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Législatives partielles dans la 7e circonscription
30 juillet 2018, par
Gilles Leperlier a annoncé samedi sa candidature à l’élection législative partielle dans la 7e circonscription. Les propositions qu’il compte défendre à l’Assemblée nationale visent à rassembler les Réunionnais autour de la question prioritaire à La Réunion : la lutte contre le chômage. « Quand on croit en La Réunion, on doit mener la bataille partout quand on croit en ses idées et que l’on veut défendre ses propositions », souligne-t-il. Cette candidature est soutenue par le PCR.
Samedi à l’Étang Salé, Gilles Leperlier a annoncé sa candidature à l’élection législative partielle qui va se tenir dans la 7e circonscription. Cette conférence de presse s’est déroulée en présence de représentants des communes concernées par cette élection. Le candidat a évoqué le contexte de ce scrutin. « Cette élection est inattendue. Elle intervient dans un contexte, un an après l’élection des 7 députés et la situation continue de se détériorer », a-t-il dit. Les chiffres du chômage sont qualifiés de « jamais vu ». C’est le résultat d’une politique qui s’est aggravée avec le nouveau président de la République. La campagne sera courte et devra se concentrer sur l’essentiel, poursuit-il.
Gilles Leperlier rappelle qu’il a commencé ici, ces premiers pas militants était d’être délégué de classe au collège de l’Étang Salé. Il vient des Canots, « dans les hauts on est confronté à l’enclavement, au manque d’activité ». A 18 ans, il crée l’association PADJ, qui organisait des activités, des randonnées, des voyages sans aucune subvention.
Cela montre l’importance du tissu associatif à La Réunion, et celui d’accompagner ces structures. Or, ce sont les premières touchées par les restrictions budgétaires. Accompagner ce tissu associatif sera une des premières batailles à mener en tant que député.
La question des transports est un autre dossier évoqué par le candidat. Le problème des Hauts, c’est la nécessité d’avoir un véhicule personnel pour se déplacer. D’où l’importance de moyens de transport collectifs et adaptés au désenclavement de ces quartiers, c’est un autre combat que compte mener Gilles Leperlier à l’Assemblée nationale.
Gilles Leperlier n’avait pas les moyens d’aller en France faire des études. Il est parti à l’Université au Tampon. En 2003, il mettait une demi-heure pour faire le trajet. Aujourd’hui, le même oblige à une heure de parcours. Le manque d’alternative au tout-automobile pose problème. La progression de l’embouteillage matinal sur la route des Tamarins en est l’illustration.
À La Réunion, il est indispensable de mettre les moyens dans un transport ferré, avec un maillage avec d’autres modes de transport. Un autre projet est la route de moyenne altitude de Piton Saint-Leu à Saint-Joseph, route de développement pour la circonscription.
A son arrivée à l’Université, Gilles Leperlier a constaté que la vie étudiante est très peu active au Tampon. Il participe alors à la création de l’UNEF à La Réunion. La première mobilisation était contre le « contrat première embauche » en 2006, un moyen de précariser les jeunes. « Nous dénonçons la précarité encore aujourd’hui, comme le recours à des contractuels pour les postes vacants de professeur des écoles », ajoute-t-il.
Au Tampon, les filières n’étaient pas complètes et la lutte a porté sur l’ouverture de la 3e année d’histoire-géo.
A Saint-Denis, l’UNEF avait poussé l’Université au tribunal pour rembourser 200.000 euros de frais d’inscription illégaux. Aujourd’hui, c’est la lutte contre la sélection à l’entrée dans l’enseignement supérieur.
En tant que vice-président du CROUS, il a revendiqué une allocation d’autonomie pour les étudiants indépendamment des revenus des parents, de 800 à 900 euros par mois. Le financement peut se faire en regroupant toutes les aides existantes, ainsi que la demi-part fiscale. C’est une proposition de loi qui peut garantir l’avenir des jeunes.
