
« Dann tan la marine a voil ! »
27 juin, parDan noute kiltir popilèr néna bonpé kozman pou dir sa la éspass dann tan lontan… Mi koné pa pou koué, mé mwin néna dan l’idé k’ni viv in pé an (…)
Sénat : question au gouvernement
22 février 2017
Gélita Hoarau est intervenue ce 21 février au Sénat pour défendre au plus haut niveau la cause des Chagossiens, un peuple déporté pour construire la base de Diego Garcia aux Chagos. Depuis plus de 40 ans, les Chagossiens luttent pour retourner dans leur pays. Voici le contenu de la question au gouvernement posée par la sénatrice de La Réunion, ainsi que la réponse d’Harlem Désir, secrétaire d’État auprès du ministre des Affaires étrangères et du Développement international, chargé des Affaires européennes.
Monsieur le président, chers collègues,
Le pire malheur qu’un peuple puisse subir dans son histoire, c’est l’exil forcé hors de sa terre natale, la déportation imposée par une puissance étrangère. C’est le sort qu’a connu le peuple chagossien. Sa terre natale, c’est l’archipel des Chagos, en plein cœur de l’océan Indien. Les Chagossiens ont été impitoyablement chassés par deux grandes puissances, la Grande-Bretagne et les Etats-Unis, pour créer une base militaire américaine sur l’île de Diego Garcia. Cela s’est passé au tournant des années 70. Cette violation des droits humains date donc d’un demi-siècle. Un demi-siècle au cours duquel les Chagossiens n’ont jamais cessé de revendiquer leur droit intangible de retourner vivre aux Chagos.
Après avoir procédé en 1965 à l’excision de l’archipel des Chagos du territoire de Maurice encore colonie britannique, la Grande-Bretagne a cédé à bail stratégique l’île de Diego Garcia aux Etats-Unis pour une durée initiale de 50 ans, reconductible par périodes de 20 ans.
Les Chagossiens ont été abandonnés, déracinés, et ont vécu misérablement dans des bidonvilles.
La série des procès intentés auprès des tribunaux britanniques par Olivier Bancoult au nom du “GROUPE REFUGIES CHAGOS” s’est soldée d’abord par des victoires, où leur droit a été reconnu, mais par une défaite au dernier acte, en 2008, à travers un jugement inique de la Chambre des Lords.
L’année 2016 était cruciale, celle du renouvellement du bail de Diego Garcia. Le gouvernement de Londres avait laissé l’espoir d’un avenant au bail permettant une réinstallation maîtrisée des Chagossiens aux Chagos. Il avait même commandé une étude de faisabilité sur les conditions du retour, étude qui a conclu positivement. Par ailleurs, Mme Theresa May s’était engagée en octobre 2016, à la veille de l’assemblée générale de l’ONU, à ouvrir la négociation avec Maurice et les Chagossiens.
Mais au mépris de ces engagements, le 16 novembre dernier, Londres a brutalement opposé un NON définitif à la revendication légitime des Chagossiens. Le bail liant la Grande-Bretagne aux Etats-Unis a été renouvelé sans saisir l’occasion historique de réparer le crime.
La lutte des Chagossiens n’est pas brisée. Ils crient leur révolte et leur souffrance.
Ce cri concerne toutes les personnes éprises de justice et de paix. A commencer par le gouvernement français, dont la valeur affirmée au plus haut a toujours été celle de la liberté des peuples.
D’où ma question à M. le Ministre :
Le gouvernement sera-t-il décidé, au vu de cette douloureuse histoire, à défendre la cause chagossienne auprès de Londres comme de Washington, en plaidant pour la seule réparation à la hauteur du mal commis : LE RETOUR EFFECTIF DES CHAGOSSIENS AUX CHAGOS ?
Voici la réponse à la question de Gélita Hoarau selon le compte-rendu analytique de la séance d’hier au Sénat.
M. Harlem Désir, secrétaire d’État auprès du ministre des affaires étrangères et du développement international, chargé des affaires européennes ENTREE_TDM . - Le différend oppose le Royaume-Uni à la République de Maurice - le Gouvernement français ne saurait donc prendre position.
La France n’est pas insensible au sort des Chagossiens. Après quarante ans d’exil, ces 9 000 personnes, installées à Maurice, aux Seychelles ou au Royaume-Uni, connaissent toujours des difficultés d’insertion économique et sociale. Mais le sort de cette population est lié à un problème de souveraineté. La France encourage le Royaume-Uni et la République de Maurice à trouver une solution à leur différend par la voie du dialogue, engagé depuis plusieurs mois, dont je ne doute pas qu’il aboutira.
Mme Gélita Hoarau. - Merci, je ne manquerai pas de rapporter vos propos aux Chagossiens qui viennent trouver aide et solidarité à La Réunion.
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Messages
23 février 2017, 02:46, par Dimitri C
Récemment, la France n’a pas voulue remettre en question leur souveraineté sur l’île de Tromelin, elle ne risque donc pas de prendre position pour les Chagos. Le gouvernement ne se positionnera jamais pour une cause qui ne le concerne pas directement, encore moins si il s’agit de s’opposer a Waschington, malheureusement.