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Dans 6 jours, la Conférence sociale, économique et environnementale
23 octobre 2012, par
Jamais La Réunion n’a connu une telle crise. Le changement à la tête de l’État entamé voici 4 mois sera-t-il celui qui donnera enfin d’autres perspectives que l’aggravation ? La Conférence sociale, économique et environnementale à La Réunion est une revendication du PCR pour qu’un maximum de Réunionnais puisse s’impliquer dans des propositions de sortie de crise. Sur cette ligne, le PCR a lancé une série de trois grands meetings afin d’informer la population sur tous les enjeux et de débattre des propositions. Mais à 6 jours de la date annoncée de la conférence, c’est toujours le silence sur le programme et les intervenants.
Ces derniers jours, plusieurs événements ont rappelé à la crise sociale. Il y eut la proposition de l’ARCP de créer une prime de vie chère de 150 euros pour les plus bas revenus. Une telle initiative a déjà été mise sur la place publique, mais c’est la première fois que ce type de proposition connaît une telle médiatisation. Si elle ne peut être passée sous silence, c’est bien parce que les inégalités ont dépassé depuis longtemps le seuil de l’intolérable.
L’autre événement est la conférence de presse de la CGPER sur les niveaux très faibles des retraites dans l’agriculture. Ce problème est posé de longue date par le syndicat. Et s’il est de nouveau sur la table avec les mêmes données, c’est bien parce que le modèle actuel est incapable d’apporter une solution à cette question : comment garantir à tous les retraités un revenu suffisant pour vivre à La Réunion ?
Sur ces deux questions relatives à l’urgence sociale, des réponses sont attendues.
Un autre indicateur de la crise se situe dans la dernière "Lettre de l’IEDOM". L’Institut relève que les créances douteuses sont en augmentation au cours du second semestre de l’année. Au total, les banques à La Réunion ont dans leur portefeuille 1,1 milliard d’euros d’actifs pourris.
Conférences à Mayotte et en Guadeloupe
Ces trois exemples ne sont que des composantes d’une crise globale structurelle. Le système n’en peut plus, il ne peut répondre aux besoins urgents et à plus long terme, et il est incapable de se réformer.
Voilà pourquoi le Parti communiste réunionnais propose des solutions visant à faire des Réunionnais des acteurs responsables de la transition vers un nouveau modèle de développement.
Quand la presse a annoncé que les 29 et 30 octobre prochains, sera organisée une Conférence sociale, économique et environnementale à La Réunion, le PCR a aussitôt lancé la mobilisation pour qu’un maximum de Réunionnais puisse s’approprier cet événement. La dépêche indiquant le rendez-vous réunionnais apportait aussi des précisions sur des dates à Mayotte et aux Antilles. Vérifications faites, au moins deux conférences se sont déroulées la semaine dernière à Mayotte et en Guadeloupe. Celle de Mayotte a d’ailleurs été largement commentée dans la presse de cette île, avec des comptes rendus de table ronde sans attendre les conclusions officielles.
En Guadeloupe, la couverture a été plus discrète, mais une dépêche annonce que 200 participants ont formulé une centaine de propositions qui donneront lieu à des évolutions. L’État a pris la responsabilité de mener un comité de suivi pour faire prospérer le résultat de la concertation.
Et à La Réunion ?
À La Réunion, la situation est toute autre. Fidèle à sa ligne de conduite, le PCR a programmé trois grands meetings pour informer la population des enjeux de cette conférence, présenter des propositions et en débattre. Le premier rendez-vous est fixé ce soir à Saint-Louis, le second demain à Sainte-Suzanne et le troisième jeudi au Port.
À ce jour, le PCR est la seule organisation à être allé aussi loin dans l’information de la population. Pas de nouvelle sur ce point de la fédération réunionnaise du Parti socialiste français alors que le PSF dirige le gouvernement, ni de l’UMP, représentation de l’opposition en France.
À six jours de la date prévue, aucun programme officiel n’est venu confirmer la tenue de cette conférence. C’est pourtant en ce moment que le gouvernement fixe le cadre de sa politique pour les 5 ans à venir. Le débat autour du vote de son premier budget a lieu actuellement. La conférence doit donc démarrer sans tarder, avec l’émergence de propositions qui seront rendues publiques pendant ce débat parlementaire.
À cette contrainte de calendrier politique s’ajoute une encore plus essentielle. C’est l’urgence sociale qui se manifeste quotidiennement partout à La Réunion, et qui peut donner lieu à des actes violents. Le modèle actuel est en train de fragiliser notre cohésion sociale, cela impose d’offrir d’autres perspectives que la survie ou l’exil.
Face à l’urgence sociale, tous les silences qui entourent cette conférence sont inquiétants.
Manuel Marchal
1,1 milliard d’euros d’actifs pourris Les créances douteuses brutes portées par les établissements de crédit implantés localement continuent de progresser au deuxième trimestre 2012 : + 2,6% après + 6,3% au premier trimestre. Elles s’établissent ainsi à 1,1 milliard d’euros et représentent une proportion de 6,3% du total des concours bruts consentis. Cette hausse s’accompagne d’une augmentation de 3,6% des provisions, qui représentent près des deux tiers des créances douteuses brutes. |
200 participants et 100 propositions en Guadeloupe Voici une dépêche de Créole Caraïbe News rendant compte des conclusions de la conférence économique et sociale en Guadeloupe. « La conférence économique et sociale qui s’est déroulée les 16 et 17 octobre en Guadeloupe a réuni près de deux cents participants. Au total, une centaine de propositions très concrètes ont été formulées, notamment en matière d’apprentissage, de financement des PME/TPE, de tourisme ou encore de dialogue social. Ces travaux, réunissant élus, institutionnels, services de l’État, collectivités, acteurs du monde socio-économique et du monde syndical, ont permis de tracer, dans le dialogue et la concertation, une feuille de route pour les prochains mois sur les sujets économiques et sociaux les plus décisifs pour le territoire. A l’issue de la conférence, il a été proposé la mise en place d’un comité de suivi piloté par l’État pour veiller à la mise en œuvre concrète des différentes propositions. (…) La poursuite des travaux de cette conférence, dans le cadre de la feuille de route qui sera définie dans les prochaines semaines, sera évidemment, là encore, ouverte à tous les acteurs concernés sur chaque thématique ». |
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