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4 juillet, parMézami, mon bann dalon, si in zour in listorien i désside rakonte anou bien konm k’i fo listoir La Rényon, mwin lé sirésèrtin li va parl anou (…)
La secrétaire d’État à la Politique de la Ville et les violences faites aux femmes à La Réunion
20 octobre 2007, par
Après la rénovation urbaine, Fadela Amara, secrétaire d’État à la Politique de la Ville abordait hier après-midi le second volet de son déplacement à La Réunion sous le thème de la place de la femme dans la société. La présidente-fondatrice de l’association ’Ni putes ni soumises’ a visité l’AMAFAR, les locaux du 115 et a participé à la signature d’une convention visant à la mise à disposition d’un assistant social du Département au sein des services de police et de gendarmerie. L’objectif est de lutter plus efficacement contre les violences faites aux femmes.
« On mesure le degré de démocratie d’une société au statut des femmes », a rappelé Fadela Amara lors de sa participation hier au Conseil Général à la signature d’une convention entre le Département, la police et la gendarmerie visant à favoriser l’accueil des femmes victimes de violences.
La présidente-fondatrice de l’association "Ni putes ni soumises" était hier sur le terrain pour constater l’ampleur de ce phénomène à La Réunion, pour voir quels sont les moyens employés pour prévenir les violences intra-familiale, et pour écouter les propositions du conseil général pour lutter contre ces violences qui concernent 15% des femmes à La Réunion, soit un taux deux fois plus important qu’en France.
Après une visite au siège de l’AMAFAR, Fadela Amara a rendu visite à l’équipe du 115, et a rencontré plusieurs femmes qui ont accepté de témoigner du calvaire qu’elles ont subi.
Un numéro d’appel unique
C’est ensuite qu’elle s’est rendue au Conseil Général à la rencontre des associations.
Nassimah Dindar lui a présenté un bilan des actions de la collectivité dans ce domaine depuis le début de sa présidence. Mais avant tout, la Présidente du Département rappelle le contexte : « deux fois plus de femmes meurent à La Réunion suite à des coups et blessures ». L’action du Conseil général vise d’abord à « briser le silence ». C’est la mise en place du 115, un centre d’écoute et d’orientation qui mutualise les numéros d’écoute : enfance en danger, femmes victimes de violence et situation d’exclusion.
L’autre volet consiste en l’accompagnement des victimes. C’est le transport et l’accueil en centres d’hébergement.
Nassimah Dindar demande l’application effective de la loi visant à éloigner les hommes violents du domicile. Une loi inappliquée à La Réunion du fait du manque de centres d’accueil pour les hommes violents. Ce qui obligent les femmes à subir une deuxième violence : quitter le domicile.
Renforcer pénalisation et prévention
Pour sa part, Fadela Amara estime qu’il faut aller plus loin dans la pénalisation et la prévention : « condamner pour condamner ne règle pas le problème ». Si la sanction doit être appliquée contre les auteurs de ces actes de violence, la prévention doit être élargie et renforcée. Constatant une « situation réunionnaise préoccupante », elle note que les associations et les collectivités ont pris ce problème à bras le corps.
Elle note que la convention de mise à disposition d’un travailleur social est une bonne chose. Elle « participe d’un renforcement des liens entre la population, la police et la gendarmerie qui sont avant tout au service des citoyens ».
Fadela Amara met également en avant la Délégation interministérielle à la Ville qui dans un de ses programmes soutient ce genre d’initiatives. Et pour rappeler que la cause de la lutte contre les violences faites aux femmes est une cause qui concerne toute la population, la Secrétaire d’État à la Politique de la Ville conclut : « on mesure le degré de démocratie d’une société au statut des femmes ».
Manuel Marchal
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