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9 janvier 2010, par
Au-delà des faux débats et des mauvaises querelles, la réalité continue de poser la question de la Gouvernance.
S’il est un terrain qui a été favorable aux mauvaises querelles dans notre histoire, c’est bien celui de la gouvernance. Au cours des six décennies passées, des malentendus -bien souvent volontairement entretenus -ont considérablement brouillé le débat sur la nécessité de donner une dimension réunionnaise à l’administration de nos affaires. Pourtant, dans tous les domaines, la réalité s’est chargée de faire apparaître la faillite d’un système qui soumet les problèmes réunionnais à la gestion d’un centre situé à 10.000 km.
Un tournant au sommet de la République
Récemment, le débat a connu une évolution décisive : pour la première fois, c’est au sommet même de la République que s’est imposé le constat de l’impossibilité de gérer, à distance et par décrets, les problèmes spécifiques de l’Outremer. Le Président de la République a en effet souligné à plusieurs reprises l’impossibilité de demeurer dans le « statu quo », face au chômage et aux décalages immenses qui frappent l’Outremer. Il a de plus, maintes fois, souligné que « ne rien connaître à un territoire » ne constituait « pas un gage de compétence ». De ce changement de perspective, on aurait pu espérer un apaisement définitif des mauvaises querelles qui ont fait perdre plus de 50 ans à La Réunion et à son développement. Surtout, on était en droit d’attendre un comportement loyal et consensuel à cette nouvelle orientation de la part des représentants dans notre pays de la majorité présidentielle.
A l’inverse, on a vu les plus hauts responsables politiques de ce courant tenter de réactiver les vieux clivages et de raviver les vieilles divisions, déversant mensonges et invectives sur tous ceux qui acceptaient de jouer le jeu de la transformation des rapports entre l’Outremer et la Métropole.
Obstruction de Didier Robert et Jean-Paul Virapoullé
On a ainsi vu le député-maire du Tampon, Didier Robert, empêcher les membres de l’UMP réunionnaise de participer aux Etats généraux de l’Outremer, pourtant voulus par le Président de la République. Pendant cette consultation, des envoyés de Jean-Paul Virapoullé – dont l’inévitable Fabienne Couapel-Sauret - ont tenté de verrouiller les travaux de l’atelier "gouvernance". Dans le même temps, ils rajoutaient pathétiquement un nouveau couplet à la vieille rengaine du « complot indépendantiste ». Ainsi, dès la fin de la crise de l’Outremer, de hauts responsables politiques réunionnais refusaient la transformation qui s’annonçait.
Le 6 novembre eut pour effet d’exacerber encore cette attitude de refus radical du changement. L’annonce d’un nouveau cours ressortait pourtant sans équivoque des conclusions du Conseil interministériel de l’Outremer (CIOM). Dès l’introduction aux mesures transversales, le Gouvernement réaffirmait avec force l’option en faveur du développement endogène. L’exécutif prenait ainsi acte de la volonté « des citoyens et de leurs représentants » de devenir « des acteurs à part entière du développement de leurs territoires respectifs », et « d’être soi-même au sein de la République ». Exit donc, les faux débats sur les réformes de la gouvernance qui avaient troublé les débats au cours des Etats généraux.
Le respect refusé
La grille de lecture donnée par le Chef de l’Etat dans son discours éclairait définitivement la manière dont devait être comprises la délimitation des questions de statut. Annonçant les consultations qui se tiendraient en Martinique et en Guyane, il demanda que ces dernières se déroulent « dans des conditions loyales, sur des arguments de vérité et sans amalgames », ajoutant que la question était celle « du juste degré d’autonomie (…) et non celle de l’indépendance ». Enonçant la ligne générale, le Président de la République évoquait la nécessité de refonder sur le « respect » les relations entre l’Hexagone et l’Outremer. Ce « respect », c’est justement ce qui est refusé aux Réunionnais par Virapoullé et consorts. En effet, le Sénateur "coffre-fort" et ancien maire de Saint-André, s’est acharné à inscrire dans le marbre constitutionnel l’impossibilité pour les Réunionnais d’être consultés selon les procédures républicaines à propos des questions fondamentales qui touchent à la gestion de leurs affaires.
Geoffroy Géraud
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