Grand meeting pour le candidat du P.C.R. dans la 5ème circonscription

Éric Fruteau : « On ne peut pas laisser les autres décider pour nous »

31 mars 2012

Entre 600 et 700 personnes, un accueil vibrant et enthousiaste, avec des militants et sympathisants qui se sont tous levés à l’arrivée d’Éric Fruteau : voilà dans quelle ambiance a été lancée hier soir à Saint-André la candidature du maire communiste dans la 5ème circonscription. Un discours important a été prononcé par le candidat, en présence du secrétaire général du PCR, du maire de Sainte-Suzanne, de Daniel Honoré, de l’ensemble des élus, du secrétaire de section de Sainte-Rose, Nelson. Les participants à ce grand meeting sont venus des quatre coins de la circonscription et un nombre important de personnes a acheté le livre d’Éric Fruteau sur son projet de développement de La Réunion, avec environ 120 exemplaires vendus. Le mot d’ordre lancé par le candidat : les jeunes doivent savoir qu’ils peuvent changer le destin de leur pays. Et sa suppléante sera présentée prochainement.

Après avoir remercié ses ami(e)s et camarades pour leur mobilisation à l’occasion de sa déclaration de candidature pour l’élection législative du 10 juin prochain, Éric Fruteau a rappelé que cet événement se déroule après des dizaines de réunions de quartiers tenues dans la 5ème circonscription depuis fin janvier. Des réunions « pour vous écouter, pour construire avec vous ce qui sera notre projet pour demain et préparer avec vous le changement ». Et cela d’autant plus, dit-il, qu’« avec vous les militants nous avons déjà gagné des batailles et nous voulons construire l’avenir de La Réunion ! ».
À la veille d’échéances importantes pour La Réunion, Éric Fruteau a souligné que malgré l’abolition du statut de colonie de notre pays en 1946 par la loi Vergès-Lépervanche, « les politiques en 66 ans n’ont pas pu régler des problèmes fondamentaux comme le chômage, le logement, l’urgence sociale. Il faut donc faire preuve de responsabilité et dire la vérité aux Réunionnais, à la jeunesse.
Il faut aussi faire des propositions et apporter sa contribution pour le développement durable de La Réunion ! On ne peut pas laisser les autres décider pour nous. Nous devons faire preuve de lucidité et de pragmatisme et oser le développement, oser le débat pour l’avenir ».

« Un destin commun »

Ensuite, il a énuméré les sujets préoccupants actuels : mondialisation, bouleversements climatiques, mutations des échanges économiques et commerciaux mondiaux mais aussi mutations budgétaires et de gouvernance à venir (croissance en berne, gels des dotations, octroi de mer, réforme institutionnelle, solutions pour sortir de l’impasse en termes de projets mais aussi de financements possibles). Face à tous ces défis à relever, Éric Fruteau a déclaré avec force : « il y a des messages à faire passer à la population réunionnaise et notamment à la jeunesse ! Les jeunes doivent savoir qu’ils peuvent changer le destin d’un pays ! »
D’où l’importance de ces élections des trois mois à venir : la présidentielle et les législatives, pour lesquelles Éric Fruteau sera « le candidat de l’Est et de Saint-Philippe » et où il sera « le candidat de la vérité dite aux Réunionnais, le candidat de l’honnêteté, de la sincérité, de l’intégrité » parce que « ces élections sont un engagement fort pour notre pays, un moment important pour la transformation de notre territoire tant au niveau économique, social que culturel ».
En raison des « défis à relever et des enjeux à venir — démographiques, environnementaux, sociaux, économiques et de désenclavement —, je veux donner à notre population l’envie d’un destin commun ».

Une jeunesse réunionnaise responsable

Dans ce combat, quelle sera la « ligne idéologique » d’Éric Fruteau ? « Celle des valeurs, celle de la démocratie, du progrès social, celle d’un projet réunionnais de développement ». Dans ce projet, qu’il a largement présenté au public (voir encadrés) , on retrouve bien sûr les grandes lignes des propositions du P.C.R. pour traiter les défis de l’emploi, du logement, de l’éducation, de l’environnement et des ressources énergétiques, de même que les questions du mode de gouvernance et du financement des politiques publiques, qui « doivent recevoir les réponses adaptées pour apporter un nouveau souffle à notre territoire face aux enjeux d’aménagement et d’épanouissement de notre population ».
Pour Éric Fruteau, « il nous faut répondre à l’urgence sociale et refuser un modèle qui a favorisé l’accroissement des inégalités et la pauvreté. Refuser un modèle qui conduit à l’extrapolation de deux mondes et ne permet pas l’égalité des droits. Un modèle où les plus riches sont toujours plus riches mais où les plus démunis sont laissés à terre, sur le bord du chemin ! »
D’où cet appel solennel : « Construisons ensemble un modèle de développement qui redonne une espérance à chaque Réunionnais. Donner toute sa place à la jeunesse qui ne demande qu’à prendre des responsabilités ».

