
Salim Lamrani s’entretient avec le Professeur Bruno Guigue sur la Chine-3
2 juillet, parLa troisième et dernière partie de la causerie sur la Chine réalisée avec Bruno Guigue à l’UNR : https://www.youtube.com/watch?v=GkqvlqFEuOM&t=
Réseaux de transports et énergies renouvelables
28 juillet 2012, par
Quatre ans après le début de la crise économique et financière internationale, bon nombre d’économistes et observateurs politiques admettent l’inefficacité des plans d’austérité, qui faute de créer de l’emploi et de relancer la croissance, paralysent l’économie d’un pays.
La sortie de crise est possible, l’Argentine et l’Islande sont deux exemples d’économie ayant permis la relance de leurs croissances à travers des investissements productifs allant contre la volonté du Fonds monétaire international et/ou de la Banque centrale européenne (BCE). D’autres dirigeants ont décidé de relancer leur économie à travers des mesures d’investissement dans les énergies renouvelables et le soutien de certains secteurs créateurs d’emploi.
Le FMI, protecteur des intérêts financiers
En 2002, l’Argentine a redressé son économie en dévaluant massivement sa monnaie, le peso, contre l’avis du FMI. À l’époque, le pays n’est plus amène de payer ses dettes, dont la dette privée s’élève à plus de 72 milliards d’euros, l’inflation annuelle s’oriente autour de 125% par an, le chômage à son paroxysme et mis les petits épargnants sur la paille. Cette situation économique a entraîné un long mouvement de contestation qui a fait des morts. Face à un tel contexte, les Argentins sont allés contre les conditions imposées par le FMI et les marchés financiers
L’ancien ministre de l’Économie, Roberto Lavagna, a expliqué sur des sites alternatifs qu’en dépit des deux précédents fonds d’aide aménagés par les institutions internationales, l’économie ne parvenait pas à se relever, « notre volonté de fixer nous même notre propre politique économique (…) était tout simplement impensable pour le FMI ». Le gouvernement argentin a alors cessé de soutenir financièrement son secteur bancaire et dévaluer de 72% le peso par rapport au dollar, permettant à la croissance de revenir, d’augmenter les recettes fiscales et de diminuer le chômage.
À l’instar de l’Argentine, l’Islande a choisi, en 2008, de mettre en place sa propre politique économique en laissant son système bancaire s’effondrer. Quatre ans après, le pays se relève petit à petit de la crise. Nationalisant ses banques dans un premier temps, l’Islande a par la suite créé des banques de dépôt, afin de les substituer aux établissements en faillite, puis celles-ci ont été recapitalisées avant d’être vendues à des institutions financières européennes.
La situation économique islandaise est aujourd’hui mieux portante que les économies de la zone euro. D’après, l’OCDE la zone euro entre dans une « période de récession » en 2012 contre l’Islande qui pourra profiter d’une croissance proche de 3%.
Trouver des alternatives
En 2008, le gouvernement chinois décide de mettre en place un plan de relance afin d’éviter la contagion et de conserver les 7% de croissance obligatoire pour créer des emplois et éviter une crise sociale et économique. La Chine a lancé un plan de relance de 586 milliards de dollars jusqu’à fin 2010, pour stimuler la demande intérieure suite au ralentissement de la croissance du PIB et à la stagnation des exportations, du fait de la crise financière mondiale.
Ce plan a réduit les effets de la crise, mais surtout de mettre en avant un nouveau modèle de développement : l’économie verte.
La part de l’économie verte dans le plan de relance chinois s’élève à 38%, malgré le manque d’estimations officielles. Ce programme de relance a permis la création de milliers d’emplois. D’après Charles Mc Elwee, avocat spécialiste des questions d’énergie et d’environnement chez Squire, Sanders & Dempsey, à Shanghai a expliqué au site canadien "La Presse", que le plan sera « dédié à des améliorations environnementales, mais la plupart de cet argent pour des projets "verts" va aux chemins de fer et réseaux de distribution de l’électricité ».
Et La Réunion ?
À La Réunion, les grands chantiers, dont le tram-train, avaient pour vocation de relancer la croissance et éviter la récession qu’a connue La Réunion. En effet, le projet prévoyait un investissement de plus de 2 milliards, dont une grande partie aurait bénéficié aux Petites et Moyennes Entreprises, de manière directe.
Ce projet de développement aurait été consolidé par des investissements dans les énergies renouvelables. La Réunion possède des sources propres, telles que l’éolien, la mer ou encore le solaire. Cette politique verte encourage et soutient la croissance. La croissance verte est une croissance durable qui permet de préserver et créer les emplois et relancer l’économie réunionnaise.
Céline Tabou
La troisième et dernière partie de la causerie sur la Chine réalisée avec Bruno Guigue à l’UNR : https://www.youtube.com/watch?v=GkqvlqFEuOM&t=
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