
Le Parti socialiste a déposé sa motion de censure contre
27 juinLe Parti socialiste reproche au Premier ministre, François Bayrou d’avoir refusé de déposer un projet de loi sur les retraites permettant au (…)
BILAN 2007
Financement du tram-train et de la nouvelle route du Littoral
28 décembre 2007, par
Le 19 janvier 2007 à Matignon, Dominique de Villepin, Premier ministre, et Paul Vergès, Président de la Région, signent le protocole de financement de deux grands chantiers : le tram-train et la nouvelle route du Littoral. Montant des investissements pour La Réunion : 2,245 milliards d’euros.
Ce contrat permet de garantir la réalisation de ces deux infrastructures indispensables pour La Réunion. Contresigné à La Réunion par Nicolas Sarkozy en tant que Ministre de l’Aménagement du territoire, le 15 février 2007, le protocole est soutenu par tous les candidats à la Présidentielle. Cet engagement a depuis été maintes fois réaffirmé publiquement par les représentants du gouvernement. C’est sans nul doute un des événements de l’année, et dont les retombées se prolongeront pendant plusieurs décennies.
Le 19 janvier, la résidence du chef du gouvernement est le lieu d’un événement d’une portée exceptionnelle. Il s’agit de la signature du protocole de financement de la nouvelle route du Littoral et du tram-train.
Cette signature est le résultat d’une longue bataille. En effet, dans le cadre du transfert de la compétence de la gestion des routes nationales à la Région, la route du Littoral n’est plus du ressort de l’Etat à compter du 1er janvier prochain. Or, c’est l’Etat qui a pris la décision de construire une, puis deux routes en pied de falaise entre Saint-Denis et La Possession.
C’est également l’Etat qui, après chaque catastrophe, a pris la décision d’ouvrir à nouveau cette route à la circulation.
Partenariat Etat-Région
Chacun ne peut que constater que l’itinéraire actuel est impossible à sécuriser. L’effondrement d’un pan de falaise peut recouvrir totalement les quatre voies de circulation. Il est donc indispensable de construire un nouveau tracé. Sachant cela, l’application mécanique de la décentralisation aurait conduit à une situation injuste : aux Réunionnais de payer totalement ce nouveau chantier, alors qu’ils n’ont pas décidé de construire et de mettre en service la route du Littoral.
L’accord signé le 19 janvier dernier apporte une réponse où deux partenaires, l’Etat et la Région, s’entendent pour définir les conditions de réalisation d’une nouvelle route. Sur un montant prévisionnel de 930 millions d’euros, l’Etat s’engage à verser 394 millions, la Région contribue pour sa part à hauteur de 191 millions, l’Europe et la concession le solde (voir encadré).
Ce partenariat s’étend à la réalisation d’un deuxième équipement structurant de la compétence de la Région : le tram-train. Une première tranche est prévue entre Sainte-Marie et Saint-Paul. Ce nouveau moyen de transport correspond à une réalité : l’inadaptation du tout-automobile pour régler la question des déplacements à La Réunion.
Avec une livraison prévue en 2013, la mise en service du tram-train coïncidera avec un autre changement majeur dans les modes de déplacements : l’arrivée de l’Airbus A380 à Gillot.
Sortir de la dépendance énergétique
Le tram-train constituera un des axes majeurs de l’aménagement du territoire de La Réunion. C’est autour de sa ligne que devront se densifier les constructions. L’objectif est de faire reculer la part de l’automobile dans les déplacements, et d’adopter des comportements plus adaptés à notre réalité insulaire afin d’éviter d’aller vers le "coma circulatoire" sur le réseau routier.
Contrairement à l’automobile, le tram-train consomme de l’électricité. Sachant que l’objectif de La Réunion est d’arriver à produire toute l’électricité dont elle a besoin à partir des énergies renouvelables, le tram-train remettra en cause un des handicaps de notre économie : la dépendance aux importations d’énergie fossile.
Ce sont donc deux chantiers qui marqueront durablement La Réunion, comme ont pu le faire la construction du port de la Pointe des Galets ou celle du chemin de fer au 19ème siècle.
Et au-delà de cet aspect, le Protocole de Matignon est un des éléments d’une grande victoire politique pour le peuple réunionnais.
À suivre...
