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À la Commission permanente du Conseil général
8 avril 2010
La Commission permanente du Conseil général hier mercredi 7 avril a tourné à la provocation d’Objectif Réunion pris par sa propre manipulation. Piqués au vif par un débat qui leur a rappelé l’ignorance des dossiers de leur chef de file Didier Robert à la télévision devant Paul Vergès, les élus d’Objectif Réunion étaient de plus exaspérés par le refus à leur demande de postes. Le moindre prétexte a suffi à faire fuir ces élus qui refusent de travailler pour la population et qui ne viennent que pour toucher leur argent, c’est le visage qu’ils ont montré à l’opinion quand la manipulation a éclaté au grand jour.
Claquant la porte de la Commission permanente en accusant un élu d’insulte, les conseillers généraux d’Objectif Réunion ont ensuite organisé une conférence de presse afin de « dénoncer ces agissements ». Mais ils ont surtout appelé la présidente du Conseil général, Nassimah Dindar, à « recomposer la majorité » au Département. Ils justifient cette recomposition par « les divergences de fond entre le PS et le PCR qui empêchent l’avancement sur les grands projets ». Autrement dit, ce qu’Objectif Réunion a été incapable d’obtenir par la voie des urnes et par celle du débat, Objectif Réunion a tenté de l’obtenir en montant une grossière provocation visant à faire croire que les sectaires, ce ne sont pas eux, mais les autres. Bien évidemment, personne n’est tombé dans ce piège grossier, et le seul fait qui reste, c’est que des élus d’Objectif Réunion ont décidé de quitter la Commission permanente pour organiser une conférence de presse.
Cette manipulation a été aussitôt dénoncée par l’élu qui a été la cible des accusations d’Objectif Réunion, Bruno Mamindy-Pajany.
Objectif Réunion cherche un prétexte
Ce dernier a à son tour organisé une conférence de presse. « Je n’ai jamais cité Didier Robert », martèle-t-il, bande son de la séance du matin à l’appui. Dans cette bande son, le maire de Sainte-Rose évoque le problème de l’illettrisme à La Réunion. Durant sa prise de parole, il fait allusion au Lazaret et au débat qui a entouré le sujet lors des élections régionales. Rappelant que le Lazaret est de la compétence du Département, il affirme : « il y a aussi des illettrés dans les hautes sphères ». Puis Jean-Louis Lagourgue répond pour la Droite : « Vos propos concernant les illettrés du Lazaret son inacceptables. […] Nous sommes des illettrés, donc nous allons nous retirer ».
Pour Bruno Mamindy-Pajany, « depuis le début de la séance, tout le monde cherchait un prétexte pour partir. Ils ont trouvé le moyen lors de ma déclaration ». « Mais je parlais de Michel Vergoz et non pas de Didier Robert », précise-t-il.
Objectif Réunion ne veut pas travailler
La présidente du Conseil général, Nassimah Dindar, parle quant à elle d’« épiphénomène ». Elle reconnaît néanmoins que les élus travaillent dans cette ambiance depuis 2008, année des dernières élections cantonales.
Rappelons qu’en 2008, Didier Robert avait tenté de construire une majorité d’ultras au Conseil général, mais incapable de faire le quorum, cette majorité autoproclamée allait être confrontée à la réalité quelques jours plus tard. Ces partisans de la ligne sectaire se sont mis dans l’opposition. Regroupés dans Objectif Réunion, il s’avère que ces élus accumulent les comportements de mauvais perdants et ils refusent de travailler, comme le montre l’incident qu’ils ont provoqué hier.
« Je ne suis pas une girouette. J’ai rejoint la majorité en place sur la base d’un contrat de gestion, mais je n’ai jamais renié mon camp », a rappelé la présidente du Conseil général. « J’ai lancé un appel à l’ouverture de la majorité vers la droite, mais Stéphane Fouassin a répondu qu’il ne demandait rien », explique-t-elle.
À la demande de « recomposition de la majorité », c’est-à-dire de postes supplémentaires, réclamée par les élus d’Objectif Réunion, Nassimah Dindar répond que « légalement, il n’est pas possible de remplacer les sièges vacants dans la Commission permanente en cours de mandat ». « Dans quelques mois, il y aura des élections partielles pour remplacer les éventuels démissionnaires. Puis dans 10 mois auront lieu les Cantonales partielles », souligne-t-elle.
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