
Assemblée générale de la section PCR de Sainte Suzanne
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18 mai 2007
« Pour remplir pleinement cette tâche de députée à l’Assemblée nationale, il me semble qu’on doit garder une certaine liberté et ne pas être soumis à une discipline de groupe qui peut conduire à voter, de façon mécanique, des mesures, même quand elles ne conviennent pas à la situation réunionnaise », souligne Huguette Bello en annonçant sa candidature pour la deuxième circonscription.
La salle en bois sous tôle d’un restaurant du quartier de l’Etang Saint-Paul était hier matin pleine à craquer. Huguette Bello, Députée du Parti Communiste Réunionnais (PCR) de la deuxième circonscription, a annoncé aux militants et sympathisants sa nouvelle candidature pour ce même poste. L’occasion de présenter son suppléant bien connu du monde syndical de par sa combativité pour défendre les intérêts des dockers, Michel Séraphine.
Huguette Bello brigue « le renouvellement » de son mandat de Députée que lui a confié la population de la deuxième circonscription. Et le choix de son suppléant est dû à sa « détermination ». Car « son engagement pour la cause des travailleurs, et des Réunionnais en général, a été très précoce et ne s’est jamais démenti », valorise-t-elle. Et puis, Michel Séraphine « a été de toutes les luttes syndicales ». Même « les plus dures » dont très certainement la plus marquante et injuste est « le drame de Théo Hilarion ». Elle le qualifie de dévoué, de fidèle et d’« une loyauté sans faille ». « Quelqu’un dont la présence sera capitale dans cette période de tous les dangers pour les acquis sociaux ».
Refus d’une politique qui tourne le dos au progrès social
et au développement
Elle ensuite a donné les raisons de cette nouvelle candidature. « Les résultats de cette Présidentielle, sur le plan national et à La Réunion, viennent renforcer ma décision de me représenter ». Elle note qu’« à deux reprises, les Réunionnais et les Réunionnaises ont exprimé de façon claire et massive leur choix. Ils ont exprimé leur refus d’une politique qui tourne le dos au progrès social et au développement pour tous et qui considère les acquis sociaux comme des contraintes et des obstacles ». Elle considère que « le vote de La Réunion est à la fois une sanction des politiques de ces 5 dernières années et une mise en garde contre les projets qui visent à les amplifier. Une parole exprimée avec une telle force doit être relayée auprès des plus hautes instances et ne saurait être mise entre parenthèses ou minimisée ». Devant pareille situation, elle s’engage « devant les Réunionnais, et particulièrement ceux de la région Ouest, à aller faire entendre leur voix ».
Un enjeu national
Huguette Bello insiste qu’« il faut bien avoir conscience que ces prochaines législatives sont les dernières élections de cette séquence électorale qui aient un enjeu national. Autrement dit, c’est le dernier scrutin, avant 5 ans, où il est possible de peser sur les grandes décisions, celles qui sont prises au niveau national et qui, bien entendu, nous concernent. La démocratie a parlé et Nicolas Sarkozy est le Président de la République ». Mais, martèle-t-elle, « la démocratie va encore avoir l’occasion de parler. Et cette fois, pour nous, à La Réunion, cela sera pour élire ceux et celles qui auront pour mission de rappeler constamment aux nouvelles équipes à la tête de l’Etat ce que nous refusons. Et ce que nous voulons ». Elle a ensuite exposé le détail de son « programme d’actions prioritaires » (voir encadré).
J.-F. N.
Quatre thématiques composent le programme d’actions prioritaires d’Huguette Bello
• Le chômage est l’un d’entre eux dont, déplore-t-elle, « nous connaissons tous l’ampleur, les causes et les méfaits ». Pour y remédier, elle propose « une véritable mobilisation générale des moyens et des acteurs. D’explorer toutes les pistes sans exceptions, quitte à innover lorsque cela s’avère nécessaire. Dans le secteur marchand, dans les activités traditionnelles renouvelées comme l’agriculture ou la pêche ». Elle souhaite « que l’économie solidaire et les emplois aidés ne soient plus sacrifiés sur l’autel de l’idéologie et qu’ils soient considérés comme des solutions véritables au chômage qui, de surcroît, répondent à des besoins réels et sont facteurs de lien social ». Et d’ajouter que « pour ce qui concerne les trois fonctions publiques, il est indispensable de souligner la faiblesse de nos d’encadrements actuels et de monter les nouveaux besoins induits de façon mécanique par le dynamisme démographique. Il serait en effet catastrophique pour la qualité des services publics que la règle du non remplacement d’un fonctionnaire sur deux partant à la retraite, édictée par le nouveau Président de la République, nous soit mécaniquement appliquée ».
