
In objéktif pou trapé : In dévlopman korèk …sansa sé in bilan négatif !
26 juin, parMézami, ni sava rante dann in pèryode zélékssion ané pou ané.Nora zélékssion l’ané 2026, nora zélékssion l’ané 2027 é nora ankor l’ané 2028… Bann (…)
Le PCR a fait du 71e anniversaire de l’abolition du statut colonial à La Réunion une étape importante vers un nouveau cadre
20 mars 2017, par
Ce 19 mars, le Parti communiste réunionnais a organisé une conférence à Saint-Paul pour célébrer le 71e anniversaire de l’abolition du statut colonial. C’est pourquoi il est important que cette date soit un jour férié et chômé, a souligné Julie Pontalba, membre du collectif pour un 19 mars célébré. Maurice Gironcel a rappelé que la loi du 19 mars 1946 avait marqué le début de l’ère de l’égalité. Il souhaite que d’ici le 72e anniversaire de cette loi, l’année à venir marquera des progrès dans la réalisation du rassemblement pour la responsabilité pour lequel milite le Parti communiste réunionnais.
Cela faisait hier 71 ans que le statut colonial a été aboli par une loi votée à l’unanimité à la suite d’une initiative des députés d’outre-mer, dont les Réunionnais Raymond Vergès et Léon de Lépervanche. C’est donc l’anniversaire d’un événement capital pour l’histoire d’un pays. C’est en effet une ancienne colonie où le jour qui a décidé de la fin du régime colonial reste une journée ordinaire. À La Réunion, le Parti communiste réunionnais a été la seule organisation à célébrer cette date hier, car il demande que le 19 mars puisse avoir la place qu’il mérite dans le calendrier. C’est pourquoi comme tous les ans, le PCR a organisé hier une manifestation sous la forme d’une conférence. C’était à Saint-Paul, où de nombreux militants avaient répondu à l’appel.
Malgré la fermeture de la route du littoral, des camarades venus des différentes régions de l’île ont participé à la conférence. En effet, outre Michèle Caniguy, conseillère départementale du Groupe de concertation pour le développement, une délégation du Parti socialiste composée notamment de Virginie Gobalou.
Après le mot d’accueil de Philippe Yée Chong Tchi Kan, secrétaire de la section PCR de Saint-Paul, rappelant l’importance pour le PCR de la célébration de cette journée historique et présentant les deux intervenants, Julie Pontalba et Maurice Gironcel, la conférence a débuté par une l’intervention de la représentante du Comité pour un 19 mars célébré. Julie Pontalba a d’abord présenté le contexte historique de la loi du 19 mars 1946. Son exposé, illustré par un diaporama, commence par le peuplement de notre île en 1663. Dès l’installation d’être humain sur cette terre, tout a été organisé pour l’exploitation des richesses humaines et naturelles afin de satisfaire les besoins d’une lointaine métropole. Julie Pontalba a rappelé que la fin de l’esclavage le 20 décembre 1848 ne s’est pas accompagné par la remise en cause du système colonial. Il a signifié la liberté pour tous les habitants de notre île. À la sortie de la seconde guerre mondiale, la misère s’était aggravée. L’espérance de vie dépassait à peine 40 ans. Pour sortir de cette situation, l’objectif était de faire appliquer au plus vite les lois sociales ce qu’empêchait le statut colonial. D’où la revendication de Réunion département français.
Il a fallu attendre l’élection des deux députés du CRADS pour que la colonie cesse d’exister. Elus en octobre 1945 à l’assemblée constituante, les deux députés Raymond Vergès et Léon de Lépervanche ont réussi à faire entendre la voix des Réunionnais. Cette revendication rejoignait celle des Martiniquais, Guadeloupéens et Guyanais. Elle a abouti au vote unanime d’une loi de trois articles, dont le premier abolissait le statut colonial, et les deux suivants prévoyaient l’égalité sociale.
Julie Pontalba est ensuite revenue sur les décennies de bataille nécessaires pour que cette loi soit appliquée. La démission des deux députés du PCR, Paul Vergès et Elie Hoarau, en 1987 a été un élément décisif pour accélérer la marche vers la victoire de cette cause.
