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Réaction du candidat à la législative partielle au « Plan pauvreté »
14 septembre 2018
Candidat du PCR dans la législative partielle de la 7e circonscription, Gilles Leperlier dénonce les insuffisances du « plan pauvreté » et appelle les Réunionnais à se rassembler pour définir eux-mêmes une politique de développement pour La Réunion.
« Le Président de la République vient de présenter son « plan pauvreté » pour une mise en œuvre… à partir de 2020 !
Alors que 20 milliards d’euros vont actuellement aux 150 000 ultrariches, les 9 millions de pauvres devraient attendre, dans la logique du gouvernement, 2020, pour seulement 8 milliards d’euros. Voilà donc l’état d’esprit du chef de l’État : pour les plus fortunés, tout et tout de suite ; pour les pauvres, il sera fait encore comme s’ils n’existaient pas.
Depuis des décennies, chaque Chef d’État annonce vouloir lutter contre la pauvreté et plus il prétendre agir, plus la situation s’aggrave et malheureusement, plus le nombre de pauvres augmentent. Un plan pauvreté bien pauvre en mesures d’urgence qui de surcroît, ne répond pas à la situation sociale, qualifiée d’hors norme par l’INSEE, à La Réunion.
Ce qu’Emmanuel Macron dit aux 340 000 Réunionnais vivants sous le seuil national de pauvreté, c’est d’attendre : une décision humainement insoutenable.
Plus que jamais, c’est aux Réunionnais de se rassembler pour définir nous-mêmes, dans la concertation, une politique économique et sociale durable, solidaire et globale pour La Réunion avec des moyens budgétaires et réglementaires adaptés.
Gilles Leperlier Candidat à l’élection législative 7e Circonscription »
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Messages
14 septembre 2018, 03:34, par Maillot Joseph Lucay
Comme dirait monsieur de La Palice les pauvres sont ceux qui n’ont pas assez d’argent pour vivre dignement . Cette situation peut être due à plusieurs raisons mais la raison principale c’est l’impossibilité de trouver un travail correctement rémunéré et de le conserver . Elle touche particulièrement les jeunes de moins de 30 ans et surtout les moins qualifiés .
Pour lutter contre la pauvreté l’Etat devrait donc s’attaquer en priorité à ce problème et mettre en place les moyens pour faciliter l’accès des jeunes à l’emploi.
L’une des premières mesures à mettre en place pourrait être d’accorder une aide financière aux entreprise qui embauchent des jeunes pour une longue durée ( au moins pour 5 ans) . cette aide pourrait consister à réduire le montant des impôts payés par les employeurs selon le nombre de jeunes de moins de trente ans employés dans leur entreprises depuis au moins 3 ans .
Les impôts sur les revenus ou sur les bénéfices payés par les entreprises concernées pourraient être affectés d’un coefficient de réduction selon le nombre de jeunes de moins de 30 ans qu’elles emploient depuis au moins 3 ou 4 ans ou selon le pourcentage des jeunes sur leur effectif global .Plus le pourcentage de jeunes sur l’effectif serait élevé plus le coefficient de réduction fiscal serait élevé . Cette mesures pourraient concerner les jeunes qui vont travailler à l’étranger lorsque leur entreprise a des filiales à l’étranger ou éventuellement dans le cadre d’accords de coopération passés par la France avec certains pays étrangers qui recherchent de la main d’œuvre étrangère .
Le président de la république est favorable à un retour du service national obligatoire . Ce serait peut être un bon moyen d’aider les jeunes à s’insérer dans le tissu économique et par la même occasion de soutenir l’emploi dans les entreprises . En effet pourquoi ne pas s’appuyer sur les entreprises et les services publics pour le retour de ce service national en leur donnant la possibilité de prendre dans leurs effectifs des jeunes pendant un certain temps et de les employer sur des emplois qualifiant qui leur faciliterait l’embauche à l’issue de leur période de service national obligatoire . Le temps de service national serait alors pris en charge totalement ou partiellement par le budget de l’Etat. A l’issue de leur service obligatoire les jeunes seraient alors prioritaires pour les emplois créé par l’entreprises dans laquelle ils auront accompli leur services national . Ce serait un peu l’équivalent du service national accompli au titre de l’aide technique par des jeunes diplômés de l’enseignements supérieur mais cette fois ci ce serait à l’entreprise de donner un savoir faire aux jeunes et non aux jeunes de lui faire bénéficier gratuitement de son savoir.
