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Moins d’un mois avant le Conseil interministériel présidé par Nicolas Sarkozy
12 octobre 2009, par
La Réunion terre de projets, affirmait en conclusion le document de synthèse des ateliers locaux des États généraux. Plus que jamais, c’est le moment de faire vivre ce mot d’ordre. C’est en effet le 6 novembre prochain que les décisions découlant des États généraux seront prises par le gouvernement. L’objectif est de lancer des réformes structurelles comparables par leurs portées à celles issues de la loi du 19 mars 1946. Il reste donc moins d’un mois pour élargir au maximum le rassemblement autour du projet réunionnais.
Jeudi dernier, "le Journal de l’île" publiait une interview du président de la République. Outre la définition d’un nouveau rapport entre les DOM et la France fondé sur le respect, le chef de l’État annonçait la date du Conseil interministériel sur l’Outre-mer : le 6 novembre. Et dès que les décisions seront prises, elles seront annoncées aux élus de l’Outre-mer invités le soir-même à l’Élysée.
Moins de 30 jours nous séparent de cet événement considérable. L’objectif est en effet de donner une nouvelle orientation au modèle que connaît l’Outre-mer depuis l’adoption à l’unanimité de la loi du 19 mars 1946.
Il s’agit de l’engagement de réformes structurelles censées changer la donne, puisque le constat partagé est que le statu quo est responsable du chômage massif, du manque de logement et plus largement du sous-développement de notre pays malgré de nombreux atouts.
Les Réunionnais ont répondu présent
Ce Conseil interministériel conclut une concertation rapide, car moins de neuf mois se sont écoulés entre l’annonce officielle des États généraux par le président de la République, et le moment des décisions. À ce délai doit être retranché celui de la campagne des élections européennes, pendant laquelle la loi imposait la suspension de la participation des services de l’État aux travaux.
Malgré la brièveté de la concertation, les Réunionnais ont été capables de formaliser un projet. Depuis déjà de nombreuses années, des initiatives existent dans notre île pour imaginer des solutions réunionnaises aux problèmes réunionnais. Le "Plan immédiat de survie" du Parti communiste réunionnais, publié en 1975, trois ans seulement après la création du PNUE (Programme des Nations Unies pour l’Environnement) par l’ONU, a marqué une étape importante dans la formulation des propositions. Cette démarche est aujourd’hui partagée par un nombre croissant d’acteurs, et elle converge désormais avec la volonté affichée au plus haut niveau de l’État. Et qui mieux que les peuples "endogènes" est capable de donner vie à un projet de développement endogène ?
Le choix de la dynamique
Au cours de ces quelques mois, c’est donc ce projet qui s’est renforcé. Dès la clôture des ateliers et la publication de la synthèse, la Région et le Conseil général ont apporté une contribution commune aux deux assemblées. Dès son adoption, ce projet a commencé à être adopté par les communes. Il est aujourd’hui représentatif non seulement des deux assemblées départementale et régionale, mais aussi de la très grande majorité des élus que les Réunionnais se sont choisis à l’issue d’élections au suffrage universel.
À cela s’est ajouté un enseignement très important des élections du 4 mars dernier. Dans les quatre élections partielles, un candidat était soutenu par la tendance politique qui a refusé de participer aux États généraux. Et dans les quatre scrutins, ces partisans de l’immobilisme ont vu leur score diminuer par rapport à l’année précédente.
Les Réunionnais ont donc voté pour la dynamique du projet, et ont renouvelé leur confiance à ceux qui sont les mieux placés pour porter la transformation de la société réunionnaise vers le développement durable. C’est ce mouvement qui est enclenché, et à chaque jour qui passe, il apparaît de plus en plus inconcevable que les propositions réunionnaises ne soient pas retenues pour contribuer aux mesures décidées le 6 novembre par le Comité interministériel présidé par le chef de l’État.
Manuel Marchal
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