Conférence de presse du mouvement de Jean-Luc Mélenchon

France Insoumise : « Pas une voix pour Le Pen », ceux qui voteront blanc ou nul « restent des frères de lutte »

26 avril 2017

La France Insoumise a tenu ce mercredi 26 avril une conférence de presse sur le 2e tour de la présidentielle. Le message est clair : pas une voix pour l’extrême droite. Le bulletin Macron peut être une arme contre Le Pen, mais celle et ceux pour qui il est trop difficile de voter Macron et qui glisseront un bulletin blanc ou nul restent des « frères de lutte ».

Charlotte Girard, Alexis Corbière et Manuel Bompard.

Le vote Le Pen n’est pas une option, telle est l’opinion défendue en conférence de presse ce 26 avril par la direction de la France Insoumise représentée par Charlotte Girard, Manuel Bompard et Alexis Corbière.

Le message de la France Insoumise est très clair. Le mouvement de Jean-Luc Mélenchon ne veut pas donner une voix au Front national. Cette démarche peut se faire de deux manière : glisser un bulletin Macron ou voter blanc ou nul. Alexis Corbière a en effet souligné que celles et ceux qui ont un « haut le coeur » à l’idée de voter pour Emmanuel Macron et préfèrent glisser un bulletin blanc ou nul « restent des frères de lutte ».

La France Insoumise souligne également que la mobilisation autour de Jean-Luc Mélenchon a permis d’éviter que de nombreuses personnes votent pour le Front national dès le premier tour.

Rappelons que la mobilisation du PCF dans ses bastions a infligé des défaites inattendues pour les observateurs de Marine Le Pen. Jean-Luc Mélenchon est arrivé en tête à Marseille devant Le Pen, cela faisait longtemps qu’un candidat soutenu par le Parti communiste n’avait pas fait une telle performance. En Seine Saint-Denis, Jean-Luc Mélenchon est arrivé en tête, Le Pen étant contenue généralement entre 5 et 15 %.

Lors de la conférence de presse, la France Insoumise a constaté l’arrogance de ceux qui demandent un vote d’adhésion à Emmanuel Macron. Ses dirigeants rappellent les attaques subies par les travailleurs sous le précédent gouvernement, notamment avec la Loi Travail.

L’organisation de Jean-Luc Mélenchon ne veut pas d’une recomposition politique avec d’un côté le Front national et de l’autre celles et ceux qui se sont précipités pour appeler à voter Emmanuel Macron.

La France Insoumise laisse donc les électeurs libres de leur choix à condition de ne pas voter pour Le Pen. L’extrême droite reste la menace la plus grave contre les travailleurs.

M.M.

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Messages

  • j’ai déjà choisi de ne pas faire confiance à M&M ( Marine et Macron ). D’un coté nous avons comme la lune la face cachée derrière un sourire forcé pou tazer les plus démunis et les plus fragile de notre société. De l’autre le fils prodige de la finance et le porte parole des mondialistes financiers. Que se cache derrière la vague : une équipe de requins. Est-ce que le peuple peut faire confiance à ces deux M&M qui n’auront aucun scrupule lorsqu’ils seront au plus haut sommet du pouvoir exécutif. Macron nous a déjà donné un aperçu de ce qu’il réserve aux travailleurs. Lui donner le plein de voix comme pour Chirac face à Jean Marie Le Pen c’est aussi lui donner carte blanche pour supprimer l’ensemble des acquis sociaux arrachés par nos ainés. Laissé la porte ouverte à la vague d’extrême droite c’est oublier ce qu’un certain peintre végétarien moustachu a fait au peuple allemand. Face à ce dilemme, au second tour, je glisserai à nouveau un bulletin de Mélonchon dans l’urne.

  • Lorsque en 2002, pour le second tour de l’élection présidentielle, il ne restait plus que Jacques Chirac et Jean-Marie Le Pen, c’est spontanément que, à La Réunion, nous avons appelé à voter massivement avec le bulletin "CHIRAC" pour montrer, et cela sans condition ni préalable, notre volonté de barrer la route au Front National.
    Quinze ans plus tard, nous nous retrouvons dans le même cas de figure.
    C’est la raison pour laquelle, le 7 mai prochain, je voterai pour Emmanuel Macron. J’ajoute qu’il sera demain de mon devoir de participer au mouvement de tous les réunionnais qui considéreront qu’ils doivent faire au Gouvernement, chacun dans la forme (individuelle ou collective) qu’il aura choisie, des propositions pour que la vie dans notre île cesse de se dégrader. Il nous appartiendra, comme cela a été fait avec Jacques Chirac, d’emmener Emmanuel Macron et son Gouvernement à tenir compte de la réalité de nos problèmes et à nous écouter dans notre souci partagé de préparer La Réunion que connaitront demain nos enfants et petits-enfants.
    Que l’on ne compte pas sur moi pour consolider, par un vote blanc ou une abstention, la place du Front National sur l’échiquier politique de la France. Que l’on ne compte pas sur moi pour donner raison à Jean-Marie Le Pen, lequel vient de déclarer qu’il trouve "très digne l’absence de consigne" adoptée par Jean-Luc Mélenchon. SI cela n’est pas suffisant pour nous éclairer, c’est à désespérer...


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