
In objéktif pou trapé : In dévlopman korèk …sansa sé in bilan négatif !
26 juin, parMézami, ni sava rante dann in pèryode zélékssion ané pou ané.Nora zélékssion l’ané 2026, nora zélékssion l’ané 2027 é nora ankor l’ané 2028… Bann (…)
De La Réunion à La Réunion en passant par les Antilles
14 février 2009, par
Du mouvement pour la baisse des prix à La Réunion à la grève générale en Guadeloupe, l’historique de la crise dans l’Outre-mer rappelle la responsabilité du préfet de La Réunion dans la situation actuelle. En orientant les transporteurs vers les pouvoirs publics dans l’objectif d’attaquer la Région alors que seuls les pétroliers devaient donner une solution à ce problème de pouvoir d’achat, il est à l’origine de l’entrée en scène de l’État pour financer une baisse des prix des carburants à la place des pétroliers aux Antilles et en Guyane. Aujourd’hui, cette implication forcée des pouvoirs publics trouve un prolongement logique : c’est l’État qui est sommé par des partenaires sociaux guadeloupéens de financer une hausse générale des salaires de 200 euros.
Jeudi, les négociations ont été rompues en Guadeloupe. Les Guadeloupéens se sont même proposés de raccompagner à l’avion les deux fonctionnaires du ministère de Travail ayant mandat de faciliter les négociations entre les partenaires sociaux. Rappelons que la semaine dernière, le collectif LKP et le patronat guadeloupéen étaient arrivés à un pré-accord avec Yves Jégo : l’État allait financer une hausse des salaires de 200 euros par le biais d’exonérations fiscales. Mardi, le Premier ministre en personne est intervenu pour affirmer que c’est aux Guadeloupéens de trouver eux-mêmes une solution, en négociant entre partenaires sociaux.
Cette réponse ne satisfait pas les Guadeloupéens, car pour eux, c’est Paris qui doit payer pour améliorer le pouvoir d’achat des travailleurs du secteur privé. Cette impasse trouve son origine à La Réunion voici trois mois, elle est le résultat de l’attitude politicienne d’un fonctionnaire qui a cru être bien inspiré en déviant un mouvement revendicatif vers les pouvoirs publics pour s’attaquer à la Région. Ce qui aujourd’hui met Paris en grande difficulté. Retour sur les événements :
Au mois d’octobre, alors que le prix du baril de pétrole est en chute libre depuis le mois d’août, le préfet de La Réunion décide d’augmenter les prix des carburants. Un collectif de 24 associations se crée pour revendiquer une baisse de 20% du prix des carburants et du gaz pour tout le monde. Ce collectif pose le problème du pouvoir d’achat à l’intérieur de l’Observatoire de prix et des revenus (OPR), un instrument légal, et demande audience au préfet, président de l’OPR, pour évoquer cette question.
C’est à ce moment que des patrons transporteurs font part de leur volonté de bloquer La Réunion pour une revendication corporatiste : une baisse de 20 centimes du gazole exclusivement pour eux.
Le préfet choisit alors de laisser les transporteurs bloquer les routes pendant cinq jours, ce qui a pour résultat d’empêcher le collectif d’avoir les moyens de s’exprimer. Autrement dit, le préfet a récusé des associations qui voulaient s’exprimer légalement, et a choisi de dévier les revendications des transporteurs vers la Région pour attaquer cette collectivité. Cela a abouti à un blocus de 48 heures de la Région par des patrons transporteurs, sans que le préfet ne réagisse. Mais cette manœuvre politicienne a un résultat essentiel : elle fait entrer dans les esprits le fait que les pouvoirs publics peuvent payer à la place des pétroliers pour faire baisser les prix. Et au-delà des collectivités, l’État est désormais impliqué, comme le montreront les mouvements en Guyane, puis aux Antilles.
Un préfet met un gouvernement en difficulté
En Guyane, le mouvement réussit à élargir les revendications du prix des carburants à l’emploi et au partenariat institutionnel notamment. Mais à la différence de La Réunion où la Région et les communes ont dû payer, le gouvernement est amené à prendre en charge une partie de la baisse des prix à la place des pétroliers. C’est ce qui se reproduit quelques jours plus tard en Guadeloupe et en Martinique, où le ministre doit discuter directement en visioconférence avec les représentants des manifestants.
Depuis le 24 janvier, la Guadeloupe est en grève générale, et pour régler des questions qui sont du ressort de la négociation entre partenaires sociaux. l’État doit s’impliquer à un point tel qu’un engagement est pris pour que les fonds publics financent les augmentations de salaire à la place du patronat. Le Premier ministre a tenté de donner un coup d’arrêt à cette intervention de l’État, mais le recadrage a abouti à une rupture des négociations. En effet, sur la base de la dynamique enclenchée par les décisions du préfet de La Réunion en novembre dernier, les Guadeloupéens estiment que l’État doit d’abord payer à la place des patrons pour régler un problème urgent de pouvoir d’achat. C’est devenu le préalable à toute discussion entre partenaires sociaux et c’est le résultat de l’attitude d’un fonctionnaire dont l’objectif était d’attaquer la Région.
Manuel Marchal
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