
La vérité lé tétu ! i pé pa tourn ali lo do kontinyèlman !
4 juillet, parMézami, mon bann dalon, si in zour in listorien i désside rakonte anou bien konm k’i fo listoir La Rényon, mwin lé sirésèrtin li va parl anou (…)
20 janvier 2007
Extraits de l’allocution du Premier ministre Dominique de Villepin à l’occasion de la signature du protocole d’accord entre l’Etat et La Réunion concernant la réalisation et le financement de la nouvelle route du Littoral entre Saint-Denis et La Possession, et du tram-train entre Sainte-Marie et Saint-Paul.
Une rencontre, « un symbole fort »
Je me réjouis de vous recevoir, ici, à Matignon, et je vous remercie pour votre présence à Paris ce matin. (...) J’aurais souhaité me rendre à Saint-Denis pour conclure cet accord, comme vous m’y aviez invité, Monsieur le Président du Conseil régional. Même si cela n’a pas été possible, notre rencontre à Paris est un symbole fort. C’est le reflet de l’importance nationale de la décision que nous prenons ensemble aujourd’hui. Un investissement qui représente plus de 5 fois le montant du viaduc de Millau et plus des deux tiers du TGV Est, c’est une décision majeure qui engage la France tout entière.
Nous avons su conjuguer nos efforts
Cette décision s’inscrit dans le cadre de l’action résolue que nous menons en faveur de La Réunion, avec François Baroin et l’ensemble du Gouvernement.
J’ai eu l’occasion d’exprimer la solidarité indéfectible entre La Réunion et la Nation tout entière lors de l’épidémie de chikungunya l’année dernière. (...)
Si, aujourd’hui, La Réunion a retrouvé son visage habituel, c’est parce qu’ensemble, nous avons su conjuguer nos efforts.
Toutes les collectivités réunionnaises se sont mobilisées au côté de l’Etat, et notamment des forces armées, dans la lutte anti-vectorielle.
Les professionnels de santé du secteur public et privé ont fait preuve d’un dévouement et d’une conscience professionnelle exemplaires.
Les Réunionnais ont pris toute leur part dans leur vie quotidienne à la lutte contre la prolifération des moustiques.
Ces efforts en faveur de La Réunion, nous devons les poursuivre. En matière de santé, d’abord. Même si c’est désormais sous une forme plus discrète, le chikungunya reste présent, à La Réunion comme dans tout l’océan Indien. D’autres maladies tropicales, parfois plus graves, peuvent également à tout moment atteindre l’île ou d’autres territoires français. Nous devons donc préparer l’avenir en nous organisant pour lutter durablement contre le chikungunya et les autres maladies émergentes. (...)
Nous avons renforcé les moyens des hôpitaux et des cliniques de La Réunion grâce au plan que j’ai présenté au mois de mai. Je me suis également engagé à créer un Centre hospitalier régional, qui verra le jour au premier trimestre 2007. C’est un projet auquel les élus locaux sont très attachés et pour lequel les communautés hospitalières du Sud et du Nord de La Réunion ont montré leur capacité à travailler ensemble. Nous avons décidé de mettre en place un service pérenne de lutte anti-vectorielle avec l’appui des communes et du Département. Ce chantier est déjà bien avancé. (...)
Enfin, nous avons jeté les bases du futur Centre de recherche et de veille sur les maladies émergentes de l’océan Indien. Le Conseil scientifique ainsi qu’un bureau provisoire ont été nommés, et nous avons lancé un appel à candidature internationale pour recruter le directeur du centre. (...) Le Centre de recherche et de veille sur les maladies émergentes de l’océan Indien placera la France aux avant-postes dans la lutte contre les maladies infectieuses.
La Réunion : des paysages parmi les plus beaux du monde
Nous devons aussi permettre au tourisme réunionnais de sortir de la crise qu’il traverse actuellement. Aujourd’hui, se rendre à La Réunion ne présente plus aucun risque et nous devons convaincre les touristes de revenir nombreux. Nous devons également améliorer l’offre. L’épidémie a mis en lumière certaines difficultés structurelles. Elle a montré que beaucoup reste à faire pour que La Réunion construise le secteur touristique qu’elle mérite. Votre département bénéficie de paysages parmi les plus beaux du monde, il a tous les atouts pour rivaliser avec les destinations touristiques les plus prestigieuses.
