
In objéktif pou trapé : In dévlopman korèk …sansa sé in bilan négatif !
26 juin, parMézami, ni sava rante dann in pèryode zélékssion ané pou ané.Nora zélékssion l’ané 2026, nora zélékssion l’ané 2027 é nora ankor l’ané 2028… Bann (…)
6 octobre 2008
Huguette Bello, maire de Saint-Paul, a pris acte hier matin, devant une assemblée de militants réunis pour une conférence de presse, de la décision du Tribunal administratif annulant les élections des 9 et 16 mars derniers. « Cette décision porte atteinte à notre honneur et à celui des Saint-Paulois » a-t-elle déclaré, estimant qu’il y a « un défi à relever », devant lequel « la municipalité va se hâter lentement ».
La conférence de presse tenue hier matin à Grand Fond, un quartier de Saint-Gilles les bains, avait pour but de communiquer aux militants et à l’opinion « l’état d’esprit de la majorité municipale » après l’annulation de l’élection municipale - une décision qui a surpris et dont les attendus restent abscons. Personne du reste ne s’est hasardé hier à les commenter. Le socialiste Jean-Marie Lasson s’est dit « outragé par les accusations diffamantes de “fraude électorale massive” ». Des accusations que Jean Erpeldinger trouve lui aussi « diffamatoires » et n’ayant « rien à voir avec les attendus du jugement ». Cette annulation contre toute attente, « créé la confusion dans la population » ont estimé les élus. « Beaucoup sont choqués qu’il puisse y avoir deux lectures aussi différentes » expose le Vert Jean Erpeldinger, en soulignant les contradictions entre les conclusions de l’audience publique du 4 septembre et la décision finale. Reste à savoir maintenant à qui va profiter le délai ouvert. « Tout le monde a conscience que c’est une pression insupportable sur les Saint-Paulois et que cela ouvre une période d’incertitude qui sera plus ou moins longue » poursuit Jean Erpeldinger. Longue comment ? Les élus de la majorité n’étaient pas pressés hier, de faire connaître leur décision. Nous allons « nous hâter lentement », « prendre le temps de la réflexion » et « laisser mûrir le délai »... Telles étaient les expressions des conseillers de la majorité qui se sont exprimés après la vigoureuse intervention de leur chef de file.
« Déjà un bilan »
Regroupant tous les éléments qui, à son avis, plaident pour un « bilan » de sa majorité, malgré la courte durée du mandat effectué, Huguette Bello a d’abord insisté sur les “chantiers” ouverts depuis mars : le vaste dossier de l’aménagement de la commune, laissé à vaux l’eau depuis plus de trente ans par les Bénard, père et fils ; les discussions ouvertes autour du PLU ; la réhabilitation de l’espace urbain et du patrimoine - y compris le patrimoine naturel d’exception ; la déconcentration communale ; le service des crèches... En allant chercher dans les arguments de son adversaire, ancien maire battu, Huguette Bello a fait pièce du projet d’écopolis, « une ville éco-citoyenne dotée d’un confort technologique haut de gamme pour une minorité... qui ne serait pas plus raccordée au réseau d’assainissement que le reste de la population saint-pauloise ». Rapprochant ce défaut d’assainissement général des “accusations de fraude” que profère à son endroit l’opposition, Huguette Bello s’est exclamée : « C’est un tic, chez Bénard, de faire condamner les autres pour les fautes qu’il commet ! »
Dialogue avec tous et démocratie municipale
Les autres points qui plaident pour la nouvelle équipe, a poursuivi Huguette Bello, sont la restauration de la démocratie et « la confiance retrouvée, autant avec la population qu’avec le personnel communal ». Concernant ce dernier, « nous avons le dialogue avec tous les syndicats, tous les travailleurs de la commune » a-t-elle assuré. Quant aux “projets” que son opposant lui reproche d’avoir abandonnés, Huguette Bello affirme qu’ils n’avaient pas grande consistance, pas plus l’hippodrome - sans terrain d’assiette fiable, sans financement - que l’Ecopolis, mise en pièce par le Vert de l’équipe municipale. « Nous serions des “amateurs” d’avoir arrêté Ecopolis ? C’est une fable ! Il n’y a pas d’Ecopolis et nous n’avons rien arrêté. Ce projet ne jouissait d’aucune maîtrise du foncier par un maire qui s’était fâché avec tous les propriétaires » a renchéri Jean Erpeldinger, en réaffirmant une conception politique consistant à « faire entrer l’écologie dans toute la ville ». Sur la démocratie, Christian Félicité - élu de la “société civile” - a rappelé comment son père « ancien élu de Saint-Paul, a été tabassé par les nervis des Bénard, laissé pour mort devant la mairie ». A la même époque, il a fallu l’union de tous les démocrates et la constitution de l’ADNOE (association pour le déroulement normal des opérations électorales) pour faire barrage à la fraude massive et éhontée. A l’inverse de ces pratiques du passé, Jean-Marc Gamarus a indiqué que « dans l’ensemble des mairies annexes, les Saint-Paulois sont reçus comme il se doit » et que « tous les élus sont présents dans les conseils d’administration des collèges et lycées et dans les conseils d’école ».
« Les émissaires de l’UMP savaient... »
« Ce ne sont pas des élus UMP qui vont nous dire ce qu’est la démocratie, quand on voit ce que fait la “machine UMP en France” » a continué Huguette Bello dans une diatribe contre tous les méfaits de la politique gouvernementale. Plus grave : la maire de Saint-Paul affirme que « les émissaires de l’UMP, MM. Simonetti et Panchard, savaient avant tout le monde que les élections seraient annulées ». C’était avant la première audience de septembre et ils monnayaient déjà un échange de “service” contre “un coup de main pour gagner les élections à Saint-Paul”. « Tout le monde a compris qu’on essayait de voler au peuple Saint-Paulois sa victoire » a ajouté Jean-Marc Gamarus, 1er adjoint. Aussi, devant la transparence de la stratégie adverse, la nouvelle équipe est bien décidée à ne rien précipiter, pour faire le choix « qui sera le plus favorable aux Saint-Paulois ». En exploitant au mieux les divisions de l’adversaire. Il n’est pas dit qu’il y aura de nouvelles élections à Saint-Paul. Tout cela peut très bien n’être que le fruit pourri d’une mauvaise appréciation de la situation par la droite locale, comme à chaque fois que le sénateur de l’Est - que l’on dit déjà derrière l’un des candidats déclarés - se mêle de vouloir piloter les opérations. « Ils devraient savoir que c’est dans l’adversité que je me sens plus forte ! » a rétorqué Huguette Bello, en redonnant à tous ses colistiers l’élan qu’il faut pour que, si élection il y a, l’avance des démocrates soit très amplifiée.
P. David
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