
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
Les jeunes comme agents de changement pour les objectifs mondiaux
12 août 2023, par
Ce 12 août marque la célébration de la Journée internationale de la jeunesse. A La Réunion, la jeunesse souffre particulièrement de la crise économique, sociale et politique : plus de la moitié des jeunes sortis de l’école sont au chômage. Comment la jeunesse peut-elle être actrice du changement quand le choix se limite à la précarité à vie ou à l’exil ?
Célébrons les jeunes comme agents de changement pour les objectifs mondiaux, tel est en substance le mot d’ordre de la Journée internationale de la jeunesse 2023. L’ONU met l’accent sur « compétences vertes pour les jeunes : vers un monde durable ». « Le passage à un monde durable sur le plan environnemental et respectueux du climat est essentiel non seulement pour répondre à la crise climatique mondiale, mais aussi pour atteindre les objectifs de développement durable (ODD). La réussite de la transition vers un monde plus vert dépendra du développement des compétences vertes au sein de la population. Les compétences vertes sont « les connaissances, les aptitudes, les valeurs et les comportements nécessaires pour vivre dans une société durable et économe en ressources, la développer et la soutenir ». », précise l’ONU.
Ceci rappelle que des avancées importantes en matière de développement sont le résultat du combat de plusieurs générations. L’ONU mise sur les jeunes pour reprendre le flambeau de la lutte, en particulier dans la construction d’une nouvelle civilisation déclinée dans les Objectifs de développement durable. Rappelons que le premier ODD est l’éradication de la pauvreté à l’échelle mondiale. Compte tenu de la situation présente, il apparaît clairement qu’un tel objectif ne pourra être atteint dans le monde entier par la génération actuelle de dirigeants.
La Réunion semble bien loin de ces intentions. Dans notre île, plus de la moitié des jeunes de moins de 25 ans sortis de l’école sont condamnés au chômage. Ils ne peuvent apporter leurs compétences au développement du pays. Pour beaucoup, la seule alternative pour échapper à une vie de précarité est l’exil. Comment dans ces conditions développer les compétences nécessaires à la construction d’une nouvelle civilisation à La Réunion ?
La Journée internationale de la jeunesse rappelle donc l’impasse dans laquelle s’enfonce La Réunion en raison de la crise économique, sociale et politique. Cette crise est la conséquence du système mis en place depuis la fin officielle de la colonisation de La Réunion. Pour Paris, la jeunesse réunionnaise était vue comme un problème et non pas un atout. Il fallait organiser l’exil vers la France des Réunionnais susceptibles d’être des acteurs du changement politique dans leur pays : c’était une des missions du BUMIDOM. La hantise du pouvoir parisien était que ces jeunes soutiennent le Parti communiste réunionnais et son objectif de libération du pays du joug colonial.
De la même manière, le pouvoir parisien n’a pas accompagné le développement de La Réunion vers une société de plein emploi. La conséquence est la grande dépendance des Réunionnais aux transferts publics venus de France et versés sous forme de salaires, de prestations sociales et d’exonérations fiscales massives pour le patronat. Mais cela a pour conséquence une société qui produit du chômage de masse depuis des décennies. Les jeunes sont la classe d’âge la plus touchée par cette politique.
A La Réunion, la construction d’une civilisation de développement soutenable passe par une vaste remise à plat. Dans ce vaste débat, les jeunes ont toute leur place car ce sont les Réunionnais de moins de 25 ans aujourd’hui qui doivent être les principaux acteurs de la nouvelle société à construire.
M.M.
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