
Surpopulation carcérale : des propositions faites qui ne convainc pas
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Un rappel nécessaire lors de la prochaine assemblée du PCR
24 juillet 2012, par
Le 30 septembre prochain, l’Assemblée extraordinaire du PCR sera l’occasion de quelques rappels. Parmi ceux-ci figure toute la réflexion sur l’aménagement du territoire et les effets du changement climatique. Cette pensée a tellement imprégné la société réunionnaise que même le ’JIR’ d’hier en a fait sa ’une’.
Aux Etats-Unis, c’est l’alerte générale. Plusieurs études convergent pour estimer une hausse du niveau de la mer plus importante que prévu. L’article que nous reproduisons en page 2 décrit les éléments matériels de la prévision, et les effets attendus. C’est l’aménagement du territoire d’un des poumons du monde occidental qui est à revoir. En effet, dans New York et sa région, des tempêtes de faible intensité provoquent des dégâts considérables. Cela ira en s’aggravant, car les effets des activités humaines sur le climat ont déréglé une mécanique qui mettra des siècles à retrouver son état normal.
L’illusion, c’est de croire que La Réunion sera à l’abri de ces changements. Car notre pays est une île tropicale, elle se situe dans la région du monde touchée par des phénomènes de convergences aux conséquences redoutables : cyclones, sécheresse, inondation. La houle met les coraux en difficultés alors qu’ils protègent des rivages de plus en plus peuplés. C’est ce contexte particulier qui va conduire un des nôtres à jouer un rôle de premier plan dans la lutte pour élever la conscience publique en la matière.
La création de l’ONERC
En 1996, les médias de la France accourent à La Réunion. Une ministre du gouvernement Juppé, Margie Sudre, est candidate à une élection législative partielle. En effet, le député sortant de la deuxième circonscription est Paul Vergès, membre du PCR. Il abandonne son mandat, car il est devenu sénateur. Le Parti présente donc Claude Hoarau pour le remplacer. La candidature officielle d’une ministre contre le PCR explique pourquoi à ce moment-là, une conférence de presse du PCR pouvait avoir un écho au-delà des frontières de notre pays. À 4 jours du premier tour de l’élection, Paul Vergès et Philippe Berne décident d’alerter l’opinion sur les effets du changement climatique, et en particulier la montée du niveau des océans.
Cet appel s’est ensuite traduit par des actes. Paul Vergès a été très actif pour inscrire cette question dans la loi. En 2001, le Sénat et l’Assemblée nationale ont adopté à l’unanimité une loi faisant de la lutte contre les effets des émissions des gaz à effet de serre une préoccupation nationale. Une déclinaison de cette loi allait être la création de l’Observatoire national sur les effets du changement climatique (ONERC), présidé par Paul Vergès, depuis une décennie.
Victoire idéologique
Cette ligne politique a été violemment combattue. Alors que partout dans le monde, c’était la reconnaissance des avancées réunionnaises, à La Réunion on assistait à une campagne visant à maintenir la population dans l’ignorance de la menace qui pèse sur elle.
Jamais le président de l’ONERC n’a été invité à une heure de grande écoute sur une télévision pour expliquer l’importance de l’adaptation aux effets du changement climatique, encore moins pour présenter un travail de portée nationale et mondiale. Des médias ont même été jusqu’à accorder du crédit à un adversaire politique qui a accusé Paul Vergès d’être l’homme des énergies fossiles.
Il était clair qu’au travers de cette campagne de dénigrement du concept d’adaptation au changement climatique, c’était le PCR qui est attaqué. Tout cela était bien dérisoire, car la réflexion lancée par le Parti communiste réunionnais n’a cessé de progresser au point d’imprégner toute la société.
La "une" du "Journal de l’île de La Réunion" d’hier témoigne de cette victoire idéologique. Le "JIR" alerte sur les effets de la montée du niveau de la mer à La Réunion sur la base d’une étude du BRGM. Dans ses colonnes, l’État parle même de "recul stratégique" pour protéger des installations sensibles.
Cela signifie que désormais, l’adaptation au changement climatique est intégrée aux politiques publiques. Cet acquis obtenu grâce au PCR fera certainement l’objet d’une communication lors de la prochaine assemblée extraordinaire.
M.M.
Message très clair pour le projet de nouvelle route du littoral
À l’heure où les études se multiplient pour démontrer la vulnérabilité de notre littoral, au Conseil Régional certains persistent dans un projet suicidaire : construire une route en mer. Si le "JIR" fait sa "une" sur les dangers de la mer qui monte, il est clair que la première chose qui vient à l’idée, c’est le projet de nouvelle route du littoral.
On espère que le JIR ne s’arrêtera pas en si bon chemin et qu’il tirera toutes les conséquences pour la route de Didier Robert lors d’une prochaine échéance.
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