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Arrêter de gaspiller le foncier
13 décembre 2007, par
La présentation du Schéma de développement commercial de La Réunion permet de mettre le doigt sur une des conséquences d’un ’modèle’ de développement importé et inadapté à La Réunion : le gaspillage du foncier.
Le prochain Schéma de développement commercial prendra en compte l’emprise foncière totale des centres commerciaux. Chacun peut constater à La Réunion que les grands centres situés en périphérie des villes sont peu économes en foncier. Les surfaces de ventes, les stocks et les parkings sont construits de manière horizontale. Ils sont conformes à un modèle créé en Amérique du Nord, puis exporté vers l’Europe. Dans ces pays, la rareté du foncier n’est pas un problème aussi important qu’à La Réunion. Cela explique pourquoi, en France, les grands centres sont consommateurs de foncier.
Mais à La Réunion, la situation est totalement différente. L’importation dans notre pays de ce type de modèle de centres commerciaux apparaît comme un luxe dans notre contexte particulier.
De plus, ces structures se construisent souvent sur des anciennes terres à cannes à la qualité agronomique reconnue. C’est par exemple le cas à Gillot, à Duparc ou à Saint-Pierre.
Conséquence d’un "modèle" importé
Cet exemple illustre le coût pour les Réunionnais de l’importation de recettes conçues ailleurs, dans un environnement qui n’a rien à voir avec celui de notre île. Résultat : un gaspillage de foncier, alors que ce dernier est un problème essentiel à La Réunion. La rareté de cette ressource explique en partie son prix élevé qui handicape la réalisation de logements sociaux. Elle pénalise également le développement de l’activité d’autres secteurs économiques. Avec un foncier aussi rare, et donc cher, il est plus difficile de créer des filières industrielles créatrices d’emplois.
Dans ces centres commerciaux, le point le plus révélateur est celui des parkings. Bien souvent, la surface du parking est largement supérieure à celui des espaces de vente. Et pour répondre à une augmentation de la fréquentation de leurs magasins, les promoteurs agrandissent les parkings, gelant encore davantage de foncier pour un usage exclusif.
Dans les centres-villes, le prix du foncier est plus élevé. Cela oblige les promoteurs à construire en hauteur afin de réduire l’emprise foncière. C’est par exemple le cas du supermarché du Butor à Saint-Denis. La surface de vente est répartie sur deux étages, elle est surmontée d’un parking lui aussi sur deux étages. Cela montre bien que des solutions existent pour limiter l’emprise foncière des grands centres commerciaux. Elles entraînent pour le promoteur un coût de construction plus élevé, mais elle permettent aux Réunionnais de préserver un foncier contraint.
Pour l’intérêt général, pourquoi ne pas alors rendre obligatoire à terme ce type de construction pour les centres commerciaux à venir situés en périphérie ?
Limiter l’emprise foncière
Supposons par exemple un projet de grand magasin d’une surface de vente de 10.000 mètres carrés. S’il sort de terre selon le modèle importé d’Europe, l’emprise totale de ce projet est finalement au moins deux fois plus importante.
Pour éviter ce gaspillage, pourquoi ne pas conditionner l’ouverture de ce centre commercial à une emprise foncière limitée à 5.000 mètres carrés ?
Au promoteur de gérer ces 5.000 mètres carrés pour y loger 10.000 mètres carrés de surface de vente, les stocks et les parkings. Il sera obligé de construire en hauteur, ce qui économisera plus de 15.000 mètres carrés de foncier. Et pour aller plus loin, pourquoi ne pas également valoriser la toiture en conditionnant l’autorisation d’ouverture par la pose de panneaux photovoltaïques ?
Dans toutes les zones où le foncier est rare, la construction en hauteur s’impose d’elle-même. Dans le contexte de La Réunion, où près de 200.000 logements doivent être construits dans les 20 prochaines années, tout en préservant les surfaces agricoles, il est essentiel d’imaginer des solutions adaptées à nos besoins. Force est de constater que les vastes parkings des centres commerciaux de périphérie sont un luxe que La Réunion ne peut pas se permettre.
Manuel Marchal
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