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Journée internationale des femmes
8 mars 2010
Réunies samedi à Saint-Denis, les femmes de la liste de l’Alliance ont présenté à la presse une déclaration dans laquelle elles font part de leurs engagements, convictions et motivations. Toutes les femmes de la listes, élues ou pas, se réuniront une fois par mois pour faire le point sur ces questions.
« Déclaration des femmes de l’Alliance à l’occasion de la journée du 8 mars
Le 8 Mars 1910 à Copenhague une confédération internationale de femmes socialistes de tous les pays a créé une journée en vue de servir la propagande en faveur du vote des femmes, mais la route fut longue car les femmes ne votèrent pour la première fois en France, qu’en 1945.
Force est de constater que la Journée de la femme, instaurée en 1982 en France, conserve encore ce nom, comme si la moitié de l’humanité ne devait être honorée qu’un seul jour, et comme si, il n’y avait qu’ « une femme » symbolique, alors qu’il existe « des » femmes, tout comme il n’existe pas l’Outre mer, mais des Outremers. Nous parlerons donc de la Journée des femmes, qui sera pour nous l’occasion de mieux présenter les femmes de notre liste, leur engagement, leurs motivations, leurs convictions.
Notre liste regroupe des femmes, issues de catégories sociales et professionnelles différentes, qui ont toutes en commun, un engagement de proximité auprès du peuple réunionnais leur permettant d’être des témoins, des porteuses de parole des plus humbles, des sans voix, des exclus, des jeunes, des soignants, des associatifs, des étudiants, des enseignants, des entrepreneurs, des illettrés, des femmes battues, des malades, des agricultrices fières de l’être, des acteurs du monde culturel, des chercheurs, des chômeurs, des travailleurs précaires... ancrant ainsi l’action politique dans la réalité du vécu quotidien.
Ces femmes ont été choisies pour leurs compétences dans des domaines variés, et leur capacité à assurer des responsabilités donnant à l’histoire plurielle et à l’identité une place prépondérante pour mieux avancer dans le présent et préparer l’avenir. Elles sont motivées par des valeurs, telles que la solidarité, l’entraide, l’équité, le désir de justice et l’amour de l’autre (oui, elles osent parler d’amour en politique).
Notre souhait est de voir les femmes prendre de plus en plus de responsabilités dans le monde et ce dans tous les domaines. L’engagement des femmes est de plus en plus important dans la vie professionnelle, avec l’acquisition de compétences et il doit en être de même en politique.
Les femmes doivent avoir pleinement confiance en leurs moyens, leurs capacités à gérer les affaires publiques. La prise de responsabilités ne doit pas être une exception, et elles ne doivent pas se contenter de strapontins...
La parité affichée, doit être une réalité dans la prise de responsabilité, à l’image de ce qui se fait dans certains pays asiatiques ou sud américains où les femmes occupent la plus haute fonction. Lors de la dernière mandature à La Région, le nombre de femmes vice présidentes était équivalent à celui des hommes, tandis que les représentants de la droite à la commission permanente n’étaient que des hommes ! La parité pourrait d’ailleurs être menacée, selon l’observatoire de la parité homme femme, à l’occasion des élections des conseillers territoriaux, dans quatre ans. Le mode de scrutin serait en effet largement défavorable à la présence des femmes.
Si l’égalité des capacités intellectuelles et décisionnelles est une évidence, les sensibilités de l’homme et de la femme sont différentes face aux problèmes de la société. Les deux visions se croisent et se complètent, enrichissant le débat.
Les femmes de l’Alliance, travailleront bien sûr, dans leurs différents domaines de compétence, mais lutteront aussi contre les nombreuses inégalités de traitement homme/femme qui persistent Prenons trois exemples
• L’illettrisme est un fléau pour tous ceux qui le subissent, entrainant l’exclusion de jeunes et de familles qui n’ont pas la possibilité de s’exprimer, de faire respecter leurs droits et de prendre en main leur destin en tant que citoyen. Mais le ressenti de l’échec est différent entre homme et femme et ce sont les femmes qui subissent le plus l’échec de l’apprentissage des enfants. Elles se sentent plus en charge de leur éducation, mais malgré tout le dévouement, l’amour, l’abnégation dont elles font preuve en travaillant à la maison, en veillant sur leurs bébés, elles n’arrivent pas à éviter l’échec de leurs enfants et se l’attribuent, se culpabilisant. Cela leur renvoie une très mauvaise image d’elles mêmes et ampute le bonheur de la famille.
• Les femmes sont les premières victimes des violences intrafamiliales, subissant les misères morales et physiques d’un compagnon lui même dans la détresse. On entend souvent les enfants dire que « Papa dit que Maman n’a pas le droit de... ». Le formatage des esprits, le conditionnement sociétal, la vulnérabilité physique et la dépendance financière font de la femme une victime privilégiée, d’autant que l’accueil pour celles qui osent porter plainte n’est pas toujours optimal (souvent masculin, sans psychologue) et que le suivi de la protection de la femme, quand le mari violent sort de prison, est grandement à améliorer, de même que les structures d’accueils autre que d’urgence
• En temps de crise, les femmes sont en première ligne pour subir la précarité, le chômage, le mal logement, le manque de nourriture. Combien d’entre elles se privent de l’essentiel pour mener à bien l’éducation de leurs enfants, pour subvenir à leurs besoins ? Combien se battent pour garder leur dignité par un emploi pas toujours rémunérateur ? Combien de mères, seules pour assumer la lourde responsabilité de l’éducation de leurs enfants, mènent de front la tenue de leur foyer et un travail où elles sont exploitées et à peine considérées ?
Même si nos journées n’ont que 24 heures, comme celles de nos grands mères, l’évolution permet aux femmes de mener plusieurs vies en une : professionnelle, politique, familiale C’est le conditionnement des esprits qu’il faut changer, savoir lutter contre les idées reçues porteuses de discrimination et d’injustice, idées reçues dont les femmes elles mêmes ne sont pas indemnes.
Conscientes du combat menée par leurs ainées pour leurs permettre d’être là où elles se trouvent, conscientes des combats restant à mener, les femmes de la liste de l’Alliance sauront rester vigilantes, motivées, impliquées pour que l’égalité de traitement homme/femme soit respectée et que la condition des femmes s’améliore.
Elles souhaitent que le plus tôt possible, il n’y ait plus besoin d’avoir une Journée des femmes, qui est finalement une aberration en soi, afin de ne plus être dans cette dualité, que les responsabilités soient naturellement partagées, et que l’égalité en tout apparaisse comme une évidence. »
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