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Le blocus de la Région par les transporteurs se poursuit
10 novembre 2008
Vendredi, à l’appel d’un responsable d’un syndicat de transporteurs lancé devant le préfet, des patrons se sont rendus devant la Région. Depuis donc plus de 48 heures, à l’aide de leurs camions, ils organisent le blocus d’une collectivité territoriale, sans que le représentant de l’Etat ne réagisse pour lever ce siège. Rappelons que comme toute collectivité locale, la Région est l’émanation du suffrage universel, et qu’elle a pour mission de favoriser le développement du pays. Face à l’inaction du représentant de l’État, garant de la sécurité des biens et des personnes, la direction du Conseil régional a donc dû décidé de fermer le siège de la collectivité. En effet, les conditions de sécurité pour l’accueil du public et des travailleurs ne sont plus réunies. Jusqu’à quand ?
« Depuis vendredi soir, l’accès à l’Hôtel de Région est obstrué par des camions participant à la manifestation des transporteurs.
La Région a pris acte que les manifestants ont pu s’installer comme ils l’entendaient devant les grilles de la Région malgré la présence des forces de l’ordre qui avaient été parfaitement informées de leurs intentions.
Sur la base des éléments constatés, il apparaît que les forces de l’ordre n’envisagent pas de faire évacuer les abords du bâtiment pour en garantir le libre accès et que, par conséquent, les conditions ne sont pas suffisantes pour garantir la sécurité des personnes ayant à rejoindre leur poste de travail au sein de l’Hôtel de Région.
La Direction du Conseil régional a donc dû décider de fermer l’Hôtel de Région ce lundi 10 novembre. Cette mesure de sécurité restera en vigueur tant que les accès ne seront pas rétablis. Ainsi, lundi, les agents de la Région, les administrés comme depuis la semaine dernière les autres secteurs de la population - agriculteurs, salariés, chefs d’entreprises, commerçants, artisans, population scolaire... sont victimes de cette situation.
La Région rappelle que le fonctionnement normal des institutions relève des dispositions d’ordre public comme la liberté de circulation relève des dispositions d’ordre public, dont la responsabilité incombe au représentant de l’Etat. Elle souhaite que ces dispositions puissent être rétablies dans les meilleurs délais, dans l’intérêt de la population et des administrés.
La Région rappelle enfin qu’elle reste disponible pour toute concertation sur le dossier des carburants concernant toute la population de l’île et son économie, étant bien entendu que cette concertation ne peut avoir lieu que si les conditions minimums de respect des partenaires et de dialogue responsable sont réunies.
Toute stigmatisation d’une institution et de ses élus est inacceptable et ouvre la voie à un processus dangereux portant atteinte aux principes républicains de la vie démocratique ».
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Messages
10 novembre 2008, 06:37, par Jean-Pierre Marchau, militant syndical et écologiste
C’est quand même un spectacle inédit de voir un Préfet de la République s’afficher au milieu de manifestants d’organisations patronales de camionneurs criant des slogans hostiles à l’encontre d’une collectivité et de ses élus ! Inédit d’entendre ce préfet mettre lui-même en cause cette collectivité au cours d’une interview réalisée au milieu de cette foule. Inédit de voir le dit Préfet laisser les caminonneurs bloquer les routes pendant plusieurs jours au mépris de la sécurité et de la simple liberté de circuler. Inédit de voir ce Préfet laisser les camionneurs venir bloquer les grilles d’accés de la collectivité. A La Réunion, on est plutôt habitué à voir les forces de l’ordre évacuer manu militari les salariés qui, lors d’actions revendicatives, osent occuper symboliquement une entreprise ou un lieu institutionnel comme cela fut le cas il y a quelques mois au Rectorat. Alors une question se pose, le litige relatif au prix des carburants, n’est-il pas un prétexte à un réglement de compte avec une collectivité qui n’a jamais hésité à engager le bras de fer avec le gouvernement comme dans l’affaire des visas touristiques où le Ministre avait dû faire marche arrière ? On imagine mal en tout cas un préfet prendre lui même ce genre d’initiative. Dans cette histoire, les réunionnais ne sont pas seulement les otages des organisations patronales de camionneurs.....