
Mal-do-mèr dann sarèt
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Élection du Parlement européen
Quatre ans après la défaite du traité constitutionnel européen, ils reviennent à la charge
22 mai 2009, par
Quatre ans après avoir été battu dans les urnes, l’UMP et le PS sont toujours d’accord sur le fond : imposer la casse sociale comme règle de fonctionnement fondamentale dans l’Union européenne.
Dans son édition d’hier, le "Quotidien" annonce la participation de huit listes dans la circonscription de l’Outre-mer des élections européennes du 7 juin prochain. Cette apparente diversité recoupe bien des convergences. Car sur les huit, deux ont un programme identique sur le fond, l’UMP et le PS : oui à la casse sociale au niveau européen et surtout ne pas consulter le peuple sur les questions essentielles qui engagent son avenir. Sur ces huit listes, deux autres ont des dirigeants nationaux qui partagent les mêmes orientations que la liste PS-UMP. Les Verts et l’UDF (devenu aujourd’hui MODEM et Nouveau centre) ont, tout comme le PS et l’UMP appelé à voter pour le traité constitutionnel européen en 2005.
Tous les Réunionnais se rappellent de la campagne menée conjointement par ces quatre partis pour tenter de persuader les Réunionnais de la nécessité d’inscrire dans "la concurrence libre et non faussée" dans le marbre de la Constitution de l’Europe.
En 2005, les Réunionnais à près de 60% avait refusé de suivre l’UMP, le PS et l’UDF. Ce résultat fut confirmé dans l’ensemble de la République, le 29 mai 2005, le peuple avait tranché. C’était une défaite sans appel pour la coalition UMP-PS-Verts-UDF.
Mais l’UMP et le PS ont refusé la règle du jeu démocratique. Ils ont donc imposé le mini-traité, mais parce que ces deux partis avaient peur d’être à nouveau désavoué par le peuple, ils ont décidé de refuser la tenue d’un référendum. Seuls se sont donc prononcés les députés et sénateurs réunis en Congrès. Et aucun député PS ou UMP de La Réunion n’a voté contre ce texte, qui cherche à rétablir ce que le peuple a refusé. La collusion entre le PS et l’UMP a débouché sur la ratification parlementaire du mini-traité.
Une telle convergence de vue n’est guère étonnante de la part de l’UMP et du PS. Il faut savoir qu’au Parlement européen, ces deux partis politiques sont membres du groupe PPE (Parti populaire européen) pour l’UMP, et PSE (Parti socialiste européen) pour le PS.
Au lendemain des dernières élections européennes en 2004, la première décision du PPE et du PSE a été de ne former de fait qu’un seul groupe, qui se partage les postes de direction du Parlement européen, et qui donc mène la même politique au sommet de l’Europe. Une telle collusion n’est guère étonnante, puisqu’au plus haut niveau de la mondialisation ultra-libérale, ce sont des membres du PS : Pascal Lamy dirige l’Organisation mondiale du Commerce, et Dominique Strauss Kahn le Fonds monétaire international.
Alors, lorsque certains affirment qu’il faut lutter contre le tandem Sarkozy-Barroso, ils oublient de rappeler qu’ils ont appelé à voter aux côtés de Nicolas Sarkozy pour une politique qu’à la responsabilité d’appliquer José Manuel Barroso, élu à la Commission européenne grâce aux voix de l’UMP et du PS.
Le 7 juin prochain, le choix entre les huit listes est donc clair. Sur les 8, quatre sont pour l’inscription de la casse sociale dans les règles de fonctionnement de l’Europe, et parmi ces quatre, deux veulent imposer cette casse sociale en refusant à tout prix que le peuple se prononce sur cette question.
En 2005, Élie Hoarau faisait partie de ceux qui à La Réunion, au sein du Collectif pour le "non" ont appelé les Réunionnais à choisir une autre Europe. Avec le Collectif, Élie Hoarau, son parti et l’Alliance ont lutté pendant la campagne du référendum pour une Europe qui écoute les plus vulnérables, ceux qui sont à la recherche d’un travail, qui ont un contrat précaire.
C’est cette Europe sociale que les Réunionnais ont massivement choisi le 29 mai 2005. Quatre ans plus tard, l’UMP et le PS n’ont pas changé, ils sont toujours d’accord pour imposer ensemble la casse sociale dans l’Europe.
M.M.
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