Élections européennes 

Julie Pontalba rencontre Virginie Gobalou, à Saint Pierre

12 mars 2019, par Manuel Marchal

Hier au Colibri à Saint-Pierre avait lieu la seconde rencontre populaire avec Julie Pontalba, candidate du PCR sur la liste du PCF aux élections européennes. Après le mot d’accueil de Mathieu Raffini, secrétaire de section de Saint-Pierre, Julie Pontalba a rappelé le programme qu’elle compte soumettre aux électeurs le 26 mai. Virginie Gobalou, élue à la Région et au Conseil municipal de Saint-Pierre a témoigné de son expérience d’élue informée des dossiers européens et elle apporté son soutien à Julie. Nous reviendrons demain sur les prises de paroles des autres participants.

Virginie Gobalou et Julie Pontalba.

Julie Pontalba a rappelé la responsabilité qui pèse sur le PCR. C’est une forme de solidarité et de confiance entre le PCR et le PCF, avec la 6e place de Julie Pontalba sur une liste de 79 noms. Il est donc possible d’avoir un représentant au Parlement européen, à condition d’agir.
Julie Pontalba a constaté que la crise n’arrive pas à être résolue. Elle est revenue sur les 10 ans du COSPAR et les avancées obtenues à l’époque : hausse des bas salaires, baisse des prix. Mais en 2013, un rapport de l’INSEE titrait sur La Réunion un département socialement hors-norme en termes d’emploi, d’accès au logement, de scolarisation. La crise était toujours là.

10 ans après le COSPAR

« 10 ans après le COSPAR, des milliers de personnes descendent dans la rue et demandent la même chose : baisse des prix, augmentation de salaire… comme en 2009. En dans dix ans, que fera-t-on ? », dit-elle.
« Au PCR, nous pensons qu’il est temps d’un vrai changement qui passe par plus de responsabilité pour les personnes qui habitent ici, qui sont confrontées au problème ici », poursuit-elle. En 2015, les entreprises ont réalisé 25 milliards d’euros de chiffres d’affaires pour plus de 6 milliards de bénéfice. La richesse existe. Des fonds arrivent ici, 300 millions d’euros par l’Europe. Mais tout est fléché depuis là-bas.
« Nous disons qu’il est temps d’écrire un projet global et cohérent pour La Réunion, écrit par des Réunionnais », a déclaré Julie Pontalba, « il faut alors une assemblée ayant les compétences suffisantes pour mettre en place ce projet », en s’appuyant sur un fonds abondé par les crédits européens qui ne seraient plus fléchés, mais globalisés avec une gestion réunionnaise contrôlée à posteriori par l’Union européenne.

Vue d’une partie des participants.

Propositions

La deuxième proposition est la représentation des Réunionnais aux négociations d’accords commerciaux que l’Union européenne mène avec les pays voisins. En effet, sans cela, les intérêts de notre île ne peuvent être défendus correctement par des négociateurs qui ne sont pas en prise avec notre réalité.
La troisième proposition est liée au changement climatique. C’est la revendication du Pacte Finance-Climat, qui vise à financer par une Banque européenne du climat les actions d’adaptation et d’atténuation du changement climatique en Europe et en Afrique. Ceci permettra d’appuyer la marche vers l’autonomie énergétique de La Réunion.
Pour mettre en œuvre ces propositions, il est essentiel que La Réunion soit représentée au Parlement européen.

M.M.

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