
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
La moitié des candidats UMP éliminés dès le premier tour, aucune réserve de voix pour l’opposition
23 mars 2011, par
Sur la dynamique de la victoire du premier tour, la mobilisation s’amplifie autour des candidats de la majorité du Conseil général. Un à un les oppositions s’effondrent, et à l’image de l’UMP, elles tentent une ultime opération de com’ qui ne trompe personne.
Trois jours après le premier tour, l’écart continue de se creuser entre les candidats qui siégeront dans la majorité élargie du Conseil général et leurs adversaires de l’UMP. À La Réunion, la situation du parti de Nicolas Sarkozy est encore plus désespérée qu’en France. Car si à 10.000 kilomètres d’ici, l’UMP peut s’appuyer sur des secteurs qui constituent son socle électoral, ce n’est pas le cas à La Réunion.
En effet, c’est dans la commune de Didier Robert, chef de la campagne de l’UMP, que le parti de la casse sociale a connu sans doute sa défaite la plus cinglante. Au lieu de constituer un socle pour l’UMP, la ville du président de Région est devenue le symbole de son effondrement. Pourtant, tous les moyens ont été utilisés pour faire du Tampon une place forte inexpugnable de l’UMP (voir encadré).
Autrement dit, un an après la mise en minorité de Didier Robert au premier tour des régionales dans sa commune, c’est la confirmation de son effondrement. Pure création médiatique, Didier Robert ne résiste plus à l’épreuve de la réalité, et il ne pèse aujourd’hui que 20% dans la ville qui lui a servi de base pour toutes ces conquêtes.
Or, ces 20% sont un maximum inatteignable pour l’UMP dans quasiment toute l’île. Dans toutes les autres grandes villes, l’UMP est quasiment rayé de la carte. Le seul présent au second tour est l’ancien maire de Saint-Paul, repêché car incapable de rassembler plus de 12,5% des inscrits, et donc en ballotage très défavorable face à Gérald Incana.
Dans les villes moyennes, l’UMP est éliminé, ou alors en ballotage défavorable car son plein de voix est fait, et il n’arrive pas à avoir le soutien de candidats éliminés au premier tour. Jamais sans doute, un parti au pouvoir à Paris n’avait essuyé une aussi lourde défaite à un an de la présidentielle. Il n’a quasiment aucune chance de remporter un siège dimanche prochain.
Confronté à cette réalité, le représentant de Nicolas Sarkozy à La Réunion tente de faire croire par médias interposés que le PCR est en difficulté dans des cantons où les candidats communistes font des scores compris entre 57,5% et 63% des suffrages. Une telle analyse montre bien l’état de délabrement de l’UMP à La Réunion. Comme à Paris, c’est la débandade et la seule issue sera une défaite cinglante dimanche.
M.M.
UMP : 13 sur 25 déjà éliminés
Au soir du premier tour, voici les villes où l’UMP a été éliminé. Sur 25 candidats présents au premier tour, 13 sont déjà sortis dès le premier tour, dont deux conseillers généraux sortants.
- Saint-Denis (145.000 habitants) dans les deux cantons renouvelables ;
- Saint-Paul (105.000 habitants) dans trois cantons sur quatre renouvelables. Seul "survivant", Alain Bénard, l’ancien maire, a été repêché pour le second tour.
- Saint-André (53.000 habitants) dans les deux cantons renouvelables ;
- Le Port (38.000 habitants) : défaite au premier tour dans le 2ème canton pour la sortante, et 63% des suffrages pour le PCR au premier tour dans le 1er canton ;
- Saint-Joseph (35.000 habitants) dans les deux cantons renouvelables ;
- La Possession (29.000 habitants)
- Sainte-Suzanne (23.000 habitants)
- Les Avirons (10.000 habitants)
Didier Robert : le début de la fin commence au Tampon
Le Tampon est une ville certes importante, mais elle n’a pas un rang de sous-préfecture. Malgré cela, elle est, mise à part, la préfecture de Saint-Denis, la commune qui a vu défilé le plus de ministres, le Premier ministre et le Président de République pour un total de 8 visites de membres du gouvernement depuis janvier 2009.
Le Tampon est aussi la ville de Didier Robert, ce qui explique sans doute toute cette débauche d’affichages. Maire jusqu’à mars 2010, Didier Robert est le premier adjoint, il est aussi le président de Région, président de la CASud, président de la SPLA Maraïna, parlementaire en mission et membre du bureau politique de l’UMP. Le Tampon est donc la ville qui peut le plus facilement se faire arroser par les subventions de la Région.
Le Tampon est également la ville de la députée UMP Jacqueline Farreyrol.
Malgré toute cette concentration de pouvoirs et malgré tous les moyens mis par l’UMP pour mettre en avant Didier Robert au Tampon, ce dernier se prend une claque magistrale. Car la démagogie et la communication à outrance ne passent plus. La réalité reprend ses droits, et Didier Robert est en train de s’effondrer : à peine 20% des suffrages pour les candidats qu’il a choisis et qu’il soutient.
Le vernis des créations médiatiques craque
Décidément, des points communs rapprochent Didier Robert et Vanessa Miranville. Outre le fait que ces deux créations médiatiques aient du mal à digérer leur confrontation avec la réalité de la défaite, elles vouent une haine si farouche au PCR qu’elle confine à l’aveuglement.
À La Possession, Vanessa Miranville remplace de fait l’UMP comme force d’opposition au PCR. Elle utilise les mêmes arguments et les mêmes méthodes. Autrement dit, c’est l’UMP avec une couche de peinture verte. Décidément, sa haine l’écarte considérablement de l’idéologie du parti dont elle porte l’étiquette.
Pour Didier Robert, c’est cette même haine qui est son moteur. Et la défaite du premier tour a fait craquer le vernis. En effet, lors de sa conférence de presse, il a appelé à « faire barrage au Parti communiste ». Cette affirmation montre combien le président de la Région est un piètre stratège. Car les faits sont têtus.
Au Tampon, ce n’est pas le PCR qui a mis Didier Robert à terre mais André Thien Ah Koon et Jean-Jacques Vlody. Le président de Région peut appeler à « faire barrage au Parti communiste » aussi fort qu’il le peut, cela ne changera pas la réalité de sa défaite inévitable dimanche prochain au Tampon.
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