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États-généraux de l’Outre-mer
10 octobre 2009, par
En fixant la date du 6 novembre comme celle du Comité interministériel, le président de la République situe le moment de la décision. Il reste donc moins d’un mois pour faire avancer les propositions présentées par les Réunionnais.
« Je réunirai, avec le Premier ministre, les membres du gouvernement, le vendredi 6 novembre prochain, pour délibérer et arrêter une série de premières mesures. Le soir même, je convierai, à l’Élysée, tous les élus de l’Outre-mer, ainsi que des représentants de la société civile et du monde économique. Je m’exprimerai, à cette occasion, devant eux. Vous le voyez, l’État est entièrement mobilisé pour l’outre-mer et je ne peux pas laisser dire que le gouvernement actuel considèrerait ce sujet comme étant “secondaire” ». Juste avant de proposer une nouvelle définition des rapports entre les DOM et la France sous l’angle du respect, le président de la République fixe la date butoir : c’est le 6 novembre que seront prises les décisions consécutives à la tenue des États-généraux de l’Outre-mer. Et ces décisions seront présentées le soir même aux élus de l’Outre-mer invités à l’Élysée. Neuf mois après la rencontre du 19 février, ce sera donc la fin d’un premier cycle.
Moins de neuf mois
Le 19 février, 26 élus de l’Outre-mer étaient invités à participer à une rencontre présidée par Nicolas Sarkozy et à laquelle participaient François Fillon, Premier ministre, Michèle Alliot-Marie, ministre de l’Intérieur et de l’Outre-mer, Yves Jégo, secrétaire d’État à l’Outre-mer et Patrick Karam, délégué interministériel à l’Égalité des chances des Français d’Outre-mer. Ce soir-là, dès les propos liminaires, le président de la République avait annoncé le lancement de la concertation des États-généraux. Malgré la tenue des élections européennes qui a interrompu la démarche du côté des services de l’État, force est de constater l’accélération du calendrier.
En effet, pour ce qui concerne l’Outre-mer, le président de la République avait annoncé un projet présidentiel dès le début de son mandat, avec une loi-programme qui devait être rapidement votée pour donner d’autres leviers pour l’économie de collectivités durement touchées par le chômage.
Dans les faits au début 2009, près de deux ans après l’élection présidentielle, aucun texte n’était encore voté. Deux ministres s’étaient succédé à la rue Oudinot, mais la future loi-programme ne faisait que susciter des inquiétudes. Tous les professionnels du secteur de la construction, aussi bien dans le privé que du côté du social s’interrogeaient ouvertement sur la pertinence de la remise en cause du système de défiscalisation qui, à La Réunion, permettait de sortir de terre 9.000 logements par an rien que dans le privé. Et face à l’inquiétude de l’opinion concernant la baisse du pouvoir d’achat et le chômage, c’était, à La Réunion, les réponses n’étaient manifestement pas adaptées. Elles étaient plutôt inspirées par un esprit de violence institutionnelle, plutôt que par celui du partenariat qui est pourtant le seul moyen de faire face à la crise.
Un projet conjoint
Mais à partir de février, le mouvement social allait tout bouleverser. La loi-programme devenait un texte à adopter en urgence au Parlement, tandis que sans attendre, Paris lançait les États-généraux avant même que la loi-programme ne soit votée. À la différence de ce texte qui cible sur l’économique en s’inscrivant dans le prolongement des initiatives gouvernementales précédentes, axant notamment sur la diminution des cotisations sociales, les États-généraux sont une concertation qui doit participer à des réformes structurelles. Le président de la République annonçait clairement que le modèle en place depuis 1946 arrive à son terme, c’est la fin d’un cycle historique.
Interrompue par les élections européennes, cette consultation a été bouclée en moins de six mois. Et dans ce délai aussi court, les élus réunionnais ont su répondre présent en portant ensemble un projet conjoint. Et c’est maintenant qu’a lieu le moment décisif. C’est ce qu’avait indiqué le président de la Région lors de sa dernière conférence de presse. Il reste donc peu de temps pour élargir au maximum le rassemblement des Réunionnais autour d’un projet. Le succès de la démarche entreprise par le Département et la Région, ainsi que les défaites électorales des partisans de l’affrontement institutionnel créent une situation nouvelle pour notre île. C’est le rassemblement pour le développement, à un moment où l’Histoire s’accélère.
Manuel Marchal
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