Ils n’ont toujours rien compris...

8 février 2007

Alors que le gouvernement avait dû reculer devant les manifestations de jeunes qui refusaient le CPE...
Les députés refusent toujours l’abrogation du CNE.
L’Assemblée Nationale a rejeté par 126 voix contre 93 la proposition de loi socialiste sur l’abrogation du Contrat Nouvelles Embauches.

Les députés de la majorité ont rejeté, mardi 6 février au matin, par 126 voix contre 93 la proposition de loi socialiste sur l’abrogation du Contrat Nouvelles Embauches (CNE).
La candidate socialiste à la présidentielle Ségolène Royal assistait au débat dans l’hémicycle.
« Nicolas Sarkozy veut s’appuyer sur l’expérience du Contrat Nouvelles Embauches pour rédiger les principes de son contrat de travail unique », a affirmé le président du groupe socialiste à l’Assemblée nationale Jean-Marc Ayrault. « Il y a de quoi être inquiet, ce qui explique que ce matin à l’Assemblée nationale nous avons déposé cette proposition d’abrogation », du CNE, a-t-il ajouté.
Pour ceux qui avaient encore des doutes sur la politique sociale que compte appliquer le candidat Sarkozy, maintenant ils savent que l’institution de la précarité dans l’emploi fait partie de son programme. Dont acte.

A.W.


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Messages

  • Bien sûr qu’il y a de quoi être inquiet, mais au juste que propose donc le P.S pour remplacer ce dispositif ? Contester c’est bien, proposer c’est mieux !
    Alors où en est-on ?
    Au dela de cette réaction, ne serait-il pas plus approprier d’avoir une gestion du chômage décentralisé. Je m’explique, l’Etat éddicte de grandes mesures nationale alors que nous le savons tous, chaques Régions ne partagent pas toutes les mêmes difficultés.
    Il serait peut être plus pertinent que chaques Régions développent leur propre politiques, dispositifs et stratégies afin que ces dernières puissent répondent au plus près des réalités auxquelles elles sont confrontés.

    Pour revenir au vote des député UMP, peut-être comprendront-ils tous les méfaits du C.N.E le jour où leurs enfants en signeront un...
    Triste intelligentsia !


Témoignages - 80e année


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