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“Agir pour la démocratie” à Bras Panon
28 juin 2005
Bras-Panon a perdu sa sérénité. Les affaires municipales troublent l’ordre public. Un collectif de Panonnais, exaspérés par cette situation calamiteuse, vient d’annoncer officiellement la création d’un groupe apolitique : “Agir pour la démocratie”.
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Né il y a trois mois, “Agir pour la démocratie” regroupe le collectif pour le Non (ndlr : au traité européen) de Bras-Panon. Jean-Hugues Ratenon, qui statue dans ce groupe, indique qu’après le vote du 29 mai, le collectif a continué ses rencontres avec la population, lui permettant ainsi de recueillir les doléances des Panonnais. Aujourd’hui, le groupe constate une situation qui "entraîne une crise et un blocage sans précédent dans l’histoire politique de la commune, et déstabilise la population".
Nous rappelons qu’il y a deux semaines, Daniel Gonthier, maire de Bras-Panon, et son groupe municipal devenait minoritaire au sein de la majorité, avec 14 voix contre 15. Le groupe des 15, mené par Jean-Marie Foudrin et Jeannick Atchapa, rejetait sèchement le compte administratif 2004. Jean-Marie Foudrin, qui exige la démission du maire, déclarait que son groupe allait systématiquement s’opposer, tandis que le groupe des 15 insistait : "nous allons restés soudés jusqu’au bout". Daniel Gonthier répliquait fermement : "je me place dans la perspective d’une démarche de réconciliation (...) si toutefois, cette situation de blocage perdure, il conviendra de demander l’avis des Panonnais (...) il ne m’appartient pas de redistribuer ou de transférer le mandat (ndlr : de maire) ni à Foudrin, ni à Atchapa".
Situation de blocage donc à Bras-Panon. “Agir pour la démocratie” appelle la municipalité à se ressaisir, pour "sortir de cette crise dans l’intérêt des citoyens panonnais". Les conséquences de ce blocage porteront préjudice à la population de Bras-Panon, et "seraient perceptibles sur plusieurs années", note Jean-Hugues Ratenon.
Réconciliation ou démission du conseil municipal
"Considérant la fragilité financière de notre commune, le nombre important de demandeurs d’emplois, le problème de logement croissant, la situation des employés communaux", le contexte socioéconomique déjà lourd de Bras-Panon ne peut se permettre de s’accabler d’une telle guerre d’intérêt. “Agir pour la démocratie” propose, dans une motion d’intérêt public, "à l’ensemble des 29 conseillers municipaux de se réunir et trouver une issue à ce conflit politique, par la tenue d’un conseil municipal extraordinaire, où serait voté un nouveau contrat d’objectifs dans le cadre d’un accord de gouvernance partagée et approuvée par tous", un cadre de travail qui laisserait sa place à chacun, le groupe apolitique notant au préalable que chaque parti souhaite œuvrer pour l’intérêt de Bras-Panon et de ses citoyens. "En cas d’échec, si chacun reste sur sa position (...), les élus devront prendre acte de la situation et considérer leurs incapacités à mener à bien le projet politique pour lequel ils ont été élus. L’ultime alternative resterait alors la démission de l’ensemble des conseillers municipaux. Le sort de Bras-Panon sera ainsi entre les mains de la population par le biais de nouvelles élections. L’opinion sera clairement exprimée et, souhaitons-le, respectée de tous", estime Agir pour la démocratie.
L’image de Bras-Panon, ville agricole paisible, est aujourd’hui ternie par les affaires de la mairie. “Agir pour la démocratie” annonce qu’une campagne d’explication va prochainement s’ouvrir sur la commune. 3.000 tracts devraient être distribués, touchant ainsi chaque foyer.
Bbj
An plis ke sa
Bras-Panon, commune paisible ?
La semaine dernière, les Panonnais se réveillaient dans le tintamarre, une rumeur vérifiée d’arrestation musclée. Deux Panonnais, qui reconnaissent avoir tagué la mairie de Bras-Panon et l’avoir orné de banderoles dénonçant l’attitude du maire, sont appréhendés à l’américaine, par un peloton d’élite de la gendarmerie. Edgar Henriette et Yannis Marianne seront cueillis dans la nuit. Chez la famille Henriette, les enfants sont tout simplement réveillés revolver sous le nez. Le maire confiait à nos confrères d’Antenne Réunion ne pas avoir de lien avec cette affaire. Toujours est-il que la population panonnaise est secouée par ses derniers événements, et ne s’en réjouit pas. D’autant que les rumeurs de tractations financières vont bon train, ainsi que l’éternelle dénonciation des pressions sur les personnels municipaux, notamment les plus précaires. Paisible, tout ça !
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