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Élection cantonale de Saint-Philippe
30 juin 2005
Malgré les promesses et les menaces du candidat de l’UMP/la Relève, le candidat de l’Alliance, Fridelin Courtois, est bien placé pour être élu conseiller général du canton de Saint-Philippe le 3 juillet prochain.
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Le 28 mars 2004, il a manqué seulement 96 voix à Fridelin Courtois, candidat de l’Alliance, - sur près de 3.000 suffrages exprimés - pour obtenir la victoire dans le canton de Saint-Philippe. Le Tribunal administratif de Saint-Denis, puis le Conseil d’État, ont annulé ce scrutin pour diverses manœuvres frauduleuses.
Un nouveau scrutin est donc organisé le 3 juillet prochain.
On sait que l’Administration voulait organiser ce scrutin en catimini en ne rendant pas public, par voie de presse, l’arrêté de convocation des électeurs, comme cela se faisait jusqu’ici. Il a fallu que Wilfrid Bertile alerte les rédactions des journaux deux jours avant la date limite de dépôt des candidatures pour permettre à chacun de se présenter. On sait que ce court délai n’a pas permis à la Fédération socialiste de La Réunion d’être présente à cette élection. La carence de la municipalité de Saint-Philippe qui, sans doute volontairement, pour favoriser le maire candidat, a refusé le bon papier, a aussi sans doute été pour quelque chose dans le refus de cette candidature par la Préfecture.
L’appareil communal en campagne
Toujours est-il que trois candidats restent en lice. Bernard Law Waï, toujours égal à lui-même, est venu de Saint-Paul pour se porter candidat dans le “Sud sauvage”. Voulant récupérer l’électorat socialiste, il n’a pas hésité, par voie de presse et de tracts, à se prévaloir de soutiens nationaux et locaux de responsables socialistes, à l’insu des intéressés : du jamais vu à La Réunion où pourtant, l’imagination, en matière électorale, n’a jamais fait défaut !
Du pain sur la planche pour les autorités judiciaires qui ne manqueront pas de sanctionner cette manœuvre malhonnête destinée à fausser le scrutin.
Sans attendre, certaines personnalités impliquées malgré elles comme le député Christophe Payet ont dénoncé ces procédés déloyaux. La Fédération socialiste a fait de même, a saisi la Justice et a, par la voix de son Premier secrétaire fédéral, Gilbert Annette, appelé les électeurs de Saint-Philippe à "sanctionner Hugues Salvan".
Hugues Salvan, candidat de l’UMP/La Relève, qui a vu son élection invalidée, se présente à sa propre succession. S’appuyant sans vergogne sur l’appareil municipal, il mène la même campagne faite des promesses, de pressions et de menaces dont il est coutumier. Des employés communaux sont convoqués dans le bureau du maire où on leur explique "quel est leur intérêt". Ils sont instamment "invités" à suivre les réunions publiques du maire "encore là pour deux ans".
Corruption
Faute de ne plus pouvoir faire du Service Départemental d’Incendie et de Secours une annexe de l’ANPE, en y promettant des emplois, Hugues Salvan, bien que n’étant plus président du SDIS, continue à instrumentaliser ce service au bénéfice de sa candidature.
Il n’a pas hésité à désigner à la vindicte publique lors d’un meeting électoral, un pompier, N. T., qu’il a menacé de sanctions. Tel autre pompier s’est vu promettre un accès au grade de sergent s’il faisait le "bon choix" le 3 juillet.
La corruption continue ainsi à battre son plein. Un autre exemple : le propriétaire du local servant de permanence à Hugues Salvan s’est vu promettre le monopole de l’organisation de la Fête du vacoa, qui doit se tenir en août prochain. "Son prix serait celui de la mairie". On sera fixé très bientôt.
Manœuvre
Devant la colère de la population de Saint-Philippe, frappée par le chômage à 54%, et pourtant écartée des 16 emplois créés par l’usine d’embouteillage d’eau de table (2 résidents de Saint-Philippe seulement ont été recrutés), Hugues Salvan a tenté au milieu de la semaine dernière une manœuvre, avec la complicité de certains cadres de l’usine : des dizaines de jeunes étaient reçus, sur recommandation de Salvan, à l’usine, pour un entretien d’embauche bidon. Il s’agissait, comme à chaque élection, de "boucher les yeux" de certains électeurs, le temps d’un scrutin, par une promesse fallacieuse d’emploi. Il a fallu une intervention énergique du candidat de l’Alliance, Fridelin Courtois, pour que ce manège cesse.
Pour le reste, rien de nouveau sous le soleil. L’UMP/La relève fait bloc autour de son candidat invalidé, mis en examen dans de nombreuses procédures judiciaires. La présidente du Conseil général est venue opportunément le 28 mai, la veille du référendum, soutenir un élu pourtant peu fréquentable. On a multiplié les inaugurations, même de réalisations non financées par le Département et promis quelques contrats d’avenir. Ces derniers servent d’appâts électoraux et sont proposés à tout va, à tous ceux qui en expriment le désir : comme d’habitude, il y aura beaucoup de déçus après les élections.
Cyrille Hamilcaro, maire de Saint-Louis, est venu participer à un meeting d’Hugues Salvan au lieu dit Le Souffleur, mais il aurait été pris à partie par la population. Ce qui n’a pas découragé Jean-Luc Poudroux, chef de l’UMP réunionnaise à venir lui aussi prendre la parole aux côtés de Salvan, à Basse-Vallée.
Nombreux soutiens au candidat de l’Alliance
Fridelin Courtois, confiant et déterminé, mène une campagne de proximité, face à la débauche de moyens déployés par son adversaire. Il a entrepris un “porte-à-porte” systématique, relayé par des réunions publiques chaque soir. Il peut compter sur l’aide de Wilfrid Bertile, ancien député maire de la commune, très présent dans la campagne. Il a reçu aussi le soutien d’Élie Hoarau, secrétaire général du PCR, ancien député de la circonscription et de Claude Hoarau, ancien député maire de Saint-Louis qui ont pris la parole dans les meetings.
Les scrutins ont toujours été serrés à Saint-Philippe, ville qui en raison des nombreuses annulations d’élections de Salvan, voit se succéder les consultations électorales. La commune aligne les tristes records : plus fort taux de chômage de La Réunion, impôts locaux les plus lourds, élections à répétitions, affaires judiciaires impliquant le maire et nombre de ses adjoints. La population est très démunie. Plus d’un travailleur sur trois relève d’un emploi aidé. C’est dire le poids du clientélisme, dont Salvan est passé maître, aussi bien au SDIS qu’à la municipalité de Saint-Philippe. Les menaces, les pressions, les promesses de CES ou de CEC, pourtant en voie de suppression et de contrats d’avenir dont on ne voit pas la couleur, vont-elles, encore une fois, vicier les résultats ?
La population est bien décidée à changer, comme elle l’a démontré lors des précédents scrutins des Régionales, des Européennes et du référendum, où elle a voté “non” à 59%. Fridelin Courtois est donc, avec raison, confiant dans l’issue du scrutin du 3 juillet prochain.
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