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4 juillet, parMézami, mon bann dalon, si in zour in listorien i désside rakonte anou bien konm k’i fo listoir La Rényon, mwin lé sirésèrtin li va parl anou (…)
15 janvier 2019
Interrogé sur France Info, Florent Gueguen, directeur de la Fédération des acteurs de la solidarité, a fait part de sa déception après la publication de la lettre aux Français que le président Emmanuel Macron a adressé aux français.
On peut dire que le gouvernement aura fait l’impasse sur la question sociale, et cela depuis le début du mandat d’Emmanuel Macron. Mais cette fois, cet oubli (avéré) a du mal à passer auprès des associations, qui peinent déjà avec la baisse des emplois aidés.
"Les Français les plus pauvres sont aujourd’hui les perdants de ce débat national", a déclaré sur franceinfo, Florent Gueguen, directeur de la Fédération des acteurs de la solidarité (FNARS). Cette fédération rassemble 850 associations et organismes de lutte contre l’exclusion.
Dans sa lettre, le président de la République appelle tous les français à participer au grand débat national. Mais "il y a une déception sur le contenu de cette lettre, sur l’absence de la question sociale, du pouvoir d’achat des personnes les plus pauvres, il n’y a rien sur la pauvreté, rien sur les sans-abri, le mal-logement", a déploré Florent Gueguen.
A La Réunion, même constat. Alors que l’île est considérée "hors norme" par l’INSEE, elle abrite plus de 80.000 Réunionnais « en situation de mal-logement », d’après le rapport 2017 de la Fondation Abbé Pierre. Dans le détail, il y a autour de 12.000 personnes en hébergement contraint, entre 2.700 SDF à La Réunion, dont 300 personnes à la rue.
A cela s’ajoute, 40% de la population visant sous le seuil de pauvreté soit moins de 1 000 euros par mois. « Fin 2016, 94 000 bénéficiaires du Revenu de Solidarité Active (RSA) sont recensés à La Réunion, soit 17 % de la population âgée de 15 à 64 ans » a indiqué l’institut statistique dans sa note de conjoncture.
Or, « cette forte précarité sociale est d’abord liée à la faible proportion des habitants en âge de travailler qui ont un emploi et donc à la faiblesse des revenus d’activité qui en découle » a expliqué l’INSEE.
A mesure que le mouvement des "gilets jaunes" se centre sur le pouvoir d’achat et l’exigence de davantage de justice sociale, l’abandon de l’ISF est devenu le symbole d’une injustice fiscale dénoncée par les manifestants et leurs sympathisants.
Malgré cela, Emmanuel Macron reste inflexible et ne reviendra pas sur le remplacement de l’ISF par l’impôt sur la fortune immobilière (IFI), auquel sont désormais soumis les contribuables possédant plus de 1,3 million d’euros de patrimoine.
Il n’y aura "pas de question interdite" lors du grand débat national, a assuré Emmanuel Macron dans sa lettre. Mais, il y a bien un sujet dont il ne veut pas discuter : la ré-instauration de l’impôt de solidarité sur la fortune (ISF). "Nous ne reviendrons pas sur les mesures que nous avons prises (...) afin d’encourager l’investissement et faire que le travail paie davantage", écrit-il.
Pourtant "depuis le début de l’année 2019, toutes les grandes associations nationales qui font appel à la générosité du public ont vu leurs dons diminuer parfois très fortement à cause notamment de la suppression de l’ISF. Nous considérons qu’il faut des outils de redistribution", a expliqué Florent Gueguen, directeur de la Fédération des acteurs de la solidarité.
Sa fédération compte formuler des propositions sur le question fiscale pour "qu’on puisse réduire les inégalités, financer la protection sociale". Ce dernier a assuré que "la création notamment d’impôts pour les plus riches permet de financer les politiques sociales et indirectement les associations, c’est ce que montre la suppression de l’ISF avec des baisses de dons de plusieurs dizaines voire de centaines de millions d’euros en moins pour les associations de solidarité".
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