Législative partielle dans la 7e circonscription : 3 questions à Jessie Caro

Jessie Caro : « Aux côtés de nos gramouns »

21 septembre 2018

Suppléante de Gilles Leperlier pour l’élection législative partielle sur la 7e circonscription, Jessie Caro défend des valeurs familiales et de solidarité fortes. Salariée dans les soins infirmiers à domicile, elle est au plus proche des plus démunis, notamment des personnes âgées. Elle propose des solutions concrètes pour améliorer leur quotidien.

Jessie Caro.

Jessie Caro, vous travaillez auprès des personnes âgées, comment vivent nos gramouns aujourd’hui ?

Mes patients sont de plus en plus isolés. Souvent, l’infirmier est la seule personne qui leur rend visite. Pour les personnes âgées, c’est difficile, parce que beaucoup d’entre elles sont dépendantes. Nous avons aussi des personnes démentes, qui par manque de moyens ne sont pas prises en charge correctement. Elles deviennent alors un danger pour elles-mêmes et pour les autres. A ces problèmes de santé, s’ajoutent de vrais problèmes financiers. J’ai des patients qui gagnent à peine 200 euros d’aides par mois, et cette précarité les tue à petit feu.

Que proposez-vous pour aider ces personnes âgées ?

Concernant leur santé et leur prise en charge, il est urgent de former les jeunes dans le secteur de l’aide à la personne. Les personnes âgées seront 4 fois plus nombreuses d’ici 2040. Anticipons, créons de l’emploi et garantissons à nos futurs gramouns une vie décente. Il est aussi impératif de développer les structures d’accueil. Enfin, et c’est notre proposition phare, nous défendons l’amélioration du dispositif du maintien à domicile et le remboursement du matériel de soins.

Et pour la précarité financière, que peut-on faire ?

Nous devons rendre à nos aïeuls un niveau de vie décent. C’est pourquoi nous proposons de revaloriser toutes les petites retraites à hauteur minimale du seuil national de pauvreté, y compris les retraites agricoles. Nous proposons également de maintenir et renforcer les pensions de réversion. Ces personnes ont travaillé toute leur vie, beaucoup sont des femmes dont le travail n’a pas été reconnu. Elles ne peuvent pas être laissées à l’abandon.

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