Nous prenons ensemble une décision essentielle pour l’avenir de La Réunion
3. Au-delà, nous devons donner à La Réunion les infrastructures indispensables à son développement.
Depuis 20 ans, l’Etat, la Région et le Département ont mis en place un partenariat efficace pour préparer l’avenir de l’île. C’est vrai en matière de gestion des fonds structurels européens. C’est vrai aussi en ce qui concerne les grands projets d’infrastructures. Je pense en particulier au chantier du transfert des eaux, qui permettra un développement plus équilibré de votre territoire. Sur ce chantier, comme sur les autres missions du Conseil général, notamment en matière sociale, l’Etat tiendra ses engagements aux côtés du Département, chère Nassimah Dindar.
Avec la convention que nous signons aujourd’hui, nous franchissons une étape supplémentaire. En faisant le choix de mener de front la construction d’une nouvelle route et du tram-train, nous prenons ensemble une décision essentielle pour l’avenir de La Réunion. D’abord parce que ce choix nous permet d’anticiper sur les besoins à long terme. Dans une quinzaine d’années, l’île comptera 1 million d’habitants. Si nous ne voulons pas être pris de court, nous devons accélérer dès maintenant la réalisation des infrastructures nécessaires.
Ensuite parce qu’en développant les modes de transport alternatifs à la route, nous nous engageons en faveur de l’environnement. C’est essentiel si nous voulons préserver la richesse naturelle du patrimoine naturel réunionnais.
Enfin parce que le tram-train et la nouvelle route du Littoral seront un atout précieux pour l’attractivité du territoire réunionnais et le bon fonctionnement de son économie.
Une décision prise ensemble, dans un esprit de dialogue et de partenariat
Cette décision, nous l’avons prise ensemble, dans un esprit de dialogue et de partenariat.
Nous avons veillé à partager les responsabilités. L’État continuera d’assumer les conséquences des décisions qu’il a déjà prises pour l’actuelle route du Littoral. La Région, pour sa part, accepte d’assumer la responsabilité de la construction et de la gestion de la nouvelle route. Les communes auront aussi tout leur rôle à jouer : je sais, Messieurs les maires, que vous saurez tirer pleinement parti de ces équipements pour lancer des projets au service de vos administrés.
Nous avons également veillé à équilibrer le financement de ces projets. Chacun prendra sa part à l’effort. La Région contribuera pour 971 millions d’euros. L’Etat investira quant à lui 829 millions d’euros, auxquels s’ajoutent les mesures de défiscalisation dont pourront bénéficier les entreprises du chantier. C’est un investissement considérable : plus d’une année du budget routier national.
Nous avons cependant veillé à ce que ces montants restent raisonnables. Pour cela, nous avons sollicité les fonds européens à hauteur de 130 millions d’euros avant 2013 et 100 millions d’euros après cette date. (...) Nous avons également décidé ensemble de mettre en place un péage routier, dont le coût restera limité pour les usagers. Cela permettra à la Région de conserver des marges de manœuvre sans augmenter les impôts, et notamment la taxe sur les carburants. Elle pourra ainsi poursuivre la réalisation de projets importants, en particulier pour le Sud et l’Est de La Réunion. (...)
Au cours de l’année passée, nous avons réalisé un effort de solidarité sans précédent en faveur de La Réunion. Cette année, nous franchissons une nouvelle étape. Le protocole que nous signons aujourd’hui s’inscrit dans une volonté forte de donner un nouvel élan au développement de l’île. Il est la preuve de notre vision et de notre ambition commune pour l’avenir de La Réunion, une ambition à la hauteur de celle que nous avons pour toutes les régions de notre pays. Il marque aussi notre attachement et notre confiance à l’égard d’une terre profondément française, d’une terre qui partage cet idéal de justice et de fraternité qui est au cœur de notre République.
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