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Paul Vergès appelle Didier Robert à prendre ses responsabilités
26 août 2015, par
Remise en cause de la route en mer, explosion de l’union de la droite, irruption du chantier voulu par Didier Robert dans la campagne des régionales en France… les conséquences du scandale politico-financier à venir sur l’attribution des marchés de la nouvelle route du littoral seront nombreuses, immédiates et importantes. C’est pourquoi Paul Vergès demande à Didier Robert de se constituer partie civile au nom de la Région Réunion. Si le président du Conseil régional se dérobe, alors l’Alliance prendra ses responsabilités et se constituera partie civile.
Depuis déjà plusieurs mois, des gendarmes sont venus perquisitionnés à la Région Réunion pour obtenir des informations sur les conditions d’attribution des premiers marchés de la route en mer voulue par Didier Robert. Ce dernier a même reçu la visite des enquêteurs. Les soupçons portent sur des marchés d’un montant total de 1,2 milliard d’euros. Les noms de plusieurs élus et d’administratifs circulent. Pour le moment, le président de la Région se mure dans le silence alors que sur tout autre sujet il a l’habitude de communiquer promptement.
Paul Vergès a tenu une conférence de presse hier sur les enjeux de cette situation.
Dire quels sont les noms, c’est descendre au plus bas niveau. Ce qui va se passer dans quelques semaines c’est l’aboutissement de décennies de politique d’aménagement à La Réunion. La route du littoral est en effet à la rencontre de l’environnement, de l’aménagement du territoire, et a des conséquences économiques et sociales. Cela dure depuis un demi-siècle et pèse sur La Réunion.
Le sénateur rappelle que « durant toute la vie du chemin de fer, il n’y eut aucun problème sur la liaison entre le Nord et l’Ouest. Quand on supprime le tunnel du train, on amène la route du littoral ». « C’est la plus grosse erreur politique dans l’histoire de La Réunion », ajoute-t-il.
Inaugurée en 1963, année de l’arrivée de Michel Debré à La Réunion, la première route du littoral était soumise aux chutes de pierres et d’animaux. Le deuxième itinéraire est impossible à sécuriser totalement. Le dernier effondrement de falaise eut lieu en 2006, quand Dominique Perben était ministre. En tant que route nationale, la route du littoral était sous la compétence de l’État. Sous la direction de Dominique Perben, l’État a fait un projet de nouvelle route du littoral s’éloignant de la falaise, mais ne s’engageant pas trop en mer.
« En même temps, nous avons créé, dans le cadre de nos compétences à la Région, un projet de chemin de fer avec le franchissement de la Montagne », ajoute Paul Vergès. Ces deux projets ont fait l’objet d’un contrat signé par Paul Vergès et Dominique de Villepin, Premier ministre en janvier 2007. Ils étaient prêts lorsqu’il y eut en 2010 le renouvellement du Conseil régional.
Mais l’actuel président de la Région a supprimé les deux projets, et les a remplacés par un seul : une route en mer à 6 voies.
C’est pourquoi quand le scandale lié à l’enquête sur les marchés publics éclatera dans quelques semaines, il aura une dimension particulière. Cela se passera à la veille de la conférence de Paris sur le climat. Cela montrera que le plus grand chantier de travaux public de la Région est une construction en mer, à l’opposé de toutes les recommandations d’adaptation au changement climatique. Cela interrogera aussi sur l’absence d’évaluation du coût du projet, ce qui est une anomalie compte tenu des sommes engagées. Se posera aussi la question de savoir pourquoi le pouvoir à Paris a choisi de donner les dérogations nécessaires pour passer outre les avis négatifs des experts régionaux de l’environnement, et du Conseil national pour la protection de la nature.
« Tout sera rendu public dans quelques semaines, tous ces aspects vont apparaître », déclare Paul Vergès. Et de demander pourquoi le gouvernement à Paris est-il complice ?
« Et se posera la question : pourquoi a-t-on supprimé le réseau ferré ? ». Alors que le projet du tram-train est un transport tout électrique, passer de 4 à 6 voies pour la liaison routière est le plus grand élan donné au tout-automobile : hausse des importations de carburant fossile et d’automobiles.
« La Réunion sera dans quelques semaines au centre de l’opinion nationale », poursuit le sénateur, « comme c’est le plus grand chantier actuel de travaux publics, le scandale politico-financier aura une place centrale, en pleine préparation des élections et de la conférence de Paris ».
« Toute l’opinion française et européenne sera centrée sur la corruption à La Réunion, et sur la responsabilité des hommes politiques qui ont pris la décision à Paris et à La Réunion », dit en substance Paul Vergès.
Dans la perspective des élections régionales, Didier Robert dit avoir le soutien d’une union de la droite. Mais « quand le scandale éclatera, cette liste sera-t-elle une liste de solidarité avec le président de la région », interroge le sénateur. Selon lui, les conditions d’explosion de cette liste sont réunies.
Car le silence d’un président de Région habituellement si prompt à communiquer interroge. « Le devoir de celui qui préside à cet équipement est de connaître la vérité et de la dire », continue Paul Vergès, « au lieu de se taire, il doit entrer dans le dossier et se constituer partie civile ». Le sénateur constate que tout responsable d’une entreprise dans le même cas se porte partie civile pour défendre l’intérêt public.
« Tous ces maires vont-ils assurer la solidarité avec un responsable qui se tait ? Si le responsable se tait, se pose le problème de l’opposition qui pourra alors se constituer partie civile. On étouffera pas le scandale », affirme Paul Vergès. « En France, les journalistes se préparent. Toute la presse de droite comme de gauche va se saisir du problème et nous verrons comment le gouvernement va réagir ».
Et si les marchés sont viciés, comment continuer ? L’atmosphère politique à Paris à 3 mois des régionales va peser sur les décisions.
« Pour l’image de La Réunion c’est une catastrophe. On verra ce que dira le FEDER ».
Décidément, la route en mer est bien mal engagée. C’est d’ailleurs ce que confirment toutes les prises de position de candidats déclarés aux élections régionales.
Paul Vergès relève que ces derniers mettent dans leurs annonces la promesse d’un train. D’où la conclusion : le moment est venu où s’imposera le réseau ferré comme solution aux problèmes de transport des personnes et des marchandises à La Réunion.
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