• L’amélioration de la vie quotidienne, deuxième thématique, « concerne toutes les mesures qui concourent à l’amélioration de la vie quotidienne », annonce-t-elle. « Le logement. C’est un enjeu capital ». Elle le redit : « 26.000 familles attendent un logement social souvent depuis trop d’années. Les besoins futurs sont connus et importants. Devenir propriétaire est de plus en plus difficile, même dans les classes moyennes ». Elle déplore que « cette crise est grave » et pèse lourd sur la vie des Réunionnais. Car le logement a une influence sur toute la vie, sur l’emploi, la santé, sur la scolarité des enfants ». Pour Huguette Bello, « cette crise n’est pourtant pas une fatalité. Les solutions doivent être à la mesure des enjeux du point de vue des financements, des procédures et surtout de la volonté politique ». Et sur ce point, elle trouve « scandaleux que certains maires, méprisant la mixité sociale, ne respectent pas la loi SRU qui prévoit la construction d’au moins 20% de logements sociaux ». Sur la même lancée, elle livre : « il ne faudra pas compter sur eux pour voter des mesures visant à procurer un logement social à chaque famille ». Elle met l’accent sur des logements à caractère durable. « Ils doivent intégrer non seulement des critères énergétiques, mais aussi les critères esthétiques. Ces logements sociaux doivent être de vrais lieux de vie que les habitants aient plaisir à s’approprier ». Sans oublier les handicapés ! Après le logement, elle a abordé le pouvoir d’achat. Elle préconise la création sans plus attendre de l’Observatoire des Prix et des Revenus d’une part. Et d’autre part, de « revaloriser les revenus les plus faibles : le SMIC, les petites retraites qu’il est nécessaire de mensualiser et de verser le premier du mois ». Sans compter « l’allocation de rentrée scolaire qu’il convient d’adapter une fois pour toute doit être doublée pour répondre aux difficultés de beaucoup de familles ». « La plus grande vigilance s’impose pour que les minima sociaux - le RMI, le RSO, l’ASS, L’AHH - soient consolidés et augmentés, et que soit parachevé le processus d’égalité social (API) ». Et de terminer ce volet sur la santé. Et les choses sont très claires. Elle veut « un vrai service public de la santé, voilà ce qu’on doit au peuple, et non pas une médecine à plusieurs vitesses ». Elle insiste « pour que les professionnels de la santé et les structures médicales soient répartis de façon équilibrée sur tout le territoire ». Et dans cette circonscription, « c’est toute la population qui doit avoir accès aux soins dans les mêmes conditions, qu’elle vive dans le centre-ville, dans un quartier, sur le littoral ou en zone rurale. L’égalité suppose aussi que le plafond de la CMU complémentaire tienne compte du coût de la vie à La Réunion ». Voilà qui est dit !
• L’ouverture sur l’avenir. L’avant-dernier thème « est tout entier ouvert sur l’avenir », assure-t-elle. « Ce sont les décisions d’aujourd’hui dont l’impact peut se sentir dans le futur ». L’éducation et les formations, « c’est la où tout commence, où tout se joue pour chacun et pour la société. De la maternelle à l’université, tout doit être fait pour que nos enfants soient armés pour affronter le monde d’aujourd’hui. On ne peut plus tolérer que des enfants deviennent des “naufragés” de l’école, que des jeunes quittent le système scolaire sans diplôme ou sans qualification ». Il y a aussi la question écologique. « Les évènements à répétition que nous venons de vivre dans l’Ouest sont des arguments supplémentaires pour ne plus la contourner. L’eau, le traitement des déchets, la protection de la biodiversité, c’est maintenant que les bonnes décisions doivent être prises en concertation avec la population ».
• Tarifs aériens prohibitifs. On aborde ici le dernier thème et non des moins intéressants. « Dans un monde en mutation, où les échanges sont de plus en plus nombreux et toujours plus rapides, il est important de s’ouvrir aux autres tout en restant soi-même (...). C’est pourquoi, la continuité territoriale doit à présent dépasser le stade du principe. Nous ne pouvons plus êtres les otages de tarifs aériens prohibitifs ». Huguette Bello s’engage « à favoriser l’expression culturelle sous toutes ses formes et la mise en valeur du patrimoine de la région Ouest », qui est très riche.
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