Section PCR de Bras Panon

"Faire honneur à mon grand-père" Antoine Virassamy

13 décembre 2020

A l’occasion de la réunion de réflexion tenue à Bras Panon, par la section PCR, un parallèle a été réalisé entre le passé avec Antoine Virassamy, et le présent, avec son petit-fils Gilbert. Ce dernier a évoqué l’histoire de son grand-père, qui était l’un des premiers militants communistes de Bras Panon.

Gilbert Virassamy, membre du PCR de Bras Panon, a évoqué son grand-père, Antoine Virassamy, qui était dans l’opposition à la maire "dans le temps Roger Vidot. Il a eu tous les soucis du monde, durant la mandature de Paul Moreau".

En mars 1959, l’élection municipale oppose Roger Vidot, maire communiste depuis 17 ans, et Paul Moreau, de la droite. Cette élection se déroule dans un climat de violence généralisée, de bourrage d’urne. Paul Moreau est élu maire de Bras-Panon et restera pendant 36 ans.

GilBert Virassamy a expliqué que son grand-père, Antoine, "mort trop tôt, cela ne nous a pas empêché de rester communiste. Malgré ce que les gens disent, nos convictions n’ont pas changé, nous sommes des travailleurs, on restera dans le camp des communiste".

Lors d’un échange avec Carole Caritchy, nouvelle secrétaire de section de Bras Panon, "on s’est dit qu’il était temps de faire avancer les idées du parti, c’est l’occasion pour moi de faire honneur à mon grand-père, et à mon père".

Extrait du discours de Ary Payet, lors du décès d’Antoine Virassamy

"Travailleur infatigable, il s’use au travail car il n’avait qu’un seul souci : subvenir aux besoins de sa nombreuse famille et préparer un avenir meilleurs pour ses fils et ses filles. (...) En deux fois, il fut conseiller municipal sur la liste d’Union démocratique conduite en 1951 et 1958 par nos camardes Roger Vidot et Narassiguin, auxquels il était très attaché. Dans le dur combat qu’il mène toute sa vie, jamais notre camarade n’a cédé au chantage et à la corruption de nos adversaires. Jamais il n’a cédé à la violence des nervis qui sévissaient à Bras Panon, à partir de 1958. Toujours, il a fait face !".

Céline Tabou

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