En 2009 arrive le moment du COSPAR. Avec les membres du COSPAR, une plate-forme commune, des avancées sont obtenues, car tout le monde a mis ses différences de côté pour se réunir sur l’essentiel. La question de l’emploi aux Réunionnais était centrale.
Vint ensuite la création de l’AJFER, avec une revendication portée dans des conditions difficile, celle de l’emploi pour les Réunionnais à La Réunion. Elle s’appuie sur le constat d’un système qui pénalise les Réunionnais, notamment dans l’Éducation nationale. L’objectif est de faire la transparence sur les recrutements. La situation et les mentalités ont évolué depuis, pour faire prendre conscience que le Réunionnais est capable à La Réunion.
Gilles Leperlier présente alors les propositions pour l’emploi qu’il défendra. Tout d’abord un moratoire sur 15 ans pour qu’aucun poste dans la fonction publique ne soit mis au mouvement national. Ensuite, que toutes les offres d’emploi soient déposées à Pôle emploi, contre moins de la moitié aujourd’hui. Autre proposition : anticiper les besoins pour que les formations correspondent aux années de préparation aux diplômes. Ce plan prévisionnel des emplois est à mettre en place d’urgence.
Toutes ces propositions ne coûteront pas un euro supplémentaire.
Gilles Leperlier rappelle aussi qu’il milite au PCR. Il prend conscience que ce qui se passe ailleurs concerne La Réunion. Il appelle donc à valoriser les atouts pour arriver à l’autonomie énergétique en 2030. Cela peut créer des milliers d’emplois durables.
Le secteur de l’aide à la personne est un autre secteur créateur d’emplois. Il manque 40.000 places en crèches, dans une génération, 40.000 personnes seront dépendantes. C’est un besoin à anticiper, d’où l’urgence à agir à structurer un grand service dans l’aide à la personne.
C’est aussi valable pour l’environnement. Notre île est en danger à cause du manque de moyen pour préserver le patrimoine naturel. Les espèces invasives sont le résultat d’un manque d’entretien. De nombreux emplois pourraient être créés.
Gilles Leperlier plaide aussi pour le développement du tourisme dans les Hauts, d’autant plus qu’ils sont inscrits dans le Patrimoine mondial par l’UNESCO.
Une autre urgence est de sauver la filière canne-sucre. Un rassemblement est possible sur le pivot de l’agriculture réunionnaise. Cette agriculture peut aussi voir la structuration de nouvelles filières, comme les plantes médicinales dont les qualités pharmaceutiques sont reconnues.
« Nous pouvons trouver un accord et nous rassembler sur la question de l’emploi », souligne le candidat soutenu par le PCR.
Ce projet réunionnais, Gilles Leperlier l’a défendu dans la 6e circonscription l’an dernier. La révision constitutionnelle est ainsi l’occasion à ne pas rater afin de donner des moyens aux Réunionnais.
La question des revenus est également à l’ordre du jour. Le père de Gilles Leperlier est payé au SMIC depuis 40 ans comme chauffeur de bus. « Comment accepter que ces personnes qui créent de la richesse soient si peu payées ? Cela pose le problème de la répartition des richesses. La force de travail doit être valorisée ». Son grand-père, après une vie de bazardier, touche moins de 200 euros de retraite par mois. Une situation inacceptable qui est le quotidien de nombreux Réunionnais. D’où cette proposition : « aucun revenu en dessous du seuil de pauvreté ».
Cette situation doit se faire entendre à la tribune de l’Assemblée nationale. Si on se rassemble en tant que Réunionnais, on ne manque pas d’atout pour faire avancer, nou lé kapab pour not péi.
Enfin, pour la NRL, « il faut la terminer mais cela ne peut pas être au détriment des Réunionnais d’un point de vue environnemental et financier ». D’où la demande d’une mission d’expertise pour faire le point sur ce projet et en tout état de cause, la poursuite du chantier ne peut pas passer par l’ouverture de la carrière de Bois-Blanc.
M.M.
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