Manuel Marchal
Application concrète du protocole et d’une bonne gestion des finances publiques
Un prêt de 500 millions d’euros à taux préférentiel
L’article 3 du Protocole de financement de la nouvelle route du Littoral et du tram-train fait état de la possibilité de bénéficier de prêts dédiés sur fonds d’épargne à un taux avantageux.
Il a été mis en application le 30 novembre dernier. En effet, la Caisse des Dépôts et des Consignations a signé avec la Région une convention qui mobilise 25% de l’épargne nationale consacrée au financement des infrastructures. Maurice Sissoko, Directeur des Prêts à la CDC, a souligné que « c’est le plus gros contrat signé par la Caisse des Dépôts avec une collectivité locale pour une réalisation de ce type ». Le responsable de la Caisse des Dépôts a également rappelé qu’une des conditions essentielles de cet engagement sans précédent est « la qualité de la gestion financière de la Région ».
Les engagements des partenaires
Voici les engagements contractualisés lors de la signature du protocole de financement des deux grands chantiers par le Premier ministre et le Président de la Région.
Financement de la route du Littoral
Région : 191 millions d’euros
Etat : 394 millions d’euros
Europe : 130 millions d’euros
Concession : 215 millions d’euros
Total : 930 millions d’euros
Tram-train
Région : 780 millions d’euros
Etat : 435 millions d’euros
Europe : 100 millions d’euros
Récapitulatif des engagements
Région : 971 millions d’euros
État : 829 millions d’euros
Europe : 230 millions d’euros
Concession : 215 millions d’euros
Les infrastructures : un gisement d’emplois
En attendant la mise en service du tram-train et de la nouvelle route du Littoral, ce sont deux grands chantiers qui s’annoncent, avec des milliers d’emplois à la clé.
Le début de celui du tram-train coïncidera avec la fin des travaux de la route des Tamarins. Il s’agit dès maintenant d’anticiper pour qu’un maximum de Réunionnais puissent occuper les 6.000 emplois liés au chantier. C’est le sens d’une convention signée par la Région et l’Etat qui s’inspire de l’expérience de la route des Tamarins. Elle vise à prévoir les besoins.
Les grands travaux sont depuis plusieurs années un des principaux gisements d’emplois à La Réunion. En quelques années, le nombre de salariés a triplé dans le BTP. Le tram-train et la nouvelle route du Littoral vont amplifier cette dynamique.
Le Parti socialiste reproche au Premier ministre, François Bayrou d’avoir refusé de déposer un projet de loi sur les retraites permettant au (…)
Étouffée par un état de siège économique depuis plus de six décennies, Cuba traverse une situation d’une extrême gravité. La Chine, partenaire (…)
La Banque Africaine d’Import-Export (Afreximbank) a publié aujourd’hui son Rapport phare sur le commerce africain 2025, intitulé « Le commerce (…)
Au 1er trimestre 2025, à La Réunion, l’emploi salarié augmente de nouveau après trois trimestres moroses. Les créations d’emplois dans le secteur (…)
Selon certaines conditions, l’État pourra ordonner la démolition dans un délai de 24 heures d’un « habitat informel » construit il y a moins de 7 (…)
Mézami, ni sava rante dann in pèryode zélékssion ané pou ané.Nora zélékssion l’ané 2026, nora zélékssion l’ané 2027 é nora ankor l’ané 2028… Bann (…)
Le Syndicat des énergies renouvelables a appelé les députés à rejeter la proposition de loi sur la programmation énergétique.
Le conclave des retraites initié par le premier ministre, François Bayrou, pour éviter la censure de son gouvernement, devait s’achever le 17 juin (…)
Au séminaire du 17 mai 2025, consacré au centenaire de la naissance de Paul Vergès, le PCR avait organisé 3 débats : ne soyons pas esclave de (…)
Face à l’urgence climatique et sociale, seize associations citoyennes et environnementales de La Réunion unissent leurs voix pour interpeller les (…)
Selon l’Insee, la pollution carbone de la France a représenté en 2024 environ 400 millions de tonnes en équivalent CO2 (MtCO2e). Les émissions en (…)
Tou-lé-zan, dann moi zanvié-févrié, Tikok i sa rod gèp ek son bann kamarad. Zot i tras dann piton, la savann, la ravine… partou, é, souvandéfoi, i (…)