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L’Alliance apporte l’innovation dans les Régionales
11 février 2010, par
Après l’arrivée de la société civile dans une liste en tant que composante à part entière en 2004, l’Alliance innove à nouveau en apportant une nouvelle pratique dans la politique réunionnaise. La réussite du développement durable de La Réunion du million d’habitants prime avant toute chose, et c’est à partir de cette réalité que vont s’organiser des groupes de compétences en fonction des résultats aux différentes élections.
« Un élu, un mandat, une indemnité » : mardi, en annonçant sa candidature aux Régionales, Paul Vergès a aussi donné le coup d’envoi d’un profond renouvellement de la pratique politique à La Réunion. Il est en effet une réalité commune à tous les Réunionnais : dans 15 ans, l’île comptera 1 million d’habitants.
Réussir le développement durable d’un million d’habitants signifie que des préalables doivent être réglés, et en premier lieu la pénurie d’emploi. L’an dernier, le nombre de demandeurs d’emploi à La Réunion a augmenté de 24%, ce qui signifie la plus forte progression de tout l’Outre-mer.
Estimée en 2007 à 233.200 par l’INSEE, la population active dépassera largement les 400.000 en 2025. Ce qui veut dire qu’en 15 ans, l’aggravation de la crise doit être stoppée, puis les créations d’emplois devront avoir lieu à un rythme encore jamais vu dans l’Histoire de La Réunion.
Le défi a changé d’échelle
Le défi à relever change d’échelle, et il amène à une remise en cause de la gouvernance héritée des structures issues de la colonisation.
Des infrastructures et des services doivent être construits d’ici 2025 pour gagner la bataille du développement durable.
La nouveauté annoncée mardi par Paul Vergès est la constitution de groupes de compétences ayant chacun la responsabilité de mener à bien la réussite d’un projet destiné à créer les conditions du développement durable. C’est donc le projet qui détermine les besoins en élus, et non pas l’appartenance à une commune, une structure administrative héritée de la période coloniale.
Le second point, c’est que tous les membres de chaque groupe ne sont pas amenés à arriver en même temps aux responsabilités. Ceci vise également à permettre l’arrivée progressive de la génération de dirigeants qui aura pour tâche de réaliser le développement durable de La Réunion.
Cette innovation bouleverse l’organisation politique habituelle et s’inscrit donc en rupture. L’objectif de l’organisation politique devient clairement la réalisation du projet pour 2025, et c’est à partir de cette échéance spécifiquement réunionnaise du million d’habitants que découle tout.
La Région n’est pas un syndicat de communes
Le projet prend le pas sur une organisation politique territoriale créée durant la période coloniale, à un moment où La Réunion était peuplée par moins de 250.000 habitants, et commençait à peine à expérimenter le libre-échange avec la France, et dépendant d’un calendrier fixé à 10.000 kilomètres de La Réunion.
À la différence de ceux qui tentent de reconstituer au sein de leurs listes des rapports de forces liés à l’organisation territoriale issue de la période coloniale, l’Alliance réaffirme que la Région Réunion ne pourra jamais être un deuxième syndicat de maires.
Manuel Marchal
L’objectif, c’est 2025, pas 2012
La Région Réunion n’est pas la succursale d’un parti parisien
Construire une organisation politique en fonction d’un projet et non pas d’un calendrier électoral imposé par l’extérieur. Il s’avère qu’à ce jour, les composantes de l’Alliance sont les seules à avoir la capacité d’opérer ce changement structurel.
En effet, les autres listes en présence dépendent de partis politiques dont le siège et le centre d’intérêt sont à Paris. Et c’est Paris qui décide en dernier ressort. Tout le monde a encore en mémoire l’envoi à La Réunion d’un missionnaire pour monter la liste de Didier Robert. Du côté du PS, c’est la première secrétaire qui arrive pour dynamiser la campagne. Auparavant, la Direction nationale qui a validé la liste présentée par la fédération départementale.
Une des différences fondamentales avec l’Alliance se situe dans le calendrier. Pour les partis parisiens, l’objectif n’est pas 2025, mais l’élection présidentielle de 2012. En effet, depuis l’entrée en vigueur du quinquennat pour le président de République, l’élection présidentielle voit son importance renforcée. L’élection du président de la République au suffrage universel direct a fait des partis parisiens des écuries de présidentiables, cette tendance s’est renforcée. En effet, avec le mandat de 5 ans du chef de l’État, le lien est direct entre le résultat de la Présidentielle et celui des Législatives. C’est donc en fonction de 2012, puis de 2017, puis de 2022 que s’organisera la stratégie politique des partis parisiens et de leurs succursales implantées à La Réunion. C’est une organisation par cycle de 5 ans, en fonction de l’appartenance à la majorité ou à l’opposition au président de la République.
Pour les partis parisiens, les Régionales de 2010 sont d’abord un moyen de préparer la Présidentielle de 2012. Il s’agit pour eux d’obtenir des positions de pouvoir qu’ils pourront utiliser dans deux ans. Cela contribue au fait qu’à quelques semaines du scrutin, ils n’ont pas de programme spécifique à présenter pour La Réunion.
Aggravation du chômage deux fois plus rapide qu’en Guadeloupe
Chacun a encore en mémoire les reportages quasi quotidiens sur la grève générale en Guadeloupe, et sur les prévisions de suppressions de milliers d’emplois. Résultat : le chômage a progressé de 11% en Guadeloupe, contre 24% à La Réunion. Ce qui veut dire que pendant que se déroulait une crise qui focalisait l’attention de tous les médias aux Antilles, la crise était deux fois plus importante à La Réunion. Mais il est vrai que les causes de cette crise sont bien connues. Elles reposent notamment sur les décisions prises par plusieurs élus de démolir des projets déjà lancés : la rocade du Tampon, le Pôle Océan, le Zénith. Est-ce l’appartenance politique de ces élus qui a empêché aux projecteurs de se braquer vers La Réunion ?
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