
Une nouvelle prison au Port : une hérésie !
3 juillet, parUne information récente communiquée par le ministre de la Justice Gérald Darmanin concerne la création de nouvelles prisons sur l’ensemble du (…)
Saint-Denis : à l’ouverture des bureaux de vote
18 juin 2007
Une plus forte participation, tel est le principal fait de ce deuxième tour à l’école de Joinville, lieu d’accueil de cinq bureaux de vote de la première circonscription.
Une journée ensoleillée, comme dimanche dernier, mais la comparaison avec le premier tour s’arrête là. Ce 16 juin, il ne reste dans chaque circonscription que deux candidats. Dans la première, Réné-Paul Victoria, député sortant et chef de file de l’UMP à La Réunion a pour adversaire Gilbert Annette, premier secrétaire de la fédération socialiste. À la différence du sortant, Gilbert Annette a le soutien de plusieurs candidats malheureux du premier tour.
Mercredi dernier, à la salle Candin, Jean-Max Hoarau avait rappelé l’accord de désistement républicain entre le PCR et le PS au profit du candidat le mieux placé. Conformément à cet accord conclu avant le premier tour, Jean-Max Hoarau a appelé à voter pour Gilbert Annette. Ce dernier a également reçu notamment le soutien d’Alain Armand pour le MRA, de Yasmina Panshbaya pour Freedom, de Georges-Marie Lépinay, des Verts, de PSR.
Dynamique d’union
Un des enjeux de ce scrutin est la mobilisation des abstentionnistes du premier tour. Ces derniers constituent une importante réserve de voix pour le candidat du rassemblement des forces progressistes. Au deuxième tour de la présidentielle, 35.000 voix s’étaient portées sur Ségolène Royal, soit une large majorité. Un vote qui avait traduit l’inquiétude de la population face à la situation actuelle et devant la crainte de l’application mécanique de mesures annoncées par le nouveau Gouvernement.
Un des éléments susceptible de favoriser la hausse du taux de participation est cette dynamique d’union des forces de progrès, constamment réaffirmée et appliquée tout au long de la semaine à travers des meetings unitaires.
Un premier élément de réponse à cet enjeu est apporté par une participation en nette hausse au début des opérations de vote. Par exemple, dans le 10ème bureau, le 10 juin, une trentaine de personnes avaient voté au cours des deux premières heures. Une semaine plus tard, à 10 heures, environ cinquante électeurs avaient déjà glissé un bulletin dans l’urne.
L’enjeu de la mobilisation
Si la tendance se confirmait, cela voudrait dire que le taux de participation pourrait augmenter fortement. Avec un préjugé favorable à Gilbert Annette si les abstentionnistes de dimanche dernier confirment en majorité les deux choix consécutifs exprimés lors des deux tours de la Présidentielle. À savoir sanctionner le candidat sortant, soutenu par le Gouvernement, afin d’envoyer à Paris un message : écouter les Réunionnais et prendre des mesures urgentes et adaptées au contexte réunionnais pour relever les défis considérables du pays. Des mesures contenues dans le programme de l’Alliance, adopté par les candidats à la Présidentielle et en particulier par Ségolène Royal, arrivée largement en tête à La Réunion lors des deux tours de la Présidentielle.
À Saint-Denis, la dynamique de la Présidentielle sera-t-elle amplifiée par le résultat des élections législatives ? Dès hier soir, par dizaines de milliers, les Réunionnais écoutaient attentivement le verdict des urnes.
Manuel Marchal
Impressions au Brûlé, dans les Hauts de Saint-Denis
À l’écart des préoccupations politiques ?
En ce dimanche matin, un grand nombre de personnes refusent de répondre à mes questions, au Brûlé, sur les hauteurs de Saint-Denis. Pour celles qui ont accepté de se livrer, voilà les trois interrogations posées, puis leurs réponses. Le lecteur pourra se rendre compte que ceux qui ont bien voulu participer à cet entretien ont tous voté, ce qui ne reflète pas la grande abstention qui caractérise l’électorat de cet « écart ».
1° Avez-vous voté aujourd’hui et pourquoi ?
2° Gilbert Annette ou René-Paul Victoria se sont-il rendus souvent au Brûlé au cours des derniers mois ?
3° En tant qu’habitant d’un “écart”, qu’attendez-vous du député qui sera élu à Saint-Denis ?
