Quand la Préfecture soulignait le rôle décisif du bombardier d’eau

Grâce au DASH 8, « l’incendie est désormais circonscrit »

31 octobre 2011, par Manuel Marchal

Il y a un an, la Préfecture se félicitait du succès de la mission du DASH 8 qui avait permis d’éteindre l’incendie. Aujourd’hui, la com’ de l’État affirme que cet avion serait d’une utilité limitée… Puisque le DASH 8 ne s’est pas brutalement transformé en un vieux coucou hors d’âge, il est urgent que le gouvernement cesse de se moquer des Réunionnais et montre qu’il a vraiment la volonté de participer à l’extinction de l’incendie.

En 2010, alors que quelques centaines d’hectares étaient en flammes, le gouvernement avait pris la décision d’envoyer à La Réunion un bombardier d’eau. Dès l’entrée en action du DASH 8, le feu était circonscrit, c’est ce que rapporte un communiqué de la Préfecture datée du 20 octobre 2010.
Les dégâts ont pu être limités à 700 hectares en 12 jours d’incendie.
Aujourd’hui, au bout de cinq jours, ce sont 2.600 hectares, soit presque 2.000 de plus qui sont parcourus par l’incendie. Mais ordre est donné aux services de l’État de dire que le DASH 8 ne peut pas être d’une grande utilité. C’est le sens de deux communiqués diffusés vendredi par la préfecture, et de l’intervention du directeur de cabinet du préfet hier sur Antenne Réunion.
Alors, pour que l’opinion sache que les raisons invoquées par la Préfecture sont totalement dénuées de fondement, "Témoignages" publie aujourd’hui un communiqué diffusé par la Préfecture le 20 octobre 2010. Dans ce texte, le préfet se félicite de l’action du DASH 8 dès sa première mission.
Il avait suffi de quelques largages d’eau du DASH 8 pour éteindre l’incendie.

Manuel Marchal

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