
In objéktif pou trapé : In dévlopman korèk …sansa sé in bilan négatif !
26 juin, parMézami, ni sava rante dann in pèryode zélékssion ané pou ané.Nora zélékssion l’ané 2026, nora zélékssion l’ané 2027 é nora ankor l’ané 2028… Bann (…)
Les rapports du Congrès — 6 —
16 juillet 2013
Après les rapports sur le texte d’orientation et le projet se pose la question de savoir comment les propositions peuvent s’articuler dans la gestion communale. C’est l’objet du rapport présenté par Jean-Hugues Suzanne.
Tous les jours, l’actualité économique et sociale nous rappelle la situation de crise à laquelle est confrontée notre île, qui la subit de manière plus importante compte tenu de nos spécificités.
Cette situation préoccupante qui ira en s’aggravant nous impose une vraie réflexion sur le devenir de La Réunion.
Seul le PCR a un projet d’avenir pour La Réunion, un projet basé sur une réalité réunionnaise avec des solutions concrètes aux problèmes des Réunionnaises et des Réunionnais.
C’est d’ailleurs pour ça que nous proposons la mise en place dans chaque commune d’un Agenda 21.
Travailler ensemble et autrement
Il apparait dès lors opportun que tous s’accordent à travailler ensemble pour aboutir à un véritable projet de développement pour La Réunion et s’unir sur l’essentiel.
Ce projet doit obtenir l’adhésion de tous. Et dès le départ, chacun doit être associé à la réflexion concernant sa vie, son avenir, son bien-être.
Ce projet doit aussi être la traduction d’une réelle politique de développement solidaire et durable. Un tel projet serait fait par les Réunionnais, pour La Réunion.
Par ailleurs, ce projet doit embrasser l’ensemble d’un territoire, qu’il soit communal, intercommunal ou régional.
Pour ce faire, il faut s’efforcer à « Travailler autrement » dans une logique de développement durable. Notre projet y répond.
Par exemple, à travers son Agenda 21, Sainte-Suzanne a fait la démonstration que le projet d’autonomie énergétique de l’île du PCR est possible et réalisable. C’est, en effet, au plus près des territoires, au sein des communes, qu’il est possible d’agir efficacement.
Le « Travailler autrement » peut apporter un début de réponse pour une meilleure prise en compte des orientations du terrain.
Des élus doivent aujourd’hui mener des réflexions de « projet de territoire » en impliquant la population, en introduisant dans le processus d’élaboration la notion de démocratie participative, autrement dit « participation citoyenne ».
La démarche est simple : les élus et la population travaillent sous forme de séminaire pour élaborer un projet de territoire qui débouche sur un plan d’actions détaillant le processus de mise en œuvre et un échéancier tenant compte des possibilités financières de la commune et des capacités de partenariat (subventions Europe, Région, Département, privés…).
Rappelons que le projet de territoire est un projet politique d’une équipe qui décide d’associer des citoyens pour aboutir à des actions concrètes de développement local.
Une telle démarche doit être appliquée à l’ensemble de nos communes.
Le projet de territoire
Le projet de territoire se bâtit par une analyse-diagnostic de la situation du territoire, par une définition de la stratégie de territoire et par un plan d’actions.
A ces trois étapes s’ajoute une phase transversale fondamentale de communication et de concertation.
Le projet de territoire doit être la base du PLU (Plan local d’urbanisme) et du SCOT (Schéma de cohérence territoriale) intercommunal qui reprendra ainsi le projet politique défini par les élus.
Sur le plan économique et démographique, une cohérence est nécessaire en ce qui concerne la politique du logement et l’autosuffisance alimentaire (jardins familiaux collectifs, appels d’offres favorisant les produits locaux).
Tout doit être mis en place pour préparer et garantir la sécurité alimentaire de l’île et inciter l’approvisionnement dans les pays voisins. Agir local, penser global !
Une telle démarche peut permettre aussi d’aborder la ou les révisions à venir du SAR dans d’autres conditions de partenariat, de consensus dans l’intérêt du territoire dont les élus ont la responsabilité, mais aussi de La Réunion.
Au sujet de l’équipe
Nous devons établir une réelle parité dans la Direction municipale et, pour cela, réformer les calendriers de réunions permettant ainsi aux femmes d’exercer pleinement leur mandat (délégations et adjoints).
L’équipe doit aussi promouvoir des jeunes et favoriser la diversité sociale, afin de favoriser la représentativité de la collectivité et être au plus proche de la population, notamment des 49% de la population vivant sous le seuil national de pauvreté.
Le non-cumul des mandats également avec les mandats dérivés (intercommunalité, SEM…).
Au-delà du non-cumul des mandats, une telle organisation aboutira au non-cumul des responsabilités qui évitera à l’élu de se disperser et de perdre en efficacité.
A cela devront s’ajouter l’obligatoire formation de l’élu pour faire face à la complexité grandissante du mandat et la mise en place d’un véritable statut de l’élu.
L’État doit réparer l’injustice
Depuis 1945 à La Réunion dans la fonction publique territoriale, il y a une grande inégalité. Cela est lié à la politique des revenus décidée par les différents gouvernements. Depuis 1946, l’État verse à ses agents un salaire abondé de primes dites de vie chère et d’une indexation dite prime coloniale. Cette sur-rémunération relève d’une décision de l’État. Or, selon la loi, il doit exister l’égalité dans les fonctions publiques, qu’elles soient d’État, hospitalière ou territoriale. Or, la majorité des agents territoriaux à La Réunion ne perçoit ni prime, ni indexation. Il y a là une inégalité qui n’a que trop duré et à laquelle il faut mettre fin. L’État doit réparer cette injustice.
Il est nécessaire de mener une réflexion globale sur les revenus à La Réunion, d’y intégrer l’harmonisation des traitements du personnel communal et prévoir leur intégration dans la fonction publique territoriale. Cette harmonisation peut s’articuler sur le temps du mandat.
Au-delà de cet axe stratégique et global dans lequel doit s’inscrire notre plateforme communale, notre projet doit tenir compte du désenclavement de l’île avec la suppression des radiers, de l’action sociale de proximité, de l’enseignement où il faudra introduire dans les premières années scolaires le double apprentissage du créole et du français.
D’autres déclinaisons sont possibles et sont déjà dans le projet du parti, pour un développement durable de La Réunion, telles que :
- L’emploi aux Réunionnais
- Mise en œuvre de la « Zone franche pour toute l’île » avec des activités à définir
- La lutte contre la pauvreté
- L’aménagement du territoire et le redécoupage communal
- Les déplacements et notamment la mise en place d’un réseau ferré
- Le traitement des déchets et la valorisation énergétique
- La politique de l’eau et de l’assainissement
- Le logement social, en location et en accession
- L’énergie renouvelable et l’autonomie énergétique
- L’adaptation aux changements climatiques.
Voilà, camarades, brièvement les grandes lignes de notre plateforme communale.
Je vous remercie de votre attention.
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