Fabius et Emmanuelli ont choisi le PS contre le référendum

21 décembre 2007

Pour ne pas diviser le PS à quelques semaines des municipales, les deux leaders socialistes du “non” de 2005 font profil bas sur le traité de Lisbonne. Risqué.

Pour être plus présentables aux municipales, Laurent Fabius et Henri Emmanuelli ont décidé de garder la ligne. Celle du PS, plutôt que la leur. Pourfendeurs attitrés du Traité constitutionnel européen, qu’ils avaient contribué à rejeter en 2005, les deux figures tutélaires de l’aile gauche du Parti socialiste (PS) ont rendu les armes. Sur la liste des militants du Comité national pour un référendum (CNR), les deux noms manquent cruellement à l’appel.

Jean-Claude Sandrier, président du groupe Gauche démocrate et républicaine à l’Assemblée, constate le quasi silence de Laurent Fabius sur un sujet qui lui avait valu une belle réputation dans le camp de la gauche du non qui a fait échec au référendum. « Il est le premier parlementaire à avoir demandé un référendum : il n’a pas besoin d’adhérer à un collectif pour le faire savoir », s’agace Guillaume Bachelay, le “successeur” désigné de l’ancien candidat à la candidature. Voilà justement tout le problème : s’étant exprimé en son nom, Fabius refuse d’engager plus loin ne serait-ce que ses propres partisans (en grande partie déjà signataires de l’appel pour un référendum). Car, comme tout le monde le sait, le PS est plus uni que jamais...

Sylvie Lapoix (extraits) marianne2.fr


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