Près de 100 000 voitures importées depuis 2010, aucune nouvelle route construite

Grâce aux socialistes et à Didier Robert, l’heure de l’embouteillage général se rapproche

13 janvier 2014

Les chiffres des importations de voitures pour 2013 sont tombés : 23 899. Elles s’ajoutent au parc déjà important. Depuis que les dirigeants socialistes ont donné la direction de la Région Réunion à Didier Robert, ce sont près de 100 000 voitures importées à La Réunion. Et cela va encore continuer au même rythme l’an prochain, car le chantier du tram-train a été arrêté. L’heure du blocage total de La Réunion du fait d’un nombre trop grand d’automobiles approche.

Depuis la photo de cet embouteillage prise début janvier 2013, 23 000 voitures supplémentaires ont été importées à La Réunion. (photo Toniox)

« Nous sommes sur une île qui a une population en croissance, plutôt jeune et qui a besoin de se déplacer en voiture ». C’est ce qu’affirmait samedi dans les colonnes du "Quotidien" le président de la branche automobile du Syndicat des importateurs. Il pense donc que les importations vont se maintenir l’an prochain à 23 000. Comment expliquer cette situation ?

Seconde source de fuite de capitaux

Malgré une légère diminution par rapport à 2012, un nombre considérable de voiture a été importé à La Réunion en 2013 : 23 899. C’est la seconde source de fuite des capitaux de La Réunion, après l’achat d’énergies fossiles (charbon et pétrole). Et les monopoles contrôlant ce commerce ont encore de beaux jours devant eux.

En effet, aux élections régionales de 2010, les socialistes décident de faire perdre l’Alliance et de faire gagner l’UMP conduit par Didier Robert. Cela a entrainé l’arrêt du chantier du tram-train, et la réorientation des crédits vers des actions clientélistes : distributions de bons d’achat de 500 euros pour des ordinateurs, financement d’embauches massives d’emploi aidés dans des associations crées de fraiche date, subvention des compagnies aériennes via une prise en charge partielle des billets d’avion en sont quelques exemples.

Pas un lycée, pas une route construite

Mais pendant ce temps, aucun projet n’est sorti. Pour la première fois depuis le début de la décentralisation voici 30 ans, un président de Région va finir un mandat sans avoir construit un seul lycée, ou fait poser le moindre kilomètre supplémentaire de route.

Ce sont les Réunionnais qui paient la note de cette faillite provoquée par des socialistes.

Comme Didier Robert a cassé l’alternative au tout-automobile, les Réunionnais sont condamnés à s’endetter pour se payer un mode de déplacement individuel. Car les transports collectifs par bus ne suffisent pas, et ne disposent quasiment pas d’itinéraires spécifiques leur permettant d’être plus rapide que les automobiles.

Etant donnée l’exiguïté de la superficie de La Réunion, un mode de transport collectif moderne, c’est à dire un chemin de fer, est la seule solution pour éviter la paralysie. C’est ce qu’ont contruit ou cherchent à réaliser les pouvoirs publics de toutes les zones densément peuplées dans le monde.

Mais pour La Réunion, c’est l’embouteillage général qui gagne.

Comparaison du nombre de voitures importées et de celui des kilomètres de routes construites par la Région depuis mars 2010

Année Voitures neuves importées Km supplémentaire
de route régionale
2010 24702 0
2011 25995 0
2012 24602 0
2013 23899 0
Total 99198 0
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