Le problème de la pauvreté c’est surtout un problème de manque d’emplois rémunérateurs pour ceux qui sont en âge de travailler et qui ont les aptitudes nécessaires .Au lieu de distribuer de l’argent au compte goutte sous forme d’aide sociale . Pourquoi ne pas l’injecter dans le tissu économique avec l’obligation pour ceux qui le reçoivent de créer des emplois de longue durée et de privilégier le recrutement des jeunes sur ces emplois . Il faudra bien entendu mettre en place des moyens pour contrôler que le bon fonctionnement du système et continuer de donner des aides ceux qui ne peuvent pas trouver du travail mais ce serait certainement un moyen efficace de lutter contre la pauvreté .
14 septembre 2018, 19:21, par Maillot Joseph Lucay
Bien entendu les choses seront plus facile lorsque nous aurons redonné au travail sa vraie valeur . Celui qui travaille n’est pas un esclave ou quelqu’un que l’on torture comme le laisserait supposer l’origine latine du mot travail qui vient du mot tripalium qui signifie instrument de torture . Le travail permet aux hommes de donner un sens leur vie et de se projeter dans l’avenir , de changer leur environnement et de progresser constamment.
Mais hélas le travail est très souvent vu comme une torture, une dégradation , un instrument de domination et beaucoup de gens préfèrent rester oisifs ne rien faire plutôt que d’aller travailler .
Pour changer les choses il faudrait replacer le travail à la première place sur le podium de nos valeurs fondamentales . C’est à ce prix que l’on pourra faire accepter par tout le monde un partage du travail en période de crise. Il n’est pas normal que près de la moitié de la population active soit condamnée à rester perpétuellement au chômage pendant que l’autre moitié va s’accrocher aux postes de travail et refuser de partager le temps de travail .
C’est par le travail que les hommes créent de la richesse , mais que vaut une société qui se composerait de 50% de riches et de très riches d’un côté et de 50% de pauvres et de très pauvres de l’autre ? Ce serait une société fracturée dans laquelle les hommes et les femmes ne seraient plus solidaires et se mépriseraient réciproquement . Ce serait une société qui à la longue s’autodétruirait parce qu’elle ne ferait que générer des conflits .
Par conséquent si l’évolution du monde nous oblige à réduire notre temps de travail il nous faut accepter de mieux le partager . En ce faisant ceux qui sont riches ne deviendront pas pauvres mais ceux qui sont pauvres deviendront certainement un peu plus riches .
Lutter contre la pauvreté , en fin de compte ,c’est mettre en œuvre des mesures qui augmenteront le nombre de riches et réduiront le nombre de pauvres . C’est un peu simpliste mais c’est logique . Une société dans laquelle le nombre de pauvres augmente chaque année c’est une société qui fonctionne mal . Il y a beaucoup de monde qui pense que la France est entrain de s’appauvrir . Ils n’ont peut être pas tort et les pouvoirs publics devraient peut être remettre en question certaines choses lorsqu’ils constatent que près de 10% de la population nationale vit en dessous du seuil de pauvreté et que dans certaines régions comme l’île de la Réunion la population vivant en dessous du seuil de pauvreté atteint le chiffre extraordinaire de 40%.
14 septembre 2018, 20:52, par Arthur
Rendre les transports publics gratuits, c’est à la fois faisable et déjà fait ailleurs comme dans au moins une vingtanie de ville en France métropolitaine, la dernière, début septembre, c’est Dunkerque. Ainsi, les citoyens seraient encouragés à oublier leur véhicule qui fume, majoritairement diésel, donc créateur-diffuseur de micro particules cancérigènes, pour les poumons des réunionnais, qui ont de l’ashme 4 voire 5 fois plus qu’en France métropolitaine ! Seuls 5% actuellement des citoyens les utilisent. Il faut aussi développer les deux roues, développer les pistes cyclables, encourager les vélibs et mettre le train sur les rails, un "TER-PEI" électrique, propre, pourvoyeur d’emplois durables donc participant à la lutte contre la pauvreté de manière nouvelle intelligente, écologique. Dans une île où on veut par ailleurs développer le tourisme, monter en gamme, sans trop se préoccuper des poubelles remplies de mouches, de vers, d’odeurs fétides, bref, il y a du boulot. Les 35° journées du patrimoine sont l’occasion de se rendre compte, de prendre conscience que "on ne peut pas continuer ainsi raisonnablement", c’est sur, vous n’êtes pas d’accord ? Bon WE Patrimonial, Arthur qui tousse en vélo, quand il double les véhicules à moteur qui polluent. Atchoum et Beurk !!!!!