Pour la création d’un forfait « eau, gaz, électricité »

François Hollande continue de progresser

3 février 2012, par Céline Tabou

A quatre mois de l’élection présidentielle, la politique de casse sociale de Nicolas Sarkozy est fustigée de toute part. Dans un contexte de crise économique et financière, la droite ne parvient pas à s’unir et tente de s’allier au MODEM de François Bayrou. Ce dernier s’y refuse, tandis que François Hollande continue de progresser. Son projet d’un forfait « eau, gaz, électricité » séduit les classes populaires touchées par une perte de pouvoir d’achat.

Malgré les petites phrases de Nicolas Sarkozy et ses ministres sur l’incapacité de François Hollande à remporter cette Présidentielle, la droite tente de rallier le MODEM, ce que François Bayrou a clairement refusé.
En réponse aux appels du pied de François Baroin et Laurent Wauquiez, François Bayrou a estimé sur Canal+ : « Je voudrais rappeler que c’était il y a quinze ans, qu’à l’époque, l’UMP n’existait pas, et qu’en effet, il y avait un équilibre entre les deux formations qui gouvernaient le pays ensemble (Union pour la Démocratie Française et Rassemblement Pour la République - NDLR). Depuis, ils ont fait le choix de constituer au contraire un parti unique dont j’ai dit depuis la première minute qu’il conduirait la France à l’accident. Nous y sommes. Donc, de ce point de vue là, les souvenirs d’il y a quinze ans méritent d’être réactualisés ».

Hollande gagne du terrain

Cherchant des alliés, la droite tente de décrédibiliser François Hollande, qui parvient à séduire le centre et tacler la droite. Selon le site de France 24, pour les « classes les plus modestes », le candidat socialiste a annoncé la création d’un forfait « eau, gaz, électricité » et l’augmentation de 25% de l’allocation de rentrée scolaire. A l’instar de ses adversaires, le candidat du Parti socialiste a annoncé une meilleure maîtrise des dépenses publiques, l’indépendance de la Justice, la construction de logements sociaux, d’où la signature avec la Fondation Abbé Pierre, ainsi que le maintien des effectifs dans la police et l’enseignement.
Face à lui, Nicolas Sarkozy, qui ne s’est pas encore déclaré candidat, mais qui fait campagne, tente de minimiser son adversaire en targuant qu’il ne voyait pas François Hollande gagner, selon les propos recueillis en off par “Le Parisien”. Ajoutant : « C’est pas mal d’être là où j’en suis en n’étant pas candidat. Il y a quatre mois, on me contestait le leadership à droite avec Villepin. Après, on m’a contesté le leadership au centre avec Borloo (…). Tout ça est déblayé ». Nicolas Sarkozy en oublie les conséquences de son bilan désastreux et des intentions de vote qui le placent loin de François Hollande.

Céline Tabou

Moins de candidats que prévu ?

Dans la chasse aux 500 parrainages qui permettent à ceux qui le souhaitent de se présenter, François Hollande, Nicolas Sarkozy et François Bayrou n’ont aucun souci à se faire. De l’autre, Jean-Luc Mélenchon et Eva Joly peinent, mais disposent d’un solide réseau d’élus. De son côté, Marine Le Pen se rend compte du projet pharaonique de récolter des parrainages, c’est d’ailleurs dans cette optique que la présidente du Front national va se rendre à Saint-Leu mardi 7 février.

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