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Le PCR et la visite de la ministre des Outre-mer
27 octobre 2016, par
Ericka Bareigts, ministre des Outre-mer, est en visite à La Réunion à partir de ce 27 octobre. À la veille de sa venue, le Parti communiste réunionnais lui demande de répondre à des problèmes précis dans le social et le domaine économique. La Réunion compte en effet plus de 180.000 demandeurs d’emploi, et ce ne sont pas les mesures prévues dans le projet de loi sur l’égalité réelle qui vont améliorer la situation sociale. De plus, l’abolition des quotas sucriers et l’intégration de La Réunion dans une vaste zone de libre échange comprenant les pays d’Afrique orientale et australe suscite de grandes inquiétudes pour l’économie de La Réunion. À écouter également sur Kanalréunion
Les trois co-secrétaires généraux du PCR, Yvan Dejean, Maurice Gironcel et Ary Yée Chong Tchi Kan, tenaient hier une conférence de presse à la veille de la visite ministérielle d’Ericka Bareigts. Le Parti communiste réunionnais se fait le porte-parole des préoccupations de la population et demande à la ministre des Outre-mer de répondre à des préoccupations précises.
Ary Yée Chong Tchi Kan rappelle que c’est la 32e ou 33e visite d’un ministre depuis le début du mandat de François Hollande. Elle arrive dans un contexte où un sondage indique que 96 % des personnes interrogées sont mécontentes du président de la République a 96 % de mécontents. Nous sommes à 8 mois de la présidentielle. Au précédent scrutin, 72 % des Réunionnais avaient voté pour François Hollande. Ericka Bareigts ne pourra pas échapper à ce contexte en tant que ministre du gouvernement. C’est donc une période assez critique. Pour le PCR, il est important qu’elle réponde aux inquiétudes en apportant les précisions nécessaires.
Le PCR rappelle que chaque mois, 100 familles déposent un dossier à la Commission de surendettement. Le chômage ne baisse pas non plus, le BTP est en crise.
La situation des collectivités est également difficile, à cause de la baisse des dotations de l’État. Or, il est demandé aux communes de faire des efforts supplémentaires, notamment dans le domaine de l’adduction d’eau, car elle n’est pas potable partout tout le temps. Pèse la menace de poursuite en correctionnelle si les investissements nécessaires ne sont pas faits.
Ericka Bareigts était présidente de la CINOR, elle a été élue dans la majorité du dernier Conseil municipal de Saint-Denis. C’est donc un problème qui la concerne et sur lequel elle doit se positionner.
L’autre problème posé aux collectivités, c’est celui des emplois d’avenir. Le PCR rappelle que chaque visite ministérielle était marquée par une cérémonie de signature de contrat. Cette année, 1453 jeunes Réunionnais arrivent en fin de contrat. Ils n’ont pas de solution, à part s’inscrire à Pôle emploi. Or pour Alstom, le gouvernement trouve de l’argent pour donner de l’activité à 500 personnes. « Ici c’est 1.453, trois fois plus qu’Alstom. Il n’est pas possible que la ministre ne réponde pas aux inquiétudes des contractuels et de leurs familles. », indique Ary Yée Chong Tchi Kan.
Le PCR note aussi des préoccupations en fonction d’échéances qui sont datées. Pour la filière canne, en août 2014, le président de la République avait dit sa compréhension face au problème et à la demande des 38 millions d’euros supplémentaires par an. En 2017, c’est la fin du quota et du prix garanti. Comment les planteurs vont-ils s’engager à poursuivre leur activité dans de telles conditions ?
« La seule certitude est l’inscription de 28 millions d’euros dans le budget, qui seront débloqués s’il y a l’accord de Bruxelles », précise le PCR.
« Ericka Bareigts a-t-elle des éléments permettant de dire aux planteurs qu’ils peuvent compter sur les 28 millions d’euros d’aide de l’État ». Et de rappeler que face à la crise d’Alstom, le gouvernement n’a pas attendu la décision de Bruxelles pour agir. La filière canne représente 18.000 personnes à La Réunion.
Un autre problème est l’octroi de mer. L’interprétation de l’Europe est de le considérer comme une taxe sur l’importation et donc une entrave à la liberté du commerce. L’Europe a donné un délai au gouvernement français : au plus tard en 2020. C’est maintenant qu’il faut en parler. Ericka Bareigts a-t-elle une position sur ce point ?
Les Accords de partenariat économique sont une troisième source d’inquiétude. Les APE ouvrent le marché réunionnais aux produits des pays voisins. La Réunion n’a pas voix au chapitre dans les négociations. La France a un statut d’observateur. Les Réunionnais peuvent-ils avoir des informations sur ce qui se passe ? Pourquoi la France ne permettrait-elle pas à des Réunionnais de représenter la France comme observateur dans les négociations ?
Ary Yée Chong Tchi Kan rappelle qu’en août 2014, la déclaration finale du sommet de la COI, auquel a participé François Hollande, dit que les voisins ont demandé à la COI d’accélérer la signature définitive des APE.
Comment protéger les productions réunionnaises avec l’abattement des frontières ? Existe-t-il des clauses de sauvegarde ? La demande d’un relèvement de l’octroi de mer sur le sucre signifie-t-elle l’absence d’une clause de sauvegarde sur ce produit ?
Le PCR rappelle que quand l’Europe veut signer un accord avec le Canada, la Wallonie est capable de dire non. Un débat politique a lieu.
Ericka Bareigts a aussi en charge l’égalité réelle. Le PCR regrette qu’il n’y ait pas eu de débat avec la population réunionnaise. Le texte doit être adopté quelques mois avant les élections. L’ambition affichée n’est plus là. Ce n’est pas avec cela que la situation des chômeurs, des Réunionnais touchés par l’illettrisme et des demandeurs de logement social va s’améliorer.
Sur toutes ces questions, le PCR attend des réponses de la ministre.
M.M.
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