« Du 19 mars, nous voulons retenir la rupture historique par rapport au régime politique d’avant, la colonisation. C’est exactement comme quand nous fête le 20 décembre, c’est bien l’abolition de l’esclavage que nous fête, pas la continuation du régime colonial, sous d’autre formes ! D’ailleurs dans tous les pays du monde, la fin de la colonisation lé férié et fêté, et c’est ça que nous réclame, ni plus ni moins », a-t-elle affirmé, « nous pense que cette date lé aussi importante que le 20 décembre et c’est pour ça que nous milite pour que le 19 mars soit un jour férié et fêté parce que sans ça, cette partie importante de notre histoire sera oublié ». Les candidats à l’élection présidentielle seront d’ailleurs interpellés sur ce sujet. Et de conclure : « Depuis 2009, na aussi un “Comité pour le 19 mars célébré” que l’a été crée. Et ce comité la fait plusieurs conférences dans toute l’île, pour expliquer cette date et son importance. Mais le groupe y demande a être étoffé et agrandi. Aussi mi profite de l’occasion pour lancer un appel à toutes les personnes qui souhaiteraient apporter leur aide de se faire connaitre pour rejoindre le Comité ! Ensemble nous sera certainement plus efficace. »
Maurice Gironcel est tout d’abord revenu sur le positionnement politique des communistes et des progressistes au lendemain de la seconde guerre mondiale. Leur bataille s’inscrivait dans le grand mouvement de décolonisation qui parcourait le monde. À la différence des autres peuples de la région, les Réunionnais ont demandé l’intégration plutôt que l’indépendance. Un choix qui s’explique par un peuplement issu de pays très divers, une colonisation française qui a pour but d’assimiler, et une situation sanitaire et sociale très difficile ont amené un autre mot d’ordre, où à ce moment-là la revendication sociale a primé sur l’affirmation identitaire.
Mais très rapidement, il s’est avéré que l’abolition dans les faits du statut colonial ne s’est pas accompagnée des avancées promises par cette mesure. « Malgré les avancées arrachées par ces combats, la loi de 46 a été trahie dans les faits », a rappelé le secrétaire général du PCR. C’est pourquoi dès 1959, « les communistes ont constaté que la réelle départementalisation était inapplicable à cause de cette trahison. La pauvreté était toujours là, la fraude électorale régnait en maître, la répression s’abattait sur les progressistes ». Ils ont alors adopté le mot d’ordre d’autonomie. Cette ligne était portée par de jeunes dirigeants autour de Paul Vergès, qui ont créé « le Parti Communiste Réunionnais, parti proche, à l’écoute des Réunionnais et véritable outil pour lutter contre le joug colonial ».
La trahison de la loi du 19 mars par les gouvernements qui se succédaient s’illustrait par leur préoccupation « de sauvegarder les intérêts des grosses sociétés métropolitaines » plutôt que « d’aller vers une véritable égalité et vers un développement durable de notre pays ». Elle a instauré un néocolonialisme qui place La Réunion sous la domination de monopoles. L’an dernier, le PCR avait fait le bilan de cette politique, responsable de la catastrophe sociale : plus de 180.000 demandeurs d’emploi, 116.000 illettrés, plus de 25.000 familles en attente d’un logement social. « La Réunion n’a pas eu suffisamment de liberté dans les décisions politiques, la concernant. Les politiques menées par les différents gouvernements n’ont pas pu redresser la situation ».
Avec la mondialisation des échanges, toute l’économie est menacée par les APE que l’Europe négocie dans le dos des Réunionnais. L’alerte la plus sérieuse touche la filière canne-sucre, a souligné le secrétaire général du PCR. La fin des quotas dès cette année la met en concurrence avec le marché mondial. L’aide supplémentaire de 28 millions d’euros ne règle pas le problème de fond.
Le cadre actuel est dépassé, et le PCR n’est plus le seul à le dire, a constaté Maurice Gironcel, « en tant que Secrétaire Général, avec vous, nous pouvons exprimer notre fierté de voir que le PCR continue à être présent dans les décisions politiques réunionnaises ». « C’est nous, Réunionnais, « Rassemblés pour la Responsabilité » qui devons définir ce nouveau cadre », a-t-il poursuivi, détaillant ensuite les propositions du PCR dans ce domaine. Il s’agit notamment d’une collectivité unique dotée de larges compétences, notamment celle de discuter des accords commerciaux avec nos voisins. « Dans ces différents domaines, chacune et chacun peut apporter une contribution utile mais le débat doit s’instaurer entre les Réunionnais qui doivent assumer leur responsabilité », a déclaré Maurice Gironcel, « c’est ce débat que nous souhaitons instaurer au moment où nous abordons des échéances importantes ».
« Et avant de dire pour qui on va voter le mois prochain ou dans deux mois, la vraie question doit être : Qui doit être responsable de notre pays et que faut-il faire pour notre pays ? », a-t-il dit avec force. Le PCR lance donc un appel au rassemblement le plus large, c’était un combat de Paul Vergès que les communistes se sont engagés à poursuivre, a-t-il dit en substance, et c’est l’orientation adoptée par le dernier Congrès du PCR.
Et de conclure : « nous devons tenir ces engagements et personnellement, en tant que secrétaire général, je m’emploierai à mettre en œuvre les décisions du Congrès, pour aboutir au rassemblement souhaité, pour aller vers la responsabilité. Nous célébrons aujourd’hui la loi du 19 mars 1946, la fin du régime colonial et le début de l’ère de l’égalité, il y a 71 ans. Souhaitons que pour le 72e anniversaire, l’année prochaine, nous ayons fait un pas décisif vers le rassemblement pour la responsabilité ».
M.M.
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