Énergies renouvelables : le gouvernement espère une majorité

2 novembre 2022

Le Sénat à majorité de droite s’attelle depuis ce 2 novembre en première lecture au projet de loi pour accélérer les énergies renouvelables (EnR) porté par la ministre de la Transition énergétique, Agnès Pannier-Runacher.

Pour le porte-parole du gouvernement, Olivier Véran, il y a bon espoir de trouver une « majorité à l’Assemblée nationale pour développer les énergies renouvelables » et adopter le projet de loi qui arrive au Sénat.

« Je ne peux pas envisager une seconde que nous n’ayons pas une majorité à l’Assemblée nationale pour développer les énergies renouvelables dans notre pays », a assuré Olivier Véran à la sortie du Conseil des ministres.

« C’est une préoccupation de tout le monde, quelle que soit l’idée politique qui peut être celle de chaque parlementaire : quand on parle de faire cinquante parcs éoliens offshore, de multiplier par dix la puissance solaire dans notre pays, de sortir de la dépendance aux énergies carbonées, je crois que le chemin du consensus peut être identifié », a ajouté le ministre. Raison pour lesquelles, ce dernier espère un vote unanime sur ce projet de loi.

D’autant plus que « vous avez notamment quelques groupes parlementaires qui sont très portés sur la question écologique et d’énergies renouvelables, j’imagine que dans ce domaine-là, la politique politicienne laissera la place à l’intérêt général ».

Ne voyant pas comment des parlementaires qui ont « la fibre écologique » pourraient voter « contre un texte qui prône le renouvelable », le porte-parole « préfère considérer qu’il y aura une majorité au Parlement sur ce texte important ».

Ce texte a pour but de permettre à la France de rattraper son retard sur les énergies renouvelables en simplifiant les procédures administratives et en accélérant le développement de l’énergie solaire et de l’éolien en mer.

La ministre de la Transition énergétique, Agnès Pannier-Runacher, a toutefois averti contre les « postures politiciennes » sur ce texte. Cette dernière a indiqué que recours à l’article 49.3 de la Constitution pour passer en force n’est « pas à l’ordre du jour » pour le moment, a-t-elle précisé, sur France Inter.


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