
Assemblée générale de la section PCR de Sainte Suzanne
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Entretien avec Alain Armand, candidat dans la 1ère circonscription
6 juin 2007
Professeur de français puis un temps sportif, journaliste, bien connu pour son militantisme culturel en faveur de l’identité et de la langue créoles, conseiller municipal à Saint-Denis, Alain Armand, fondateur du MRA, parti progressiste composante de l’Alliance, va toujours de l’avant pour défendre les idées d’une Réunion qui avance. C’est en tant que député qu’il souhaite aujourd’hui poursuivre son engagement pour la défense des intérêts de la population et le développement de son pays, La Réunion.
Il fallait en choisir une me direz-vous mais pourquoi être candidat dans la 1ère circonscription ?
- Elle présente l’originalité de ne comporter qu’une commune, Saint-Denis, le chef-lieu de La Réunion. C’est ma ville, j’y habite, j’y vis, j’y milite depuis bien longtemps et surtout j’ai été particulièrement actif en tant qu’élu pour la mise en place des grands projets d’aménagement : transport en site propre, carré piéton, Boulevard Sud, développement du logement social... avant 2001.
« Développer le sens de la responsabilité réunionnaise »
Entretenez-vous des projets particuliers pour Saint-Denis ?
- Je distingue bien cette élection législative de l’échéance municipale. Mes projets pour cette circonscription se confondent donc avec ma vision de ce que doit être l’avenir réunionnais. Il s’agit de développer le sens de la responsabilité réunionnaise pour le développement économique solidaire de notre île. Nous devons à la fois achever le “rattrapage” et affronter les défis de l’avenir dans le cadre de nouvelles règles du jeu fixées par Bruxelles et par Paris. Nous devons comprendre que l’avenir de La Réunion dépendra désormais plus des dynamiques locales (économiques, sociales, politiques, associatives, ...) que des changements administratifs. Ainsi, dans le cadre du « décider autrement pour agir autrement », je suis favorable à une véritable parité Homme-Femme, à un plus grand partage du pouvoir dans les collectivités territoriales, à la réduction du cumul des mandats, à la démocratie participative, à l’intégration de critères de développement durable dans toute décision publique, à l’expérimentation pour tenter de nouvelles formes de l’intervention publique, à l’intégration de la notion de proportionnalité des moyens de l’action publique à la situation réelle d’un territoire et de manière plus concrète et en lien avec ce que je viens d’énoncer, au respect des engagements de l’État sur le financement des grands projets.
« Je me battrai pour une loi-programme Emploi-Logement »
Vous vous dites favorable à l’expérimentation, cette souplesse constitutionnelle qui devrait être mobilisée dans le cadre de la mise en place d’une Chambre consulaire des Associations. Pensez-vous à un autre champ d’exploitation ?
- Pour répondre aux grands maux de notre situation économique et sociale : je me battrai pour une loi-programme Emploi-Logement intégrant le principe de proportionnalité de l’action publique.
Une loi-programme car ce type de loi a une nature très opérationnelle : l’État fixera des objectifs spécifiques - et je veillerai à ce qu’ils soient proposés par les acteurs locaux - et indique les moyens pour y arriver. Ce sera donc un moyen de donner un sens très pratique à la notion de proportionnalité de l’action publique qui doit aujourd’hui remplacer la notion de “rattrapage” et qui dépasse celle de la “discrimination positive”. On ne peut pas combattre le chômage de la même manière lorsque son taux s’établit à 40% et non à 10%. On ne traite pas le problème du logement avec les mêmes armes lorsque 75% des ménages sont éligibles au logement social. Il nous faut donc des moyens et des méthodes appropriés.
« Une lutte sans merci et sur tous les fronts contre le chômage »
Justement quel est votre programme s’agissant de l’emploi sachant que la lutte contre le chômage de masse est un des défis majeurs, si ce n’est le défi, que doit relever La Réunion ? Que proposez-vous en particulier pour répondre au chômage des jeunes, pour permettre aux diplômés de prendre leur place sur le marché du travail ?
