Dans ’le Quotidien’ d’hier

GOUSSE : la vérité éclate

20 février 2013

En décembre dernier, une manifestation organisée par des dirigeants de l’Association GOUSSE avait bloqué la Mairie de Sainte-Suzanne. Ces derniers voulaient faire porter la responsabilité des difficultés de la structure sur la commune, alors que la municipalité expliquait que la faillite du GOUSSE était la responsabilité de ses dirigeants. Dans son édition d’hier, ’le Quotidien’ a confirmé en tous points les arguments de l’équipe de Maurice Gironcel.

Hier dans "le Quotidien", la vérité sur la faillite du GOUSSE.

Les 13 et 14 décembre, une manifestation avec Daniel Alamélou bloque la mairie de Sainte-Suzanne. Le chef de l’opposition battu lors des dernières municipales veut rejeter la responsabilité de la faillite du GOUSSE sur la Mairie. La commune avait une tout autre version, expliquant que ce sont les dirigeants du GOUSSE qui ont mis l’association dans l’impasse, et ses près de 200 salariés. Hier, un article du "Quotidien" vient confirmer ce que Maurice Gironcel et son équipe ont dit depuis le début du scandale : ce sont les dirigeants du GOUSSE qui ont fait plonger cet outil de travail. Libéré désormais de toute pression, Daniel Médéa, ancien directeur du GOUSSE, s’exprime dans les colonnes de notre confrère : « les manifs devant la Mairie, c’était une mascarade. Ce sont les responsables de l’association eux-mêmes qui se sont débrouillés, exprès, pour ne pas avoir ces fameux AOT ». Les AOT, ce sont les autorisations d’occupation de territoire concédée par la Mairie à une association afin qu’elle puisse travailler dans un espace public.

Et l’ancien directeur du GOUSSE de préciser au "Quotidien" : « Dès le mois d’août, j’avais obtenu un rendez-vous avec Maurice Gironcel pour régler cette histoire de documents. On en avait largement le temps. On pouvait au pire demander l’intervention du préfet à la cohésion sociale, dont c’est le rôle de régler ce genre de problème. Daniel Alamélou — qui représentait le Conseil général au conseil d’administration — me l’a dit lui-même : "si le président du GOUSSE apprend que tu as cet entretien, tu seras sanctionné et je ne pourrai pas te protéger" ». Et de poursuivre : « Daniel Alamélou m’a menacé en me disant "ce n’est pas ton rôle". En réalité, ils avaient décidé dès le mois d’août de fermer l’association et de mettre la responsabilité de cette mise au chômage de 200 personnes sur le dos du maire. Il fallait faire de Maurice Gironcel un bouc émissaire, en prévision des prochaines municipales ».
La sanction s’est vérifiée, puisque le directeur est dégradé au rang de "responsable". « La casse sociale, c’est le conseiller général de Sainte-Suzanne qui en est l’auteur », affirme Daniel Médéa cité par "le Quotidien".
Voilà de quoi donner un nouvel éclairage sur les méthodes d’une personne présentée par des médias comme un exemple de la nouvelle génération en politique… et qui n’adopte comme ligne de défense que l’attaque personnelle : « Daniel Médéa se trompe lourdement. J’espère qu’il se trompe sans avoir été acheté ».

M.M.

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