En guise de conclusion de notre série d’articles sur les intentions de Michel Vergoz

10 juin 2011, par J.B.

Quand pendant 30 ans, la ligne de conduite de Michel Vergoz a été d’une remarquable constance dans l’effort de division des forces sociales et de progrès, que peuvent attendre ceux qui souhaitent un profond changement de politique ?

Le diagnostic est connu de tous

Pour résumer : 30% de travailleurs réunionnais exclus de l’emploi ; 30.000 demandes de logements non satisfaites ; 50% de la population vivant sous le seuil de pauvreté ; une jeunesse de plus en plus diplômée, mais considérée comme inutile dans son pays ; des prix trop élevés ; 110.000 illettrés… une économie trop chère et dépendante de sources d’approvisionnement trop éloignées et quasi exclusives ; des entreprises qui ferment les unes après les autres ; etc. Chaque lecteur peut compléter la liste et se rendre compte de la catastrophe sociale qui sévit actuellement à La Réunion.

Cette situation n’est pas le fruit du hasard. C’est, hélas, le résultat concret de décisions de responsables politiques qui, comme Vergoz, ont pensé que l’objectif est de jouer et marquer contre son camp. La Réunion souffre de 60 ans d’errance politicienne.

Et maintenant ?

Il faut tout reconstruire. Il faudra du temps. Il faut une large union des Réunionnaises et des Réunionnais qui poussent dans le même sens, mais qui ne profitent pas pour jouer contre son camp.
Il y a 4 ans, en 2007, 63% des électeurs et électrices réunionnais ont voté contre le programme politique de l’UMP. Trois ans après, aux Régionales de 2010, nous aurions pu obtenir le même résultat. Vous connaissez la suite.
Un an de mandat de l’UMP, à la Région, épaulé par Michel Vergoz, étale un bilan plus grave qu’en 2007. En effet, la crise mondiale a débuté en 2008 et le monde développé est touché de plein fouet. La Réunion est doublement affectée par la situation générale et par la suppression des grands chantiers et des financements exceptionnels.

En finir avec la diversion

En 2012, il faut unir toute La Réunion contre la politique d’austérité de l’UMP. Il faut dire la vérité que même une alternance de pouvoir au sommet de l’État aura besoin de temps, au-delà de résultats concrets. Il faudra au moins 2 mandats présidentiels pour asseoir durablement les changements pour préparer l’arrivée d’un million d’habitants d’ici 20 ans.
Cette échéance décisive est dans 10 mois environ. Entre temps, toute attitude qui renoue avec la division des forces sociales et de progrès est à proscrire. Il faut en finir avec la diversion que pourrait constituer l’élection d’un Michel Vergoz au Sénat.

J.B.

PSSénatoriales 2011Michel Vergoz

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