Réforme des retraites

François Bayrou croit « qu’il existe un chemin » vers un accord

14 juin

« Peut-être c’est de l’optimisme de ma part, peut-être c’est de l’idéalisme de ma part, mais je continue à croire qu’il existe un chemin » concernant la réforme de la retraite, a déclaré le Premier ministre.

Les partenaires sociaux doivent rendre leurs conclusions le 17 juin, le Premier ministre appelle à la responsabilité de chacun pour dépasser les blocages, notamment sur l’âge légal de départ et le financement du régime.

François Bayrou a dit le 12 juin croire « qu’il existe un chemin » vers un accord entre les syndicats et le patronat qui négocient depuis trois mois sur la réforme des retraites.

« La plupart des observateurs vous diront que ce n’est pas possible. Mais moi j’étais, je suis, et je demeure confiant. (...) Je crois qu’il existe un chemin » pour que les partenaires sociaux « se mettent d’accord », a affirmé le Premier ministre en marge d’un déplacement au salon des nouvelles technologies VivaTech.

L’âge de la retraite, fixé à 64 ans par la réforme d’Élisabeth Borne de 2023, continue de constituer un point de blocage majeur dans ces discussions, les syndicats estimant mercredi n’avoir toujours pas obtenu le « bougé » qu’ils réclament.

« Je suis confiant dans leur responsabilité, dans leur capacité de responsabilité », a souligné le premier ministre. Interrogé sur le refus du patronat (Medef) d’un retour en arrière sur l’âge légal de 64 ans, François Bayrou a répondu qu’il n’avait « pas dit que les uns allaient triompher sur les autres, parce que, précisément, quand on fait un travail comme ça, chacun prend en compte les exigences des autres ».

« Peut-être c’est de l’optimisme de ma part, peut-être c’est de l’idéalisme de ma part, mais je continue à croire qu’il existe un chemin », a-t-il martelé.

Concernant le financement du régime des retraites, les syndicats reprochent au Medef de n’avoir fait aucune proposition pour que les entreprises contribuent au financement du retour à l’équilibre du système en 2030, objectif imposé par François Bayrou. Actuellement, le déficit est de 6,5 milliards est prévu.

Sur le budget, que François Bayrou doit présenter d’ici la mi-juillet et pour lequel il cherche 40 milliards d’économies, il a affirmé que la situation des finances publiques, qui est « incroyablement exigeante », va « nous obliger à proposer aux Français des réponses plus construites et plus fortes qu’on en a jamais eues ». « On ne peut pas continuer à aller vers le surendettement. (...) Notre pays est menacé de cela et nous ne devons pas le laisser faire », a-t-il dit.


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