- La Réunion connaît des taux-record de érémistes et de chômeurs. Le pouvoir d’achat des plus démunis ne cesse de baisser. La valeur travail est en perte de vitesse. Je veux favoriser l’emploi durable sans creuser le déficit public et ainsi donner à chacun une place dans la société. Je veux favoriser la complémentarité État-entreprise pour dynamiser le marché du travail. Il n’est pas constructif de mettre systématiquement les entreprises au banc des accusés. Je veux également dynamiser l’emploi marchand et non-marchand par un offensif et cohérent plan de développement. On peut ainsi préparer le maximum de Réunionnais à occuper les emplois générés par les grands chantiers (tram-train et Route du Littoral) ; soutenir les travailleurs indépendants et les très petites entreprises - et il y a là un véritable gisement d’emplois - ; développer l’économie alternative notamment dans le secteur des métiers de l’environnement et des services à la personne. S’agissant des jeunes, il faut mettre en place un dispositif de suivi, y compris pour les jeunes diplômés, avec alternance de situation, de formation et d’emploi privé ou public, de stage, de service d’intérêt général, avec un système d’indemnité, qui réduira la précarité, et de tutorat, afin de les accompagner dans leur parcours professionnel. Il est important également de développer la culture du travail, celle de l’entreprise et celle de la mobilité, et de développer la culture de l’ouverture, dès le collège. Il faut favoriser les entreprises locales, y compris les petites, et l’emploi local par la commande publique, de même qu’amplifier le recrutement local dans les services publics. C’est de cette façon que je compte aborder la question de l’emploi qui est selon moi une lutte sans merci et sur tous les fronts contre le chômage.
« Nous devons oser... »
Vous abordez également le thème du logement, autre grand chantier dont le volet social subit une grave crise. Là encore, quelles sont vos propositions, vos pistes d’action ?
- Il faut offrir à chacun les conditions d’un logement décent et baisser ainsi le coût de la vie. Les ménages vivant des minima sociaux sont nombreux à attendre des logements. Les couches moyennes peinent à trouver un logement et celui-ci greffe leur budget en augmentant sensiblement le coût de la vie. Nous devons relever en même temps, les défis de La Réunion en matière de logement et d’aménagement : augmenter la construction de logement en anticipant la croissance démographique tout en protégeant l’environnement et en réduisant les risques. Nous devons oser définir la ville réunionnaise de demain : organiser la densification, la fluidité grâce aux transports publics ; développer les énergies renouvelables et aménager les parcs urbains ; offrir des lieux de pratique sportive et culturelle et de loisirs. Pour cela il faut avoir les moyens de construire au moins 10.000 logements par an dont la moitié en social et un pourcentage pour les classes moyennes. Il faut avoir les moyens pour favoriser l’accession à la propriété des ménages réunionnais ainsi que pour mettre en place une politique fiscale adaptée. Cela passe par la révision des mesures de défiscalisation pour qu’elles deviennent un outil adapté à la politique locale du logement, par l’augmentation de la fiscalité sur les plus values réalisées grâce aux aménagements publics comme par exemple le tram-train et enfin, par l’incitation fiscale pour tous les équipements favorisant les énergies renouvelables et les économies d’eau et d’énergie. Enfin, il nous faut les moyens pour améliorer la politique foncière en mobilisant les outils réglementaires afin de favoriser une plus grande maîtrise du foncier, un bien rare et précieux.
Si vous deviez en quelques mots nous faire le portrait du député que vous serez si les électeurs en décident...
- Je veux être un député travaillant pour La Réunion. Chaque loi présentée sera étudiée du point de vue de ce qu’elle apporte au développement de La Réunion et à ses composantes sociales. Je veux être un député qui intervient en gardant toujours la notion de l’intérêt collectif réunionnais dans la République avec une feuille de route. Je serai donc le député qui se battra pour une loi-programme Logement-Emploi à La Réunion instaurant le principe de proportionnalité de l’action publique à la réalité de la situation sociale. Je veux être un député qui poursuit la collaboration avec sa suppléante.
Entretien Stéphanie Longeras
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