Christophe, profession libérale, 39 ans
1° Je vais voter parce que c’est un droit et qu’il faut l’exercer.
2° Absolument pas. J’habite ici depuis plus de dix ans et je constate qu’il n’y aucune proximité des maires dionysiens nous concernant. On a l’impression d’être le parent pauvre de la ville. C’est très net.
3° Pas grand-chose. Les éventuels changements sont plus du ressort du maire. Enfin, ce qui serait bien, c’est que les politiques qui s’intéressent au Brûlé ne donnent pas le peu d’argent qu’ils donnent seulement pour les associations sportives : la culture, ça existe aussi !
Euyel, 50 ans, sans profession
1° Je vais voter et j’y vais pour un changement. René-Paul Victoria me déçoit.
2° Mi pense pas que Gilbert ou René-Paul sont montés.
3° S’occuper des jeunes, l’entretien du site et des associations sportives et culturelles.
Marie-Jo, 43 ans, agent communal
1° Oui, parce qu’il le faut et pour porter les idées qu’on défend.
2° Les deux et plusieurs fois chacun. René-Paul Victoria est celui qui est monté le dernier, c’était mercredi. Annette, il était plutôt à Saint-François, il y a quinze jours.
3° Qu’il soit à notre écoute.
Louis, 43 ans, artisan
1° Je vote parce que c’est un devoir et aussi pour la victoire de Gilbert Annette, parce que la droite a rien fait depuis cinq ans et René-Paul Victoria, c’est un c...
2° Gilbert Annette, oui, René-Paul Victoria, non.
3° Faire avancer le Brûlé parce qu’il avance pas beaucoup. Y’a pas rien qui est fait. Mi sui artisan, mi demande un contrat sur le Brûlé mé mi gagn pa.
Rosemé, 53 ans, femme de ménage
1° Oui, parce que c’est un devoir. On l’a appris à l’école. Même si « c’est pas la rue qui gouverne », comme dit Jean-Pierre Raffarin, on a le droit de faire connaître notre impression.
2° Je sais qu’ils sont passés, mais je n’y étais pas. René-Paul Victoria, il a enlevé trop d’argent aux associations et il est trop hypocrite, quant à Gilbert Annette... Donc c’est dur de voter aujourd’hui.
3° On attend beaucoup de choses. Par exemple, moi qui travaille et qui gagne à peine le SMIC, et mon mari qui travaille et qui touche un peu plus que le SMIC, on paie trop d’impôts. On a du mal à boucler les fins de moi. Le coût de la vie à La Réunion est trop cher. J’attends avec impatience l’Observatoire des Prix.
Propos recueillis par Matthieu Damian
Une information récente communiquée par le ministre de la Justice Gérald Darmanin concerne la création de nouvelles prisons sur l’ensemble du (…)
Alors que Mayotte subit un enchevêtrement de crises - pauvreté structurelle, dégradation des services publics, conséquences dramatiques du cyclone (…)
La FSU Emploi Réunion tient à rappeler que la mise en œuvre des programmes de transformation de France Travail, issus de la loi Plein Emploi, ne (…)
Mézami, zot i rapèl lo mo kazou ? Mi anparl pa bann vyé roshé konm mwin mé la zénérassion d’apré. Si mi di kazou, kossa zot i oi dann zot (…)
Une délégation du "Collectif des usagers de la ligne Réunion - Comores" a été reçue le 2 juillet à la Région, à la demande de la Présidente (…)
Les cours du pétrole ont connu une nette hausse à partir de la deuxième quinzaine du mois de juin, portés par l’extrême tension au Moyen-Orient et (…)
Mézami, mon bann dalon, mi panss zot i rapèl la mortalité, laba dann Moris, lo gran kiltirèl épi politik Dev Virashwamy ; li lé mor na pwin lontan (…)
Dan noute kiltir popilèr néna bonpé kozman pou dir sa la éspass dann tan lontan… Mi koné pa pou koué, mé mwin néna dan l’idé k’ni viv in pé an (…)
La dette française atteint 114% du PIB au premier trimestre, soit près de 48.800 euros par Français. De fait, des crédits initialement prévus « ne (…)
En 2021, 595kg de déchets par personne sont collectés à La Réunion, soit davantage que dans l’Hexagone (548 kg/pers.). La Réunion se situe au 29e (…)
La Réunion fait partie des régions françaises les plus touchées par les conséquences sanitaires, sociales et judiciaires de la consommation (…)