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4 juillet, parMézami, mon bann dalon, si in zour in listorien i désside rakonte anou bien konm k’i fo listoir La Rényon, mwin lé sirésèrtin li va parl anou (…)
Aimé Césaire : son combat politique
14 avril 2008
Aimé Césaire a été Maire de Fort-de France durant 56 ans, de 1945 à 2001, député de la Martinique à l’Assemblée nationale de 1945 à 1993 ; il a été élu deux fois Conseiller général de Fort-de-France, en 1945-1949 et de 1955 à 1970, et Président du Conseil Régional de la Martinique de 1983 à 1986. Tous ces mandats ont rythmé un combat politique qu’Aimé Césaire entame, presque sur un quiproquo, après la Seconde Guerre mondiale.
Alors que son engagement littéraire et culturel constituent le centre de sa vie, Aimé Césaire est happé par la politique dès son retour en Martinique. Pressé par les élites communistes, à la recherche d’une figure incarnant le renouveau politique après les années sombres de l’Amiral Robert, Césaire est élu maire de Fort-de-France, la capitale de la Martinique, en 1945, à 32 ans. L’année suivante, il est élu député de la Martinique à l’Assemblée Nationale, rapporteur de la loi faisant des colonies de Guadeloupe, Guyane Française, Martinique et la Réunion, des Départements Français. Avec Raymond Vergès, Léon de Lépervanche, Léopold Bissol et Gaston Monnerville, il est l’un des pères de la loi du 19 mars 1946, qui a profondément transformé les sociétés des quatre vieille colonies. Ce changement de statut correspond à une demande forte du corps social, souhaitant accéder aux moyens d’une promotion sociale et économique. Conscient du rôle de la départementalisation comme réparation des dégâts de la colonisation, Aimé Césaire est tout aussi conscient du danger d’aliénation culturelle qui menace les martiniquais. La préservation et le développement de la culture martiniquaise seront dès lors ses priorités. Il conservera son mandat de député pendant 48 ans.
Comme ses amis de La Réunion, il s’est inscrit avec le PCF sur les bancs de l’Assemblée nationale. Il y reste une dizaine d’années, jusqu’en 1956, quand s’ouvre la crise internationale déclenchée par l’invasion soviétique de la Hongrie.
Peu enclin au compromis, Aimé Césaire publie une “lettre à Maurice Thorez” pour expliquer les raisons de son départ du Parti. il restera “non inscrit” pendant 20 ans (1958-1978), puis “apparenté PS” de 1978 à 1993.
En mars 1958, il crée le Parti Progressiste Martiniquais (PPM), qui a pour ambition d’instaurer « un type de communisme martiniquais plus résolu et plus responsable dans la pensée et dans l’action ». Le mot d’ordre d’autonomie de la Martinique est situé au cœur du discours du PPM.
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