An plis ke sa

• Un « choix politicien »

À propos des 7 circonscriptions créées par le pouvoir UMP en place, Éric Fruteau a dénoncé « le choix politicien d’avoir découpé 3 communes qui ont basculé en 2008 », en notant que la commune de Saint André est doublement concernée par ce redécoupage. Rappelons que la 5ème circonscription concerne les communes de Saint-André, Saint-Benoît, Salazie, Bras-Panon, Plaine des Palmistes, Sainte-Rose et Saint-Philippe.

• « Rassembler et ne pas diviser »

Éric Fruteau a fortement plaidé pour le rassemblement des Réunionnais autour du projet du PCR : « Rassembler et ne pas diviser. Ne pas exclure, trouver dans chacun d’entre nous le consensus et les convergences. Trouver ce qui nous unit. Se retrouver sur l’essentiel. Rassemblons-nous et développons La Réunion ! Voilà notre feuille de route pour les prochaines années. Une feuille de route claire et qui ne laisse pas place à la haine, à l’amertume. Une feuille de route qui consiste à s’unir pour La Réunion. Je rêve de 7 députés réunionnais capables de parler d’une même voix à l’Assemblée nationale. Je rêve de ce réflexe fraternel pour sortir notre île de l’impasse dans laquelle elle se trouve ! »

• Quoi faire ?

Après avoir rendu hommage à des militants communistes comme Ary Payet, Lucet Langenier et Laurent Vergès pour les combats qu’ils ont menés et qui « sont partis trop tôt », Éric Fruteau répond à cette question : quoi faire ? « Tout simplement prendre nos responsabilités et dresser des perspectives pour l’avenir. Oui nous avons le devoir de ne pas lâcher, de tenir, de proposer un projet pour demain. C’est pour cela aussi que je serai candidat à ces élections ! »

• Faire gagner Hollande

Pour la présidentielle, Éric Fruteau a lancé un appel à tout faire pour « barrer la route à la politique antisociale et faire gagner la gauche, faire gagner François Hollande, c’est un choix pragmatique, réaliste et efficace ».

Et cela parce qu’il « refuse la politique ultralibérale défendue par les candidats locaux de l’UMP. Je veux lutter contre les dérives financières et économiques et leurs conséquences sociales liées à l’application d’orientations inspirées par une constitution européenne ultralibérale rejetée pourtant par la majorité des Français ».

La parité

Concernant sa suppléante, Éric Fruteau a déclaré : « Pour m’accompagner dans cette mission, je choisirai de respecter la parité avec une femme de l’Est — de Bras Panon ou de Saint-Benoît pour permettre une juste représentation de la circonscription —, une femme qui partage des valeurs que nous avons en commun et qui est décidée comme moi de faire de la politique autrement ». Son nom sera connu « d’ici 3 semaines. Car celle que je choisirai aura aussi des choses à dire ! ».

Le soutien du P.C.R.

« Dans ce combat, je serai soutenu par vous tous ! Par ma famille, par tous les militants de l’Est qui croient en nos valeurs et en notre force de faire bouger les lignes et changer les choses. Je serai aussi soutenu par mon parti le PCR », a déclaré Éric Fruteau, pour qui « nous devons à tous les niveaux rénover la société. Faisons-le avec un esprit d’ouverture, d’acceptation des différences, d’honnêteté avec nous-mêmes. Oui vous pouvez compter sur moi pour transformer, moderniser et rénover. Je reste un élu de l’Alliance ; je suis un élu légitimé plusieurs fois par le peuple ».


« Unir La Réunion pour se faire respecter de Paris »

Voici la conclusion d’Éric Fruteau à la fin de son allocution : « Je compte sur vous pour les prochaines législatives. Dans les jours qui suivront nous poursuivrons notre travail militant sur le terrain pour exposer nos idées et expliquer notre programme. Pour expliquer, pour faire le changement.

Pour défendre à l’assemblée nationale une Réunion unie, une Réunion solidaire, une Réunion qui avance, je compte vivement sur votre soutien et vous savez pouvoir compter sur moi.

Rassembler pour un projet global et cohérent. Unir La Réunion pour se faire respecter de Paris. Unir, rassembler, mettre en commun nos énergies pour construire La Réunion de demain !

Je me présenterai à vous avec un programme pour demain, avec un projet pour l’Est et La Réunion.

Ensemble allons faire gagner la Réunion ! Mi compte dessus zot tout ! Et allez dit partout que nou va dévlopp La Réunion, que nou lé fièr d’être Réunionnais, que nou lé prêt assume pleinement nout responsabilité ! »

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Messages

  • bravo mr le maire de st andré quelque soit les petits problemes que vous avez vous et le PCR ; en dernier resort c’est les intérets de la population qui prend le dessus.
    et c’est très bien ,bravo encore.
    maurice singainy


Témoignages - 80e année


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