
La vérité lé tétu ! i pé pa tourn ali lo do kontinyèlman !
4 juillet, parMézami, mon bann dalon, si in zour in listorien i désside rakonte anou bien konm k’i fo listoir La Rényon, mwin lé sirésèrtin li va parl anou (…)
Bien que reconnaissant les retards de La Réunion
3 août 2004
Pour le patron de l’UMP-La Relève, ’la décentralisation des T.O.S. a été renvoyée aux calendes grecques’, ce qui est une manière comme une autre de s’opposer à l’égalité collective entre La Réunion et l’Hexagone. Il y a une vingtaine d’années, il avait adopté la même position en s’opposant à l’égalité sociale entre les Réunionnais et les métropolitains.
Au cours de ce week-end, Radio-Réunion a diffusé à plusieurs reprises un entretien avec le sénateur-maire UMP de Saint-André au sujet de la loi de décentralisation votée à la fin de la semaine dernière par la majorité parlementaire. Comme à son habitude - et cela n’étonnera personne -, l’élu de l’Est a tenté de récupérer à son profit le vote de l’article 128 de la loi. Rappelons que cet article 128 reporte le transfert des T.O.S. aux collectivités des régions d’outre-mer jusqu’à ce que le niveau des effectifs de ce personnel y ait rattrapé celui de l’Hexagone.
Tous les Réunionnais savent en réalité que ce premier succès est entièrement dû à la lutte unie des T.O.S. eux-mêmes, avec le soutien de leurs collègues de l’Éducation nationale, des syndicats et des élus unanimes, notamment ceux qui se sont opposés à ce transfert depuis le début. Les Réunionnais savent également que ce recul du gouvernement et de ses soutiens ouvre une brèche pour relancer la bataille en faveur de l’égalité collective entre les régions d’outre-mer et la Métropole.
En effet, ce qui est valable pour les T.O.S. l’est aussi pour tous les autres services publics : tant que les régions d’outre-mer ne seront pas dotées dans ces services des infrastructures, des équipements et des personnels au même niveau que les collectivités métropolitaines, la décentralisation sera une charge insupportable pour elles. D’autant plus que leur évolution démographique n’est pas comparable.
Si l’on ne veut pas que les régions d’outre-mer soient appauvries par le transfert de compétences de l’État à leurs collectivités et si l’on ne veut pas compromettre leur développement, il est donc indispensable de réaliser ce rattrapage. Sans compter que c’est aussi une question de principe : le droit à l’égalité ne se discute pas !
Cette double nécessité a été rappelée vendredi dernier par les présidents du Département et de la Région comme par les syndicats de l’Éducation nationale lorsqu’ils se sont rencontrés successivement au Palais de la Source et au siège du Conseil régional.
Dans son entretien avec Radio-Réunion, Jean-Paul Virapoullé s’est rallié implicitement à cette position. En effet, alors que l’an dernier il avait qualifié de "ladi lafé syndical" l’opposition des T.O.S. à leur transfert aux collectivités, cette fois il a reconnu que "La Réunion est un département pauvre" et donc qu’"elle ne peut pas être décentralisée au même rythme qu’en Métropole".
Mais il ajoutait aussitôt qu’avec l’article 128 de la loi, "la décentralisation des T.O.S. a été renvoyée aux calendes grecques". Cela signifie que pour le patron de La Relève, le rattrapage des effectifs des T.O.S. à La Réunion par rapport à ceux de France est totalement illusoire et qu’il n’est pas question d’appliquer cette mesure.
Cela signifie implicitement que pour lui, il ne faut pas compter obtenir l’égalité collective entre La Réunion et la Métropole, notamment en matière d’infrastructures, d’équipements et de personnels dans les services publics. Une attitude particulièrement méprisante et contraire aux intérêts de La Réunion.
Cela nous rappelle la position qu’il avait adoptée à la fin des années 80 lorsqu’avait été relancée la bataille des forces de progrès à La Réunion en faveur de l’égalité sociale individuelle entre les Réunionnais et les métropolitains. Une bataille marquée notamment par la démission des députés Paul Vergès et Élie Hoarau pour réclamer l’application du principe d’égalité.
Jean-Paul Virapoullé, lui, s’était positionné en faveur de la parité, c’est à dire de la discrimination entre Réunionnais et métropolitains.
Pour inciter le gouvernement à le suivre, il avait même brandi une bouteille de rhum à l’Assemblée nationale en disant : voilà où les pauvres mettront leur argent si on leur accorde le même SMIC et les mêmes prestations sociales qu’en Métropole !
On sait comment Jean-Paul Virapoullé et tous ceux qui l’avaient suivi sur ce terrain ont été battus et ont fini par se rallier au principe de l’égalité. On sait aussi comment l’égalité sociale a fini par l’emporter dans la réalité.
Cette fois, il en sera de même. Les Réunionnais prennent date. Et ceux qui - comme le maire de Saint-André - considèrent avec mépris la revendication de l’égalité collective entre les Réunionnais et les métropolitains seront isolés et battus. L’union de tous les Réunionnais favorables à un développement durable et solidaire de leur pays permettra à La Réunion de franchir une nouvelle étape dans la lutte pour le progrès.
L. B.
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