
La vérité lé tétu ! i pé pa tourn ali lo do kontinyèlman !
4 juillet, parMézami, mon bann dalon, si in zour in listorien i désside rakonte anou bien konm k’i fo listoir La Rényon, mwin lé sirésèrtin li va parl anou (…)
17 août 2004
En cette semaine de rentrée, l’Intersyndicale des T.O.S -après avoir digéré les derniers retournements politiques des vacances- avertit que les personnels donneront la priorité à la rentrée et aux enfants, tout en menant une campagne d’explications et de rencontres politiques dans lesquelles ils vont exiger transparence et clarté. « Un débat public doit avoir lieu » a dit hier, le porte-parole de l’Intersyndicale.
Au moment de préparer la rentrée, les représentants syndicaux rencontrent dans les établissements scolaires des personnels, "qui se sentent ballotés par des enjeux politiques" et ne s’y retrouvent plus. Pour autant, comme l’a réaffirmé hier, Jean-Louis Belhôte, porte-parole de l’Intersyndicale, les TOS ne baissent pas les bras. Ils vont commencer, lundi 23 août, une ample campagne d’information dans les établissements du second degré.
"Entre les déclarations de Hollande, les tours de passe-passe de la droite et le recours du PS, il nous faut discuter clairement", ajoute Gilbert Germain, secrétaire national de l’UNSA. Christian Picard ajoute que l’Intersyndicale va demander l’arbitrage du président de la République (article 38 de la Constitution) sur la question du transfert des TOS
Cette campagne d’éclaircissements politiques débouchera sur la préparation d’un débat que les TOS veulent public. "La balle au centre. On ne veut plus jouer sans connaître les règles au départ", poursuit-il.
Les représentants syndicaux constatent qu’ils sont, "très sollicités par les politiques" et annoncent qu’ils vont reprendre les rencontres et réunions de travail avec les élus et les partis politiques, pour entendre "ce qu’ils ont à nous dire et les justifications qu’ils pourront bien apporter", a dit Jean-Louis Belhôte.
"On est devenu l’enjeu d’une bataille politicienne ; il faut faire tomber les masques parce qu’au-delà des TOS, c’est l’avenir du service public et du service public d’Éducation qui est menacé", a ajouté Jean-Marc Gamarus, de la SGPEN-CGTR.
De toute évidence, les derniers voltes-faces des “grands partis” sur la question du transfert des TOS va donner lieu à un débat dans la communauté éducative et au-delà. Au-delà des assemblées générales, les syndicats n’excluent pas d’autres actions, même très dures, "si les politiques continuent leur partie de poker-menteur". "On en est à se poser des questions sur les compétences de certains élus, au vu des conséquences des lois adoptées et sur l’inconséquence de ceux qui affirmaient nous soutenir", glisse Dominique Herrbach (UNATOS-FSU) en évoquant "un univers florentin, où l’on ne fait pas ce qu’on dit et on fait ce qu’on ne dit pas".
En clair, la confiance n’y est plus. Les effets d’annonce -tel que celui parlant de 23 postes “supplémentaires” pour la rentrée d’août 2004- attisent la colère des personnels plus qu’ils ne répondent à leurs attentes. "Ces 23 postes ont été inscrits au CTP de mars et font partie de la dotation annuelle 2004. Nous avions eu 43 postes l’an dernier", corrigent les syndicats.
Comme les T.O.S sont des gens responsables, ils vont s’occuper d’abord des enfants et de la rentrée scolaire. Ils s’occuperont ensuite des politiques. Et ça ne sera pas triste.
P. David
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