
La vérité lé tétu ! i pé pa tourn ali lo do kontinyèlman !
4 juillet, parMézami, mon bann dalon, si in zour in listorien i désside rakonte anou bien konm k’i fo listoir La Rényon, mwin lé sirésèrtin li va parl anou (…)
L’analyse du résultat des cantonales sur le blog de Paul Vergès
29 mars 2011
Au lendemain du 2e tour des élections cantonales, et compte tenu du caractère très particulier de ce scrutin (renouvellement de la moitié des conseillers généraux, scrutin uninominal, contrainte des 25% d’inscrits pour être élu au premier tour), les résultats sont extrêmement clairs.
En France, l’UMP est battue, le FN maintient sa présence mais ne réussit pas sa percée ; l’opposition au gouvernement et au Président de la République progresse. De nouveaux Conseils généraux sont aujourd’hui dans l’opposition au gouvernement. La voie est donc largement ouverte pour une victoire lors du scrutin des élections présidentielles, dans un an.
À La Réunion, après le premier tour qui a vu progresser la majorité sortante en nombre d’élus, le 2e tour a présenté aux électrices et électeurs, 15 duels opposant la majorité sortante au Conseil général à l’UMP et ses alliés. Ces duels ont d’ailleurs permis de clarifier la situation : d’un côté, l’opposition au gouvernement, de l’autre, le soutien à ce même gouvernement. L’échec de l’UMP et de ses alliés s’est confirmé au 2e tour.
Le résultat de cette confrontation est le renforcement de la majorité sortante du Conseil général, et malgré les succès ou les échecs rencontrés ici et là, ces résultats se traduisent par l’égalité mathématique des trois groupes de la majorité du Conseil général : le PCR/ Alliance ; le PSD ; la troisième composante, regroupant jusqu’à maintenant le Modem et la Droite Sociale, qui a marqué clairement sa solidarité pour continuer la politique engagée par le Conseil général et qui, pour l’avenir, se fixe comme objectif de lutter contre la politique du gouvernement et, ainsi, gagner, avec ses alliées, les élections présidentielles de 2012.
Au-delà de ce qui alimente la chronique politique – mais trop souvent politicienne – des médias, La Réunion reste confrontée aux conséquences catastrophiques de la politique du gouvernement UMP et de ses alliés locaux.
Les Réunionnaises et les Réunionnais peuvent et pourront constater bientôt par eux-mêmes tout cela : hausse du prix des carburants, hausse du prix des produits alimentaires ; suppression des mesures permettant le développement des énergies renouvelables, notamment du photovoltaïque ; difficultés accrues pour les services publics (40.000 Réunionnaises et Réunionnais privés d’allocations, parce que la CAF manque de personnel et ne peut ainsi gérer les dossiers) ; grèves à la Poste, pour les mêmes raisons de manque de personnel ; lourdes difficultés rencontrées par les pêcheurs, les planteurs ; menaces pesant sur les 2.000 salariés du groupe Caillé, à l’issue du dernier sursis accordé avant la mise en règlement judiciaire… Sans oublier les mesures budgétaires de restriction imposées par le gouvernement à l’encontre des collectivités. La liste est loin d’être exhaustive…
C’est bien cette situation qui doit être au cœur même des préoccupations des élus du Conseil général : ils portent aujourd’hui une responsabilité énorme. Dès lors, comment faire cesser toutes les combinaisons suscitées pour diviser le groupe majoritaire ? Combinaisons attisées par les petites ambitions personnelles qui, en fait, reviennent à sacrifier des intérêts particuliers et dérisoires à l’intérêt général ?
Ce vote largement majoritaire condamne donc la politique gouvernementale mais il doit être également un appel à l’union de tous, pour tenter de limiter à La Réunion, et autant que faire se peut, les conséquences de cette politique gouvernementale. C’est ce que la nouvelle majorité appelle l’urgence sociale.
Cela exige le renforcement de la solidarité entre les trois groupes majoritaires, la confiance réciproque, le partage consensuel des responsabilités, c’est un devoir à remplir vis-à-vis des Réunionnais.
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